Vivre de sa passion est l’accomplissement de tout travailleur (salarié comme indépendant). Car comme le philosophe chinois Confucius l’a dit :
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »
Vrai.
Mais aujourd’hui, cette citation est détournée de son sens profond. Et elle occasionne des conseils bidon du style :
« Suis ta passion et tout le reste sera facile ».
FAUX !
Chercher son « business passion » peut pourtant sembler logique…
Mais en réalité, conseiller à un entrepreneur débutant de « suivre sa passion » est totalement vide de sens – et anti stratégique.
Tu dois donc ignorer ce conseil !
Oui, vraiment.
Pourquoi ? Et que faire à la place ?
Pourquoi « suivre sa passion » n’a rien à voir avec « vivre de sa passion »
La passion est une croyance si profondément ancrée dans notre culture qu’il est très difficile de la remettre en question.
Nous pensons avoir besoin de trouver notre passion et de la suivre pour nous lancer dans le business idéal. Mais soyons honnêtes… Est-ce que ça fonctionne ?
Rarement.
C’est comme si nous attendions que notre passion tombe du ciel et, ALORS SEULEMENT, nous saurons quoi faire de nos vies !
Comme si lister ce que nous aimons nous fera soudainement prendre conscience du travail que nous voulons faire. D’où nous voulons vivre. Du but ultime de notre existence professionnelle.
Perso, je vois plutôt les choses ainsi :
Les gens adorent l’idée de « suivre sa passion », car elle leur permet d’attendre le jour mythique où ils trouveront cette passion insaisissable qui les fera décoller et s’envoler vers cette vie tant espérée sans batailler.
Dit plus crûment ?
C’est une belle illusion.
…Ou une excuse commode pour ne pas affronter la réalité.
Tandis que vivre de sa passion implique que nous l’avons déjà « trouvée ».
Point.
Et là est toute la subtilité :
Pour vivre de sa passion, il faut d’abord trouver sa passion
Sauf que…
Beaucoup de gens n’ont aucune idée de ce qui les passionne. Ni du genre de boulot qu’ils pourraient aimer au point de ne jamais avoir l’impression de travailler.
Le danger ?
Nous investissons trop de temps et d’énergie à tenter savoir comment découvrir sa passion. Nous demandant comment nous pourrions la transformer en activité rentable pour vivre de sa passion.
Nous nous échinons à faire des listes, des tests et des diagrammes de Venn :
…en espérant le moment du tilt, de l’eurêka !
Comme si nous vivions dans un film, nous imaginons ce moment où trouver sa passion professionnelle permet de tout débloquer – et nous savons alors sans l’ombre d’un doute que…
C’est pour cela que nous avons été envoyés sur terre !
Cette croyance est dangereuse – et contre-productive.
Tu n’es pas d’accord ?
OK.
Alors, imagine le même schéma avec les relations amoureuses.
Trouver sa passion, c’est comme trouver l’amour
Penses-tu pouvoir tomber amoureux de quelqu’un au premier coup d’œil ?
Absurde, non ?
Certes, tu peux être instantanément attiré par le physique d’une personne, ou ressentir un besoin puissant et mystérieux d’aller lui parler.
Mais tu ne sauras pas avec certitude si c’est ton âme sœur sans avoir eu quelques rendez-vous avec elle :
- Pour danser avec elle,
- Pour apprendre à la connaître,
- Pour avoir une relation sexuelle avec elle,
- Ou pour rencontrer ses parents (ouch !)
Tu vois où je veux en venir ?
Tout comme très peu de gens voient leur partenaire idéal leur tomber du ciel, très peu de gens voient leur business passion en faire de même.
Et même si cela arrivait…
Si l’on pouvait trouver sa passion du jour au lendemain, cela voudrait-il dire « trouver sa passion professionnelle » – et donc « vivre de sa passion » ?
Pas forcément…
Passion personnelle vs passion professionnelle
Si j’ai un hobby, qui te dit que je voudrais le transformer en business passion ?
Un exemple :
La mère d’une de mes amies était un vrai cordon-bleu. Chaque plat qu’elle nous préparait était un délice ! Et elle adorait s’activer aux fourneaux pour extasier nos papilles.
Un jour, je lui dis :
« Tu devrais ouvrir un resto. Tu ferais fortune avec ta passion. »
Sa réponse :
« Oublie ! Je ne veux pas cuisiner toute la journée et remettre ça le soir pour mes 4 enfants. »
Elle n’avait aucune envie de vivre de sa passion. Elle la réservait simplement pour sa famille et les amis.
Maintenant, imagine que tu te passionnes pour le bricolage. Te verrais-tu réparer des aspirateurs ou des fours pendant des années pour des clients ?
Pas forcément.
Et même si cela arrivait…
Si l’on pouvais vraiment trouver sa passion professionnelle, serait-ce pour autant synonyme de succès ?
Vivre de sa passion… ou pas
Ta passion peut ne jamais rien te rapporter – ou extrêmement peu.
Ben ouais. Imagine…
- Tu adores construire des maquettes avec des allumettes.
- Ton truc c’est la sculpture sur glace.
- Tu es une adolescente finlandaise qui n’aime rien faire d’autre que gambader avec une fausse tête de cheval dans les mains :
Oui, ça existe !
Tu pourras t’investir des années pour devenir le meilleur du monde dans ton domaine, il est peu probable que quelqu’un te paye pour cela.
Bon OK, je caricature un peu ici. Mais pas tant que ça.
Alors, prenons le cas de beaucoup d’artistes.
Quel est le point commun entre le petit groupe de hard rock de ta ville et Van Gogh ?
Que ce soit l’un ou l’autre, trouver sa passion professionnelle ne l’a jamais fait vivre de sa passion.
Elle ne leur a jamais rien rapporté… ou si peu.
Sommes-nous prêts à passer le reste de notre vie à gagner 10€/heure pour pratiquer notre art ?
Beaucoup d’entre nous diraient non !
Et même si cela arrivait…
Si l’on réussissait à tirer un profit de sa passion ?
Souviens-toi du conseil de départ :
« Suis ta passion, et tout le reste sera facile ».
Sauf que…
Vivre de sa passion peut prendre des années
Surtout si tu cherches à gagner assez pour te permettre un niveau de vie décent.
Soyons pragmatiques : si tu n’as pas un paquet d’économies sur lequel te reposer, tu ne pourras pas te permettre de passer des années à transformer ta passion en carrière.
Car en attendant :
- Tu dois payer tes factures
- Tu dois te nourrir
- Tu dois profiter d’un bon verre de temps en temps…et de vacances !
Il y a un truc qui m’a toujours fascinée :
Les gens qui parlent de suivre sa passion sont souvent ceux qui gagnent peu d’argent… ou qui bossent gratuitement.
Par exemple, combien de personnes travaillant dans le social le font par passion. Ils se sentent investis d’une mission : aider leur prochain à améliorer sa vie.
Comme une ancienne camarade d’école de commerce qui a décidé de tout quitter pour s’engager dans une organisation à but non lucratif (son rêve était de créer une ONG).
Ou comme Tony, dont le sport et la jonglerie étaient des outils-passions dont il se servait pour aider les jeunes de quartiers en difficulté à se réinsérer.
Ces missions sont nobles, et je respecte énormément ces personnes, mais…
- Sans but lucratif, pas d’argent pour ma pote.
- Éducateur sportif et culturel n’est pas fructueux. Surtout lorsque tu es payé par les collectivités.
Et une activité qui rapporte peu, sachant que la part ingrate du boulot va t’en faire baver et que tu devras garder le sourire en toutes circonstances…
…ce n’est pas forcément ce que tu imaginais pour ton accomplissement.
Et puis, ce n’est pas qu’une question d’argent !
Tu cherches également à réussir ta mission, non ?
Mais penses-tu vraiment pouvoir maximiser son impact en pratiquant ce genre de business passion ?
Pas évident.
Alors, quitte à en chier, autant trouver un business différent avec lequel tu peux avoir un plus large impact… et plus de revenus.
Nous y reviendrons au moment des solutions.
Et même si cela arrivait…
Si l’on parvenait à trouver sa passion professionnelle potentiellement rentable…
Vivre de sa passion n’est pas « plus facile »
Cette citation de Thomas Edison l’illustre bien :
« La plupart des gens passent à côté des occasions qui se présentent à eux, car elles portent un bleu de travail et ressemblent à du travail. »
Tout comme tu dois batailler pour assurer ta relation amoureuse, tu devras travailler dur avec le business qui te passionne.
Tout ne se mettra pas en place comme par magie. Et tout ne coulera pas tout seul !
Prends mon cas :
- Je bosse dans ce que j’aime : l’écriture et l’enseignement.
- J’assouvis une autre de mes passions : le voyage en nomade digitale.
- Et j’aime à penser que j’apporte ma contribution au monde en aidant les gens à gagner leur indépendance avec un business profitable : ma mission.
Bref, je suis passionnée par ce que je fais.
Et pourtant…
J’éprouve parfois une résistance à m’assoir devant mon PC pour bosser, ou à m’intégrer à ma nouvelle vie quand je change de pays.
Pourquoi ?
Parce que je passe par des phases difficiles. À devoir apprendre et réaliser des choses qui me demandent beaucoup d’efforts pour donner le meilleur de moi-même.
J’ai mis du temps à arriver où j’en suis. Une période parsemée de doutes et de découragements. Et aujourd’hui encore, je vis toutes ces choses.
Mais il y a aussi une raison psychologique plus profonde…
Quand tu fais un boulot qui te passionne, tu as peur de ne pas être à la hauteur. Tu crains de ne pas être aussi bien reçu que tu le souhaiterais, ou simplement de tout rater.
Alors, tu te mets la pression et tu bosses comme un forcené.
Tu vois le truc ?
Faire un travail qui te passionne n’est pas « plus facile ». Il est même souvent beaucoup plus simple de faire un taf dont tu te fous totalement (du moins à court terme).
Et vivre de sa passion n’est pas uniquement une route difficile, c’est également un long parcours.
Que faire au lieu de suivre sa passion
Arrivé ici, tu me diras peut-être :
« OK, donc je dois continuer à me contenter de mon boulot pourri. Super ton conseil ! »
Ou…
« Si tout le monde t’écoutait, nous n’aurions pas Apple, Tesla ou Microsoft, et nous nous éclairerions encore à la bougie. »
Alors, avant d’aller plus loin, laisse-moi clarifier une chose :
Je ne dis pas qu’il faut abandonner l’espoir de vivre de sa passion.
Je ne dis pas que qu’il faut se résigner à faire un travail qu’on déteste pour gagner sa vie.
NON.
Je dis simplement que derrière le slogan simpliste « Suivre sa passion », la réalité est bien plus complexe.
Je ne comprends pas pourquoi la passion est vue comme le but ultime, la première et la dernière chose que l’on recherche.
Certes, développer une carrière que tu aimes est l’un des facteurs les plus importants pour te créer une vie satisfaisante…
Mais ton but ultime n’est-il pas justement de kiffer ta vie avant tout ?
Le slogan : « Suivre sa passion » présente donc une explication absurdement réductionniste de la façon dont les gens finissent par aimer ce qu’ils font dans la vie.
Un truc qui ressemble à ça :
Et si tu avais une approche différente ?
Deviens excellent dans un domaine et laisse la passion suivre
En d’autres termes :
Choisis un business dans lequel tu peux rapidement exceller et être bien payé (même si ce n’est pas ta passion) – et celui-ci t’apportera bien plus d’options dans un avenir proche.
Le problème ?
Notre société nous rabâche que nous avons tous une vocation ultime inscrite dans nos gènes. Un truc unique qui nous appelle et attend d’être découvert. Et si tu ne réponds pas à cet appel, tu renonces totalement à profiter de ta vie.
En gros : suivre sa passion ou finir préparateur de commande chez Amazon.
Et le simple fait de remettre en question cette pensée est interprété comme un signe de dissidence.
Je trouve cette conformité simpliste, réductrice et ridicule !
Cal Newport, un professeur de l’université de Georgetown en a fait un livre appelé : So good they can’t ignore you.
Pendant un an, il a interrogé des gens qui aiment ce qu’ils font dans la vie. Il a décortiqué leurs histoires pour découvrir précisément comment ils se sont passionnés pour leur carrière.
Et voilà ce qu’il a trouvé :
Très peu de gens ont des passions préexistantes pouvant être transformées en carrière ou en business.
En clair, si tu alignes 10 personnes passionnées par leur travail, 9 d’entre elles te diront qu’elles n’auraient jamais pu prédire où elles en sont aujourd’hui.
J’adhère complètement à l’objectif de ressentir de la passion pour ton travail. Toutefois, la réalisation de cet objectif est plus compliquée que la simple identification de ta vocation et de sa poursuite.
Le chemin de la passion est tout simplement plus subtil qu’un slogan insipide comme : « Suivre sa passion ».
Voici donc une alternative plus nuancée basée sur les observations et le livre de Cal Newport :
Parcourons ces étapes…
Étape 1 : Identifie un mode de vie cible (et non une activité cible)
Identifie les caractéristiques générales du style de vie dont tu rêves.
Cela peut être :
- Des horaires flexibles et une autonomie extrême.
- Une reconnaissance mondiale et du respect.
- Du pouvoir et beaucoup (beaucoup) d’argent.
- Un engagement pour une cause juste ou d’utilité publique.
- Des voyages en immersion totale avec les locaux, etc.
Par ma part, j’ai abandonné ma carrière dans les grandes boîtes pour devenir freelance puis infopreneuse, pour faire un taf qui a plus de sens et gagner mon indépendance.
Et toi, quel mode de vie résonne vraiment avec tes aspirations ?
Quels que soient les traits qui te font vibrer, ceux-ci doivent rester généraux.
Tu n’identifies pas une activité, ni même un domaine.
Tu cibles un mode de vie. Sachant que de nombreux domaines bien différents pourront te mener à ce style de vie.
Étape 2 : Trouve une activité de soutien (parmi une multitude)
Trouve des activités capables de te mener au mode de vie que tu cibles, à condition que celles-ci soient viables (évidemment).
Demande-toi ce qui marche, ce qui est possible dans ton cas.
Puis réduis, limite les options en fonction de tes capacités et de tes envies, jusqu’à obtenir un ensemble gérable d’idées qui t’intéressent.
Et creuse davantage pour ne garder que les meilleures.
Attention ! C’est ici que beaucoup de gens se font avoir.
Les caractéristiques qui définissent nos modes de vie rêvés sont souvent rares et précieuses. Et si tu n’as pas de compétences rares et précieuses à offrir en retour, tu n’atteindras probablement jamais ton objectif.
Prends l’exemple de mon ancienne camarade qui voulait créer son organisation à but non lucratif.
Elle s’est lancée sans compétence spécifique de grande valeur et est devenue traductrice indépendante pour les ONG.
Ce n’est pas un sot métier, mais elle était loin de ce qu’elle voulait vraiment : gérer sa propre structure, et elle avait parfois du mal à finir ses fins de mois.
Bref, elle a pris le problème à l’envers…
Il faut devenir vraiment bon dans quelque chose de précieux avant d’atteindre le style de vie que nous souhaitons.
Elle aurait mieux fait de choisir une activité avec laquelle elle aurait pu perfectionner des compétences utiles pour gérer sa propre ONG. Comme créatrice d’entreprise de construction d’habitats écologiques ou spécialiste du milieu institutionnel africain, par exemple.
Ici, la clé est d’abaisser ta prétention.
L’objectif n’est certainement pas de trouver SA passion – la seule, la vraie.
Mais si tu remplis cette condition de valeur, de nombreuses activités pourront te conduire à ton mode de vie cible et se transformeront en passion…
Tout autant que certaines ne te mèneront nulle part.
Ton choix doit donc être très stratégique.
Étape 3 : Cultive tes compétences rares et précieuses
Tu as identifié ton mode de vie cible ? Tu tiens une activité qui te permettra de l’obtenir ?
À toi d’assurer maintenant !
Comme je te l’ai dit plus haut, le pivot de ta quête est d’atteindre l’excellence.
Je parle ici de te rendre indispensable. D’obtenir des clients ravis de payer pour tes services (ou produits) et qui n’hésiteront pas à revenir ou à te recommander.
Cet objectif peut te paraître facile à comprendre, mais détrompe-toi !
La plupart des gens qui affirment vouloir être excellents ne voient pas ce que cela implique concrètement.
Tu dois identifier le petit nombre de compétences ET de points forts spécifiques les plus précieux dans ton domaine.
Et pour cela, j’ai créé un cahier d’exercices qui te permet de faire ton bilan de compétences entrepreneurial. Il est gratuit, aussi efficace que les bilans payants du Net, et moins chiant à faire qu’un bilan Pôle emploi :
Tu dois ensuite cultiver ces points forts et compétences en t’entraînant tel un athlète ou un musicien.
Cet entraînement implique souvent une pratique volontaire et n’est pas forcément très fun.
Cultiver une compétence avec succès passe par 3 étapes :
1. Identifie des paramètres qui t’indiquent clairement à quel point tu es bon par rapport à cette compétence
Par exemple, en tant que formatrice, je le mesure par ma capacité à apporter des résultats à mes étudiants. Mais comme leur réussite dépend avant tout d’eux-mêmes et du travail qu’ils fournissent, je compare également mon cours et ma manière de former à celle de mes pairs. Car je suis une grosse consommatrice de formations en ligne.
2. Surpasse-toi
Sors de ta zone de confort pour ne jamais stagner. Attaque-toi régulièrement à des problèmes légèrement supérieurs à ton niveau de compétence actuel.
En tant que content marketer et copywriter, je me force souvent à lire des textes d’un niveau de langue très soutenu ou abordant des notions abstraites et difficiles à appréhender. C’est éprouvant et je ne peux m’y coller qu’une heure ou deux de suite. Mais pendant ces heures, mes compétences font des pas de géant.
3. Prends en compte les critiques les plus sévères
Ton but est d’identifier tes points faibles pour pouvoir travailler dessus.
Je prends toujours les retours négatifs de mes étudiants, lecteurs et clients très au sérieux. Et quand je considère le travail d’un « concurrent » meilleur que le mien, je l’étudie à fond pour comprendre pourquoi il est au-dessus. Ainsi, je sais précisément ce que je dois améliorer pour passer au niveau supérieur.
Étape 4 : Exploite ta valeur
Une fois ces compétences rares et précieuses cultivées, utilise-les comme des leviers pour qu’elles répondent aux caractéristiques de ton mode de vie cible.
C’est là que tu dois être le plus stratégique.
Reprenons mon exemple…
Au cours de mes premières années d’entrepreneuse, j’ai gagné ma vie principalement en tant que webmaster, traductrice et rédactrice freelance.
Cela m’a donné la confiance nécessaire pour abandonner mon « 9 to 5 » et travailler tout en voyageant.
J’aurais pu me contenter de ces acquis et devenir une freelance avec un carnet de commandes bien fourni.
Cela m’aurait-il rapproché de mon style de vie cible ?
Non !
Bien plus que l’argent, je recherche la liberté TOTALE et l’autonomie maximum.
Devenir un bourreau de travail en enchaînant les heures pour mes clients, m’a rapproché de mon objectif sans pour autant l’atteindre complètement.
J’ai donc cultivé certaines compétences pendant cette période :
- L’art du freelancing
- Le webmarketing
- La création d’un cours en ligne de A à Z
Et j’ai conçu ma formation 1k1mois.
Elle m’a permis de gagner des revenus sans troquer perpétuellement mon temps contre de l’argent.
Note que monter de l’audio et des vidéos, créer des PDF ou marqueter sur internet n’étaient pas mes passions. Pas plus que maîtriser les ficelles du travail en freelance.
Mais grâce à tout cela, aujourd’hui j’ai la liberté de bosser quand je veux et avec qui je veux, tout en aidant les autres à s’émanciper dans leur vie professionnelle.
Et j’adore mon travail !
« Suivre sa passion » est un slogan aguicheur, mais…
Nous avons besoin de plus que des slogans !
Nous avons besoin de systèmes éprouvés, faciles à mettre en place, et qui fonctionnent réellement.
Certaines personnes glorifient la lutte d’une vie au jour le jour tout en poursuivant un rêve insaisissable.
Si cela leur permet d’assouvir le côté romantique qui est en eux, c’est très bien…
Pour ma part, j’ai abandonné cette idée à la fin de mes études secondaires.
Alors, si tu souhaites lancer une activité capable de t’apporter une vie riche et accomplie, parlons-en entre adulte dans les commentaires :
- Quel est ton mode de vie cible ?
- Quels types d’activités te permettraient d’y accéder ?
Plan du cours
➔ Leçon 1 – Commencer à gagner sa vie en ligne : pourquoi ?
➔ Leçon 2 – 9 ans d’expérience nomade digital : gagner sa vie en ligne en voyageant
➔ Leçon 3 – 8 raisons qui pourraient t’empêcher de gagner ta vie en ligne
➔ Leçon 4 – 8 types d’activités en ligne – quel business model du web te convient le mieux ?
➔ Leçon 5 – « Suis ta passion » est un mauvais conseil. Fais plutôt ceci… ← TU ES ICI
➔ Leçon 6 – Comment choisir les meilleurs métiers du web en freelance (et leurs tarifs)
➔ Leçon 7 – Comment se libérer du syndrome de l’imposteur en freelance
➔ Leçon 8 – Comment faire sa première vente en freelance
Super idées! Merci pour ces conseils:)
C’est encore moi ! ahahah
Cet article est TOP !
Ça m’a bien fait rire car « la passion » a souvent était une motivation pour moi. Et m’a fait prendre des chemins différents tout au long de mes 28 petits ans …
Comme je te l’ai dis (sur mon email de présentation) voyant que je n’y arrivais pas mon moral a fortement chuté. J’avais beaucoup de pression entre les parents qui te poussent à faire des études et un métier plus concret car ils ne croient pas en ton rêve et les amis qui te disent « alors ça y est? c’est quand qu’on te voit à la télé? » Ton copain qui te dis « trouve ta passion » parceque lui a réussi à faire de sa fameuse « passion » son métier.
Les professeurs de théâtre qui te disent « il ne faut pas de plan B sinon tu perds ton plan A » « comment je paye mon loyer et ma nourriture? » « il y a toujours un moyen » (wtf?)
Je pense que pour ceux qui ont suivi leur passion envers et contre tout et qui galèrent ton article peut être un peu brutal. Mais je comprends ton point de vue.
Effectivement ma mère me parlait de ces fameux métiers qui peuvent être intéressant sans être « une passion » et qu’on peut apprendre à aimer mais je ne voulais pas la croire.
Maintenant je m’intéresse à pleins de métiers différents et j’aime exercer pleins de métiers différents qui ne me serviront plus à un moment et puis qui reviendront. J’aime être libre de pouvoir choisir et de pouvoir retomber sur mes pattes facilement.
Mais mon mode de vie cible est toujours un métier passion. Est-ce mal?
Que de paroles pertinentes Estelle… elles témoignent d’une grande expérience.
C’est vrai que la tournure mon article peut être assez brutale pour des personnes qui ont réussi à monétiser leur passion. Et comme tu le démontres, ce tour de force est toujours possible. Mais pour combien de gens ? Si on se cale sur l’expérience de Cale Newport, cela concernerait 1 personne sur 10… 10% de « privilégiés » que je ne blâmerais pas d’être en désaccord avec ce que j’écris ici.
Après, j’émets un sérieux doute sur la pertinence des dires des professeurs de théâtre : lorsqu’on est motivé, un plan B ne remets pas en cause notre envie de réussir notre plan A. Et si ça foire ont ne se retrouve pas à la rue. Bref, ils sont un peu hors des réalités sur ce coup-là.
Quoi qu’il en soit, non, ce n’est pas un mal de rechercher ton métier passion. ;) Je pense juste qu’il faut pousser ton introspection un cran plus loin : est-ce vraiment ce métier passion ton mode de vie cible ? Où est-ce plutôt ce que ton métier (quel qu’il soit) te procurera ? D’ailleurs, ton parcours en est un bel exemple, tu as testé de nombreux métiers et activités pour lesquels tu t’es passionnée un temps (sûrement à force de les maitriser). Et pourtant, tu en as changé parce qu’ils ne t’apportaient pas le mode de vie cible que tu recherchais – que ce soit en terme de revenus ou de rythme de vie.
Bref, il n’y pas de formule magique pour nos choix (pas plus cet article que ceux qui conseillent de suivre sa passion)… autrement, ce serait trop facile. Héhé ! Mais je préfère donner une option pragmatique aux 90% de personnes qui ne trouverons jamais leur business passion – et qui risqueraient de perdre leur vie à le rechercher en vain. :)
Bonjour Haydée,
Puisque tu apprécies le terme de « contre-courant », je vais l’utiliser une fois de plus ! Oui, cet article est à contre-courant de ce qui se pratique dans le monde de la vente du rêve digital.
Notre grand ami « Tim Ferris » a généralisé cette vision du monde où on échange notre temps contre de l’argent et que ce n’est pas ainsi qu’on va s’enrichir… (de temps ou d’argent, le temps c’est mieux… mais il faut bien manger !).
Donc, merci pour cet article rafraichissant sur la réalité de la vie digitale. Non, toutes les passions ne sont pas bankables.
La question, non LA question, que tout le monde se pose : Comment trouver ce domaine bankable ? Comment savoir ce que les gens ou les entreprises sont prêtes à payer pour tel ou tel service ?
Lorsqu’on accède à certaines hautes sphères de l’entreprise, on peut parfois observer les montants « hallucinants » qui sont dépensés pour tel ou tel service. On se dit, mais c’est de la folie ! S’ils savaient que je peux faire plus pour ce prix et en mieux en plus…
As-tu quelques pistes pour déceler les domaines bankables ? Merci encore !
Ahlala… Tim Ferris aura vraiment inspiré une génération entière. Sa semaine de 4 heures a beau être une accroche marketing peu réaliste (il est peu probable que Ferris travaille lui-même 4h par semaine), le message est bon : se servir des outils qui permettent d’augmenter drastiquement notre niveau de productivité.
Certes, certains de ces outils sont réservés aux entrepreneurs chevronnés pour mettre en place des systèmes et automatiser leur business, mais dans l’absolu, il est possible de ne pas échanger son temps contre de l’argent grâce à ceux-ci. Cela demande simplement un gros boulot de préparation en amont. C’est un peu l’étape ultime de l’entrepreneur en ligne.
Comment trouver ce domaine bankable ? Comme tu le dis si bien Charles, c’est LA grande question… Pour moi, il n’y a pas de secret : tout repose sur le besoin et sur la volonté d’un groupe de gens assez important de combler celui-ci. De quoi ces personnes ont-elles vraiment besoin ? En quoi peux-tu améliorer leur quotidien ? Là où il y a un manque ou un problème, il y a une solution à apporter. Cela peut-être un manque de temps, d’argent, d’accomplissement, de considération, etc.
Si je prends l’exemple de ta niche avec la bureautique, ce pourrait être les gérants de PME (ou leurs employés) qui perdent un temps fou à cause de la mauvaise gestion de leurs outils bureautique. Si tu es capable de leur faire gagner de l’efficacité et du temps en leur enseignant ou en prenant en charge la partie bureautique de leur entreprise, ton activité est bankable. Mais pour le savoir, il faut aller sonder ce besoin sur le terrain.
Quant aux montants exorbitants dépensés pour des services dans les entreprises, il y a une carte à jouer pour une personne pouvant faire aussi bien (ou mieux) pour moins cher. Bien sûr, elle doit y aller au culot pour le signifier à ces entreprises, et prouver ensuite sa valeur. Mais la démarche reste faisable.
Bonsoir Haydée, je trouve ton article très intéressant et relativement à contre courant de ce qui se pratique actuellement matière de coaching et de formation en ligne.
Pour ma part, j’ai 6 mois devant moi pour trouver un business en ligne rentable. En effet, j’ai negocié une rupture conventionnelle car je souhaite devenir nomade digital. Cette liberté totale que tu décris est plus que tout ce dont j’ai réellement envie/besoin.
Maintenant, là où j’éprouve une réelle difficulté c’est pour trouver l’activité, le service que je vais pouvoir proposer.
Que faire quand tu n’es pas sur d’exceller ou bien que la compétence n’est pas forcément « bankable »? Bref, pour le moment trop de questions, peu de réponses qui m’empêchent d’avancer vers du concret.
À bientôt.
« À contre-courant ». Voilà un terme qui me plait Antony. Surtout lorsqu’il s’agit de coaching ou de formation business. Le marketing de ces produits et services à tendance à idéaliser ce qu’ils vont apporter au coaché ou à l’étudiant. Comme le fait de choisir sa passion pour tenter d’en vivre par la suite. Ça fonctionne peut-être avec le développement personnel… mais pour trouver une activité profitable, il faut souvent passer par des phases qui ne nous attirent pas forcément.
La bonne nouvelle, c’est que gagner sa vie en ligne n’est pas aussi compliqué qu’on l’imagine, pour peu que l’on se donne les moyens et que l’on dispose d’une stratégie claire. J’en parlerai plus en détail dans mes prochains articles.
Si ta compétence n’est pas bankable, il vaut mieux en cultiver une autre, même si elle te passionne moins.
Quant au fait d’exceller dans un domaine, ce n’est pas une condition sine qua non pour débuter. Tant que tu en sais plus que tes clients et que tu peux leur apporter les bénéfices qu’ils recherchent (comme leur faire gagner du temps), tu as toutes les chances de réussir. Et puis, il n’y a pas que les compétences qui comptent. Les points forts sont presque aussi importants pour te démarquer des concurrents meilleurs que toi. Et l’excellence vient à force de pratique.
J’espère que tu trouveras ta voie d’ici les 6 mois fatidiques. Et si tu souhaites m’en dire plus en privé concernant tes difficultés, n’hésite surtout pas.
Bonjour et merci d’avoir pris le temps de rédiger un article aussi complet.
Bien que je que je sois d’accord avec la majorité de tes idées et que je trouve la plupart de tes conseils pertinents, je trouve le ton de l’article très condescendant.
Je sais que cela n’est que mon ressenti et pas une vérité absolue et j’espère que tu ne le prendras pas comme une attaque.
Pas de lézard Maël, tu as tout à fait raison d’exprimer ton ressenti.
Si tu entends le mot « condescendant » comme « paternaliste » ou « protecteur », tu as sûrement raison… J’ai vu tellement de personnes qui, inconsciemment, ne voulaient pas intégrer les principes expliqués dans cet article (et encore moins les mettre en pratique) que je me permets d’insister d’une manière qui marque les esprits. Bon… et puis j’aime bien provoquer un peu aussi. Je l’avoue. ;)
Par contre, si tu ressens mon ton comme méprisant ou arrogant, n’hésite pas à me dire par rapport à quelles phrases tu as ressenti cela exactement. Cela me permettra de remettre en question ma manière de communiquer mes prochains messages. Car, comme je le dis dans mon billet : « Je prends toujours les retours négatifs de mes lecteurs très au sérieux ».
À bientôt j’espère.
Bonjour Haydée,
j’ai une tendance à m’éparpiller et depuis quelques temps j’essaie de me recentrer. J’y arrive un peu mais j’ai du mal.
Avec ton article, je viens de gagner du temps, MERCI.
Dans mon recentrage j’ai encore plusieurs branches.
Et, tout en te lisant, je me suis dit « bon sang, mais c’est bien-sûr ! »
Je me suis fait la même réflexion il y a quelques temps avec une pensée un peu similaire.
« Trouve ta mission de vie », c’est aussi bancal que « trouve ta passion ».
A chaque fois que je te lis, je me recentre sur le concret.
D’ailleurs, il faut que j’aille acheter ton livre « TUTO MICRO ».
Au plaisir de te lire.
Je suis ravie que cet article t’ait fait gagner du temps Rudy. :)
Oui, mission de vie (vocation) et passion peuvent être considérées comme similaires dans ce cas précis : ce ne sont pas les buts ultimes que tu dois rechercher.
Ton objectif est de trouver l’activité « outil » qui te permettra de vivre le style de vie que tu désires. Et si tu excelles dans cette activité, que tu gagnes assez d’argent avec et que tu te sens accompli, elle pourra sûrement devenir une passion (ou une vocation). Au pire, tu t’en lasseras, mais tu auras de nouvelles compétences pour t’orienter vers une activité différente qui te rapprochera toujours plus de ton mode de vie rêvé.
Bon recentrage !
Bonjour Haydée, je viens de finir cet article bien fourni sur « comment trouver sa voie » (internet regorge d’articles en tout genre sur le sujet) et j’y retrouve l’approche de Charlotte Appietto (Pose ta Dém’) : choisir un quotidien qui nous fait vibrer avant de choisir un métier, c’est exactement ça ! Pour ma part, je vise la souplesse des horaires, l’autonomie (au revoir Président…) et surtout arrêter d’échanger mon temps contre de l’argent ! Je me forme (bonne cliente aussi des formations, comme toi ^^)et me verrais bien en formatrice sur la thématique « organisation / efficacité » (gestion du temps, organisation domestique,etc…)
Hello Alexandra,
En fait, choisir le quotidien de nos rêves est le but ultime de la démarche. Il peut être atteint par de nombreux chemins ou métiers très différents. Le tout est d’en choisir un qui te permet de développer une ou des compétences capables de t’amener vers ton objectif.
Formatrice en organisation/efficacité est donc une solution envisageable… tant que tu es apte à propulser tes clients au niveau de productivité qu’ils souhaitent. Concrètement, te considères-tu assez douée pour réaliser cela ? Et sinon, que dois-tu apprendre pour en arriver là ? Voilà les questions importantes.
À bientôt !
Hello Haydée, encore un bel article de fond !
Après réflexion, je suis d’accord avec ta vision. Et elle est amenée à bien plus nous aider que l’illusoire « vivre de sa passion ». Prendre un business qui pourrait nous plaire et a du potentiel, se spécialiser et forcément, il nous passionnera.
Ça me parle :)
Pour ma part, je suis en pleine réflexion depuis plusieurs semaines. Je réfléchis à un vrai business et non plus juste vendre des services de rédaction sur une plateforme à bas prix. Toujours dans l’optique de ta formation que je reprendrai sur ces nouvelles bases.
Dois-je me spécialiser dans la rédaction web en visant un public cible (voir lequel) ? Dois-je me spécialiser dans le copywriting qui me passionne bien plus et si oui vers quel public ? Dois-je développer un système autour de mes prestations et si oui comment ?
Voilà ce sur quoi je travaille en ce moment.
J’espère que toi et ta petite famille allez bien, toute mon amitié :D
Marjorie
Hey Marjorie ! Oui, toute la petite famille va bien. Merci !
Comme tu le dis, la clé est la spécialisation (au niveau de ta cible ET de tes compétences). Dans ton cas :
– Sois un service de rédaction spécialisé dans un ou quelques domaines. Tant qu’il y a un besoin réel de la part d’entreprises dans ces domaines, bien sûr.
– Sois un service de copywriting qui te demande de cultiver tes compétences en marketing. Sachant que tu choisiras ta cible en fonction de domaines que tu as déjà éprouvés. Car dans ce cas, il s’agit de bien connaître les clients de tes clients. Mais rien ne t’empêche de développer tes connaissances dans n’importe quel domaine au fur et à mesure.
Dans tous les cas, tu auras besoin de te créer ton système. Et pour cela, tu disposes des outils et de la méthodologie de 1k1mois. ;)
Bon courage pour ce travail !
Bonjour Haydée, j’aime beaucoup ton analyse du métier passion ! Si il n’est pas facile de se sortir de sa routine pour faire tout ce travail sur soi lorsque l’on est au début se sa vie professionnelle, cela me parait encore plus compliqué à mettre en oeuvre passé la cinquantaine !! (54) Même si j’aime encore rêver à ce que je ferai « quand je serai grande » ;-) et que des changements sont toujours possibles, il ne faut pas se leurrer, sans argent de côté, genre prime de licenciement…difficile de changer radicalement de mode vie :-( Le tien ne m’aurait pas déplu Qu’en pense-tu ? En tout cas félicitation j’aime beaucoup tes articles que je fais suive à mes enfants.
Je suis d’accord avec toi Christine. C’est pour cela qu’il faut nous concentrer sur une activité (ou un job salarié) qui paye, certes, mais qui peut également nous amener à ce style de vie que l’on espère. Même ce n’est pas l’activité dont on rêve au départ. Commencer petit (mais stratégiquement) et évoluer au fur et à mesure en se fixant des objectifs intermédiaires.
L’avantage c’est que l’on peut faire cela à n’importe quel âge sans forcément changer radicalement de vie.
Merci pour ton compliment et merci pour tes enfants. ;)
Bonjour Haydée,
J’ai commencé une nouvelle orientation à 53 ans, j’ai 58 ans et je change encore de métier pour être plus près de ce que j’aime, mais pour cela j’ai fait plus que mon boulot, je me suis entraîné sur des tâches que l’on ne me demandait pas de faire mais grâce à ça j’ai progressé et je me sens capable d’aller plus loin. Il est jamais trop tard pour bien faire. Michel
Tu illustres parfaitement (et très simplement) ce que j’essaye de démontrer dans l’article Michel. Merci pour cela !
Réaliser des tâches ou des actions que nous n’imaginions pas pouvoir – ou devoir- faire nous permet de prendre des chemins insoupçonnés… et bien souvent bénéfiques pour notre futur. Sachant qu’il n’y a pas d’âge pour se réinventer.
Donc, oui ! Il n’est jamais trop tard pour commencer de nouvelles choses et aller toujours plus loin. D’autant plus avec la sagesse des années. ;)
Hello Haydée, j’ai toujours grand plaisir à te lire…
Oui c’est ça, précéder la passion ! Dans le même genre : on est heureux parce qu’on sourit et non pas l’inverse ;-) C’est pas grand chose mais ça change notre vision et notre stratégie
Belle journée la voyageuse
Val
Ton analogie entre la passion et le bonheur est bien vue Val. J’aime beaucoup. :)
En prenant le problème à l’envers, nous pouvons appliquer une stratégie différente qui fonctionne pour atteindre nos objectifs. Et ce, quel que soit le domaine.
Merci à toi !