Rédiger un mail de prospection qui convertit de manière prévisible est un art ET une science.
Je vais donc t’enseigner les deux…
Et je vais te dévoiler les emails à froid que j’utilise pour trouver de nouveaux clients en freelance.
Qu’est-ce qu’un mail de prospection ?
OK…
Le mail de prospection (cold email) est un email que tu envoies à un prospect qui n’a jamais entendu parler de toi. Ton objectif est d’engager une conversation pour lui proposer tes services.
La difficulté ?
Éviter que ton prospect mette ton mail :
- Dans sa corbeille sans l’ouvrir – parce qu’il ne te connait pas.
- Dans sa corbeille après sa lecture – parce que ton accroche est naze.
- Ou dans ses spams – parce que ta sollicitation l’irrite.
Perso, je reçois régulièrement un email de prospection ou un mail de relance non sollicité dans ma boite.
Lorsqu’ils sont génériques ou mal ciblés, cela m’agace profondément…
Genre, celui-ci :
Boum ! Il finit dans ma poubelle.
Sans pitié.
Et encore, je suis sympa, je lui épargne le spam.
Car les études sont claires : 57% des gens qui reçoivent des messages non pertinents spamment leur contenu.
Je vais donc te montrer :
- Comment éviter de passer pour le relou de service qui pollue la boite mail de ses prospects.
- Comment faire en sorte que ton mail de prospection soit ouvert, intéresse tes prospects et les transforme en clients.
Pour cela, nous allons voir 3 cas concrets d’email à froid (avec copies d’écran) qui ont permis à Haydée et moi de générer 43 600€ sur un an avec notre activité de marketing de contenu.
Et j’en ai fait des scripts à copier-coller, adaptables à tous les freelances.
Récupère mes modèles et scripts d’exemple de mail de prospection ici – c’est gratuit.
Pour perfectionner ces modèles, j’ai envoyé des centaines d’emails à froid ces 5 dernières années.
Alors, profite de cette expérience tout en adaptant ces scripts à ton business…
5 étapes pour rédiger un mail de prospection qui convertit
Attention !
J’aimerais te dire qu’il existe une formule magique pour rédiger email de prospection qui convertit à tous les coups, mais… la réalité est toute autre.
Ce n’est pas aussi simple.
Alors, ne te contente pas de copier-coller mes modèles pour espérer transformer tes prospects en clients.
Utilise ces modèles en suivant le processus de sensibilisation en 5 étapes que je détaille dans cet article.
C’est ainsi que tu seras capable de décupler tes conversions de prospects froids en clients payants.
Je vais donc te montrer la marche à suivre avec de vrais mails de prospection B2B qui nous ont aidés à lancer notre activité en freelance à plein temps :
- Mon premier modèle de mail de prospection m’a permis de gagner 10 000€ à raison de 2 articles par mois sur 1 an.
- Le second modèle rapporte à Haydée 800€ par article orienté « génération de leads » + sa promotion.
- Le troisième modèle m’a permis de décrocher une mission régulière de 4 articles mensuels pour 2 000€…
Pour un total de 43 600€ sur un an.
Ce processus de rédaction nous a apporté plusieurs autres missions de rédaction de contenu pour des sites d’entreprises – dont je tairai le nom pour des raisons de confidentialité.
Eh oui, nous travaillons essentiellement en ghostwriting.
Une dernière chose avant de commencer…
Pour un freelance, le succès n’est jamais garanti sur le long terme.
Parfois, tu trouveras tellement de missions que tu passeras par des moments d’euphorie – tu refuseras peut-être même certains clients.
Mais à d’autres moments, tu seras tenté d’accepter tout ce qui se présente, même si c’est un mauvais plan. Et tu passeras des semaines à sensibiliser de nouveaux prospects pour trouver des missions.
Bref, tu peux vite faire le yoyo entre une phase d’abondance et une phase de famine…
Mais tant que tu disposes d’un modèle de mail de prospection à taux de conversion élevé et d’un processus de sensibilisation efficace, tu pourras te focaliser sur le bon type de clients pour faire augmenter ton chiffre d’affaires annuel.
C’est mathématique…
Et à force de délivrer un excellent travail, tu commenceras à obtenir des recommandations – et tu passeras de moins en moins de temps à envoyer de l’email de prospection pour chopper de nouveaux clients.
Arrivé là, les missions solides et les clients de qualité viendront d’eux-mêmes.
Mais pour l’instant, tu dois passer par ces envois d’email à froid.
Raison pour laquelle tu lis cet article. ;)
Étape 1. Identifie les bons prospects
Je t’ai parlé d’art et de science…
Alors, commençons par l’art de cibler tes prospects.
Tu auras beau rédiger un mail de prospection commerciale parfait, si tu l’envoies aux mauvaises personnes ou à des contacts qui ne sont pas habilités à prendre de décision, tu n’obtiendras aucune réponse.
Le contexte de départ est donc primordial !
Adresse ton mail de prospection à des prospects qui te correspondent
Imaginons que tu sois rédacteur Web.
Si tu as de l’expérience dans la finance ou l’immobilier, contacter les entreprises du bien-être n’aura aucun sens.
Pareil pour les designers.
Si ton style privilégie le flat design, les couleurs rétro et le minimalisme, tu ne pourras sûrement pas bosser avec des entreprises fossiles n’ayant aucune intention de rajeunir leur image de marque.
Bref, choisis uniquement d’approcher des prospects avec lesquels tu souhaites travailler.
Si leur thématique, leur marque, leur style ou leur ton ne résonnent pas avec toi, laisse-les tranquilles !
Tu seras en mesure de fournir un bien meilleur travail ailleurs…
Et ces boîtes tireront davantage de bénéfices à travailler avec quelqu’un d’autre que toi.
Ce qui nous amène à une évidence…
Adresse ton mail de prospection à des prospects auxquels tu corresponds
S’il est important de choisir des prospects qui te correspondent, il l’est tout autant de t’assurer que tu corresponds bien à tes prospects.
Question de bon sens…
Pourtant, peu de freelances le font vraiment.
Et je les comprends.
Pas facile de déterminer le type de clients à qui tu apporteras une satisfaction maximum.
Alors…
Au moment de choisir ton prospect, pose-toi ces questions :
1. En quoi es-tu particulièrement qualifié pour aider ce client plus qu’un autre ?
Mon exemple…
Je suis qualifié pour créer du contenu qui convertit les lecteurs d’un blog en abonnés – ou les prospects d’un site en clients (ma casquette copywriter).
Je m’appuie sur mon expérience et mes tactiques marketing développées au fil des ans pour m’adresser à des entreprises cherchant à engager et convertir leur audience.
2. As-tu déjà effectué un travail similaire par le passé ?
Mon exemple…
Avant même d’obtenir mes premiers clients, j’ai utilisé ces stratégies de contenu marketing avec notre site Slayne.
J’avais déjà l’habitude de faire ce travail pour notre blog.
3. La perspective de travailler avec ce client te passionne-t-elle ou s’agit-il d’une décision purement financière ?
Mon exemple…
Je ne veux pas être ce rédacteur Web qui écrit pour n’importe qui histoire de gagner quelques euros.
Exit les entreprises qui veulent remplir leur blog d’articles SEO à 500 mots, juste pour plaire à Google.
Pour être honnête, ça m’emmerde.
Et ce n’est pas pour rien que je m’adresse aux agences de création de sites pour rédiger le contenu de leurs clients – car ceux-ci sont prêts à dépenser davantage pour une VRAIE stratégie de contenu à long terme (ce qui me passionne). Et non pour remplir leurs pages de mots-clés.
Enfin, en dehors de ces agences, lorsque j’envoie un mail de prospection, je m’adresse uniquement à des entreprises qui connaissent le business.
Que ce soit pour des indépendants ou des startups, je sais que je pourrais écrire sur des thématiques liées au freelancing, à l’entrepreneuriat, à l’infopreneuriat, etc.
Encore une fois, c’est ce qui me motive et c’est ce que je fais depuis des années avec notre blog.
Voilà comment je me présente d’une manière susceptible de séduire un certain type de client :
Et voilà comment tu dois te présenter.
Sachant que (si tu le peux) tu citeras clairement les clients avec lesquels tu as déjà travaillé pour encourager les mêmes types de clients à vouloir bosser avec toi.
Niche ton mail de prospection
Haydée et moi ne cessons de le répéter :
Choisir une niche est l’une des meilleures décisions que tu peux prendre en tant que freelance.
Nous avons écrit un article très détaillé sur la niche en freelance – et si tu n’as pas encore trouvé la tienne, je te conseille vivement de le faire avant d’envoyer ton email de prospection.
La logique de la niche ?
Imagine…
Tu possèdes un restaurant et tu cherches à embaucher un graphiste pour t’aider à redorer ton image de marque.
Tu as besoin d’un nouveau logo, de nouveaux visuels pour ton site et tes menus, de nouvelles affiches, etc… et tu as le choix entre deux freelances :
1. Un freelance généraliste :
Il possède une bonne expérience dans la gestion de campagnes marketing. Il sait comment utiliser Adobe Photoshop et Illustrator. Il a créé quelques logos et quelques sites internet ces dernières années – et tu adores son style.
2. Un freelance spécialisé :
Il travaille en tant que graphiste indépendant à plein temps et a « rebrandé » de nombreux restaurants au fil des ans. Tu apprécies son style et tu sais qu’il a une grande expérience du type de travail spécifique que tu attends pour ton restaurant.
Quel freelance vas-tu choisir ?
Pour moi, c’est sans appel : le freelance n°2. Le spécialiste.
Et je serai prêt à le payer plus cher que le premier, car je sais que je pourrai m’appuyer sur son expertise.
Eh bien, cette logique s’applique aussi à ton mail de prospection…
Il doit te présenter comme le freelance parfaitement adapté aux prospects que tu contactes.
Fais-en sorte d’être un choix évident pour eux.
C’est la toute première étape pour t’assurer que ton email à froid recevra une réponse.
À partir de là, tu seras prêt à rechercher des prospects.
Adresse-toi d’abord aux personnes que tu connais
Tape dans ton réseau personnel.
Trouve des opportunités de missions par l’intermédiaire de ceux qui connaissent ton sérieux, ton éthique de travail, et qui ont envie de te voir réussir :
- Tes amis (et leurs amis)
- Ta famille (et leurs amis)
- Tes anciens collègues
- Tes camarades de classes ou d’étude
- Tes potes de clubs ou d’associations, etc.
Toutes ces personnes ont forcément des contacts avec des entreprises – qu’elles travaillent pour celles-ci ou qu’elles connaissent quelqu’un qui y travaille…
Et si elles peuvent t’introduire auprès d’entreprises que tu peux aider, tu bénéficieras d’un premier contact un peu plus chaud.
Pour cela, utilise le script de la Méthode Directe que tu trouveras dans notre article : 5 stratégies pour faire ta première vente en freelance.
N’hésite pas à adapter ce script à une conversation téléphonique ou à un face à face pour demander à tes connaissances de te présenter aux bons contacts.
Et si elles ne peuvent pas t’introduire directement, demande-leur simplement le nom de la personne que tu devrais contacter.
Ton mail de prospection fera le reste.
Une fois que tu as siphonné ton réseau…
Consulte les sites d’offres pour freelances… de qualité
Personnellement, je ne conseille jamais aux freelances de s’inscrire sur les plateformes de mise en relation de type 5euros ou Malt.
Certes, tu entendras parler de « success stories » de freelances qui gagnent de gros revenus sur ces plateformes – genre 100 000€/an.
Mais…
- Ce sont de (très !) rares exceptions.
- Et ils sont généralement promus par ces mêmes plateformes pour faire leur pub.
Alors, soyons clairs : presque personne n’y gagne un revenu viable !
Car la plupart des entreprises à la recherche d’un freelance sur ces sites sont des clients de merde…
C’est la voie royale pour te faire traiter comme une marchandise.
Si tu lis nos articles, c’est parce que tu veux décrocher des missions VRAIMENT rémunératrices – pas 25€ pour écrire un article de blog… ni 10€ pour un logo.
Certes, je trouve tout à fait acceptable de facturer un petit prix ou de proposer du gratuit au tout début pour acquérir de l’expérience et un portfolio, mais dans ce cas, ta stratégie doit être extrêmement réfléchie – comme je le détaille dans cet article accompagné des bons scripts.
Bref, tu dois commencer à facturer le plus rapidement possible. Et ton tarif minimum doit être rentable dès le premier jour.
Puis à mesure que tu grandiras, tu pourras continuer à augmenter tes prix.
Ton travail vaut sûrement plus qu’un article de blog à 25€ ou qu’un logo à 10€, et tu devras le facturer à la hauteur de la valeur de ton offre.
Alors…
Quels sites Web sont OK pour trouver des clients de qualité qui te paieront ce que tu mérites ?
Difficile de trouver les meilleurs tellement il en existe…
Cet article du JDN recense les principaux Job Boards dédiés aux freelances.
Ton objectif est de cibler ceux qui te laissent la possibilité de contacter le client directement.
Plutôt logique quand on parle d’email à froid…
Créer ton profil et attendre sagement que l’on te contacte ne te servirait à rien.
Par exemple, voici quelques sites qui te permettent d’accéder au client :
- Humaniance
- AirJob
- 404 Works
- Job On Board
- Textbroker (spécialisé rédacteurs)
Le problème ?
Tu ne seras pas libre de tes choix – comme la fixation de tes tarifs… Et tu devras parfois payer pour accéder à toutes les fonctionnalités du site.
Autrement, tu peux t’orienter vers des Job Boards qui mélangent toutes les offres : CDD, CDI, stages et missions en freelance.
Cet article de Digitaweb en recense une bonne partie. À toi de consulter ces sites pour faire tes recherches.
Attention !
Lorsque tu tenteras de postuler aux offres de ces sites, n’imagine pas que présenter ton CV (comme ils le proposent) ou importer ton profil LinkedIn suffira à te mettre en avant…
Tu ne seras qu’une goutte d’eau dans l’océan des freelances.
Ce n’est donc pas ainsi que tu te feras remarquer.
Trouve tes prospects par toi-même
C’est (de loin) la solution que je préfère – et c’est celle que nous enseignons dans notre cours 1k1mois.
Certes, elle te demandera de faire plus de recherches…
Mais en te rapprochant de prospects en dehors des Job Boards, tu seras le seul à les contacter – et si tu sais les accrocher avec ton mail de prospection, tu gagneras par défaut.
Alors, trouve des sites et blogs d’entreprises directement via les moteurs de recherche.
Une petite astuce…
Cible les startups ayant fait de belles levées de fonds. Elles disposeront du budget pour t’embaucher.
Tu peux retrouver toutes les startups françaises sur la base de données Annuaire-Startups.pro.
Un dernier conseil…
Au fur et à mesure que tu passeras au crible les opportunités, je te conseille d’utiliser notre fichier Excel pour y ajouter tes prospects, suivre l’avancée de ton mail de prospection, mais aussi de ton mail de relance.
Télécharge ton fichier Excel et tes modèles de mails à froid ici.
Et mets à jour ton fichier régulièrement…
Il te permettra de juger les performances de tes mails de sensibilisation au fil du temps – et de les optimiser.
Maintenant, comment faire en sorte que ton mail de prospection arrive dans la boite d’un décideur ?
Étape 2. Trouve ton point de contact idéal
Lorsque j’essaie de décrocher un nouveau client, je ne tiens pas à perdre mon temps à convaincre un subalterne que je suis la personne idéale pour bosser pour son entreprise…
Par exemple : le standardiste, l’assistant-recruteur, l’assistant ressources humaines, etc.
C’est comme si je demandais à mon gardien d’immeuble l’autorisation de faire de gros travaux dans mon appart…
Ça n’a pas de sens.
Certes, ce subalterne connait sûrement certains critères de décision, mais il n’aura jamais le dernier mot…
Bref, ce point de contact est beaucoup trop hasardeux.
Je tiens donc à m’adresser directement à la personne qui contrôle la décision d’embauche.
Et c’est à elle que j’enverrai mon mail de prospection – d’autant plus qu’elle parle le même langage que moi.
En tant que spécialiste de contenu marketing (ou rédacteur Web freelance), le point de contact idéal dans l’entreprise que j’approche occupe généralement l’un de ces postes :
- Responsable contenu numérique
- Responsable/chargé de contenu marketing web
- Content digital marketing manager
- Content manager
- Marketing content strategist
- Coordinateur des contenus marketing
Je peux même taper plus haut avec l’un de ces postes :
- Directeur marketing
- Directeur marketing et communication
- Directeur stratégie de contenus
- Responsable e-marketing
- Responsable marketing produit
En clair, tu dois t’adresser à un point de contact faisant partie de la direction.
Voilà le type de personne qui aura son mot à dire pour t’embaucher.
Par exemple…
Si tu es designer Web freelance, ton point de contact idéal sera probablement :
- Directeur artistique Internet
- Web art director
- Directeur de création
- Directeur Internet
- Directeur de la communication
- Directeur de projet web et web mobile
- DSI (directeur des systèmes d’information), responsable informatique
- Directeur technique / des opérations
Si tu es développeur Web freelance, ton point de contact idéal sera probablement :
- Directeur des nouveaux médias ou des médias interactifs
- E-business manager
- Directeur des activités Internet
- Directeur de projet web et web mobile
- Directeur de projet digital ou numérique
- Responsable de projet web
- DSI (directeur des systèmes d’information)
- Directeur technique / des opérations (en agence)
Maintenant, tu me diras sûrement :
« OK. Mais parfois, tu ne peux pas trouver le contact de ce responsable… »
Vrai.
Dans ce cas, établis une première connexion (authentique !) avec une personne de rang inférieur dans l’organigramme de l’entreprise.
Si tu apportes une valeur ajoutée significative à ton email à froid, il t’introduira auprès de son responsable.
Même un simple rédacteur, designer ou ingénieur peut parfois faire l’affaire.
L’important, est que tu te connectes directement avec de vraies personnes en tentant de sauter le plus d’échelons possible.
Bien plus efficace que d’envoyer un mail de prospection sur la page contact d’un site d’entreprise.
Voici une technique qui fonctionne à merveille…
Utilise LinkedIn pour trouver ton point de contact idéal
1. Dans la barre de recherche principale, saisis l’intitulé du poste auquel tu souhaites te connecter.
Affiche les résultats pour les « Personnes » ayant cet intitulé (bouton vert).
2. Filtre les résultats en saisissant le nom de l’entreprise que tu cibles.
Tu peux le faire par le bouton « Entreprise actuelle » sous la barre principale, ou en cliquant sur « Tous les filtres » qui t’ouvrira une boite de filtres plus complète à droite de l’écran.
À partir de là, tes résultats seront hyper spécifiques.
3. Tu n’as plus qu’à choisir la personne avec le poste le plus pertinent dans la liste.
Par exemple, si je souhaitais décrocher Malt comme client, ma recherche ressemblerait à ceci :
Évidemment, cela fonctionne mieux avec les entreprises d’une certaine taille…
Si tu vises de petites entreprises, tu ne trouveras pas forcément de point de contact évident – voire pas du tout si elles n’ont aucun poste ou service dédié à ton domaine d’activité.
À l’inverse, si tu vises de très grosses entreprises, celles-ci pourront disposer de dizaines de points de contact potentiels différents.
Mais peu importe !
Tu trouveras assez facilement ton point de contact avec les petites entreprises (même sans LinkedIn).
Et si elles sont très grosses, évalue le meilleur choix possible dans les résultats que tu obtiens et passe à la suite rapidement – sans perdre des heures en recherche.
Étape 3. Obtiens l’adresse mail de ton point de contact
Tu disposes maintenant du nom de ton interlocuteur « idéal ».
Dans mon exemple avec le responsable communication France de Malt, celui-ci indique qu’il est disponible pour échanger en message privé sur son profil LinkedIn.
Pourquoi pas…
Mais je pars du principe qu’il vaut mieux passer par un mail plutôt que par une messagerie de réseau social.
Il est donc temps de trouver son adresse mail.
Pour cela, inscris-toi sur Hunter.
C’est l’un des meilleurs outils pour trouver des adresses mail rapidement et précisément.
Un compte gratuit te permet d’accéder à 50 recherches par mois. Ce qui est plus que suffisant si tu comptes envoyer des mails à froid très ciblés afin de maintenir un taux de conversion élevé.
Une fois que tu as saisi le nom du site Web de l’entreprise de ton point de contact, Hunter t’affichera la liste des adresses mail de toutes les personnes figurant dans sa base de données.
Perso, je n’ai rien trouvé avec « Malt.fr »… J’ai donc utilisé « Malt.com », et Hunter m’a fait ressortir les 10 premiers résultats sur les 35 dont il dispose.
Ensuite ?
Filtre les résultats en saisissant le prénom et le nom de ton prospect cible.
Neuf fois sur dix, tu obtiendras instantanément le mail de la personne que tu recherches.
Dans mon cas, l’adresse qui s’affiche obtient un « Score de confiance » de 90% :
Même si ton prospect n’est pas vérifié à 100%, Hunter te montrera les principaux formats d’adresses mail utilisés dans l’entreprise grâce aux autres noms issus de sa base de données.
Cela te donnera une précieuse indication de la structure la plus probable de l’adresse mail de ta cible.
Bref, tu avances.
Si Hunter n’affiche aucun résultat pour ta recherche ?
Essaye avec Voila Norbert.
C’est exactement le même outil.
De mon côté, il me confirme le même résultat avec 97% de taux de certitude :
Et si Hunter ou Voila Norbert ne te fournissent pas de résultat clair ?
Cet article te donnera 13 façons de trouver l’adresse mail d’une personne.
Dans tous les cas, sache que la grande majorité des adresses mail des entreprises sont basées sur le même format…
Tu connais déjà le nom, le prénom et le site de ton prospect. Tu peux donc simplement essayer d’envoyer ton mail de prospection avec ces 7 principales structures d’adresses :
- [Prénom]@entreprise.com
- [Prénom].[Nom]@entreprise.com
- [Prénom][Nom]@entreprise.com
- [Nom].[Prénom]@entreprise.com
- [Nom][Prénom]@entreprise.com
- [Initiale prénom][Nom]@entreprise.com
- [Initiale prénom][Initiale nom]@entreprise.com
Certes, c’est un peu fastidieux…
Mais c’est toujours mieux que rien.
Enfin, si tu te sens assez motivé pour tenter 46 formats d’emails possibles, télécharge cet outil de permutation d’emails et teste la validité de chacun d’entre eux sur un site comme Mailtester.
Tu es toujours avec moi ?
Super.
Maintenant que nous sommes sur la même longueur d’onde, voici où tu en es avant même d’avoir écrit une seule ligne de ton mail de prospection :
- Tu es convaincu que l’entreprise que tu contactes est susceptible d’utiliser tes services – et il semble qu’elle en ait besoin.
- Tu as trouvé le meilleur point de contact possible – celui qui décide de l’embauche d’un freelance.
- Tu tiens son adresse mail.
Maintenant, définis bien tes objectifs de prospection…
Comptes-tu arrêter d’envoyer des emails à froid une fois ton premier client décroché ? Ton deuxième ? Ton dixième ?
Bref, détermine quelle somme de travail tu es capable d’effectuer sans te surcharger – surtout si tu exerces ton activité en parallèle de ton job.
Ensuite ?
Tu es enfin prêt à utiliser mes modèles de mail de prospection…
Étape 4. Choisis ton modèle de mail de prospection et ton approche
Il est temps de passer à la science…
Comment rédiger un email à froid qui convertit ?
Avant tout, pour impressionner les prospects avec qui tu souhaites vraiment bosser, tu vas devoir aller au-delà de leurs attentes.
Alors, utilise les outils dont tu disposes sans te trouver d’excuses.
Prends mon exemple…
En tant que ghostwriter, j’évite de dévoiler le nom des clients pour lesquels j’ai travaillé… ce qui limite mon portfolio pour aider mes prospects à prendre leur décision.
J’utilise donc mes articles sur Slayne et les livres blancs que j’écris pour prouver mes compétences en marketing de contenu.
Bref, quelles que soient les armes dont tu disposes, utilise-les.
Mail de prospection exemple n°1 : « Votre expertise sur mon blog »
Ce premier exemple de mail de prospection s’adresse aux créateurs d’entreprises, aux influenceurs et aux startups.
Et je me sers de notre blog pour apporter de la valeur à mon prospect AVANT de lui demander quoi que ce soit en retour.
Voici comment ma stratégie fonctionne :
- Je demande à mon prospect de me fournir une citation ou un texte très court (bref, une petite contribution) que j’inclurai dans un prochain article avec le lien vers son site.
- Je publie mon article sur mon blog avec sa citation. Je promulgue l’article. Et cela génère du trafic sur son propre site.
- Je reviens vers lui pour le remercier d’avoir contribué à ma publication.
- Je mets en évidence les premiers succès que la publication a générés (nombre de partages sur les réseaux sociaux, trafic, commentaires, etc.).
En constatant ces résultats, certains me demanderont carrément si je peux les aider à créer le même genre de contenu pour leur blog.
Pour les autres qui ne me demanderont rien spontanément, je présenterai alors mes services (comme l’élaboration et la mise en œuvre de leur stratégie de contenu).
Certes, tous mes prospects ne seront pas forcément intéressés… mais avec cette méthode, mon taux de conversion de prospects en clients est extrêmement élevé.
Pourquoi ?
Parce que je leur fournis de la valeur ET je leur fais une démonstration en temps réel de ce que mon service est capable de leur apporter.
Voici une capture d’écran d’un exemple de mail de prospection que j’ai envoyé l’année dernière avec cette tactique (nom et détails floutés pour la confidentialité).
Celui-ci m’a rapporté 10 000 € sur 1 an :
Retrouve la structure de ce mail adaptable à ton propre business ici – ainsi que les 4 règles à respecter pour être sûr de son efficacité.
Remarque bien le contenu de mon mail :
Aucun lien promotionnel.
Aucune présentation de mes services.
Aucune demande pour savoir s’il cherche à embaucher un rédacteur.
Patiente…
Ton objectif est d’apporter un maximum de valeur à ton prospect et de lui montrer ce que tu vaux.
En t’introduisant ainsi, tu attires son attention d’une manière totalement différente de 99% des freelances – ceux qui envoient leurs mails à froid en demandant du boulot…
Tu ne lui fais pas simplement des promesses sur ce que tu pourras lui offrir. Et tu gagnes sa confiance.
Cela peut sembler simple, mais presque personne n’a la patience de passer par ce type de stratégie.
Voilà pourquoi tant de freelances perdent un temps monstre à écrire des mails à froid qui n’obtiennent jamais de réponse.
Certes, cela pourra te prendre des semaines pour décrocher une mission – et parfois cela ne se fera pas – mais cette stratégie décuplera tes chances d’obtenir des retours positifs.
La preuve…
Après avoir obtenu un petit texte du fondateur de l’entreprise que j’ai contacté, je l’ai inclus dans notre article, et il a été enthousiasmé par le nombre de visites qu’il a reçu en retour sur son site.
Nous avons eu plusieurs échanges dans lesquels il m’a dit vouloir également ce genre de résultats pour le blog de son entreprise (normal !).
Et il m’a même devancé en m’envoyant un dernier mail pour savoir si j’étais OK pour travailler avec lui :
Après une discussion rapide par téléphone pour définir ses objectifs et ma manière de travailler, nous nous sommes mis d’accord pour 2 articles par mois.
Et je bosse toujours avec lui aujourd’hui.
Mail de prospection exemple n°2: Le « brise-glace » de la recommandation
Qu’y a-t-il de plus efficace qu’un email à froid ?
Eh bien… un email chaud. ;)
Cette stratégie d’introduction convertit généralement plus rapidement que le premier modèle.
Et elle est plus directe. Pas besoin d’obtenir de contribution ni d’écrire un article de blog.
Je l’utilise pour démarcher les plus grosses entreprises – celles qui n’ont pas de point de contact clair avec qui me connecter individuellement au départ.
Cet exemple de mail de prospection est donc destiné aux directeurs et responsables des grosses boîtes – et non aux solopreneurs, fondateurs de petites structures, agences ou startups.
Le principe ?
Tu dois d’abord te connecter à un freelance, un partenaire ou un employé de l’entreprise.
Dans le cas de Haydée et moi, cette stratégie est parfaite lorsque l’entreprise a de nombreux rédacteurs web indépendants qui écrivent déjà pour elle.
Voici comment cette stratégie fonctionne :
- Identifie le freelance ou l’employé de l’entreprise et partage un travail récent qu’il a effectué sur tes réseaux sociaux.
- Envoie-lui un mail pour complimenter son boulot et lui signaler ton partage.
- Demande-lui à quel décideur tu dois t’adresser pour obtenir une mission dans sa boîte.
- Envoie un mail de prospection à ce décideur – que tu « réchaufferas » en nommant le freelance qui t’a conseillé de le contacter.
Bref, obtiens une recommandation pour t’introduire auprès de ton prospect.
Voici le mail de prospection qu’Haydée a envoyé pour établir une connexion rapide avec un confrère rédacteur web et obtenir le bon point de contact à qui elle a présenté ses services :
Moins de 3 heures plus tard, elle a eu sa réponse.
Normal, nous passons une bonne partie de la journée devant notre ordinateur. ;)
La voici :
Bien sûr, ce ne sera pas toujours aussi simple…
Mais Haydée a mis toutes les chances de son côté :
- En complimentant honnêtement le travail de ce freelance.
- En partageant son travail avec ses abonnés Twitter.
De plus, en l’amenant sur son fil Twitter pour vérifier son partage, elle lui a donné l’occasion de consulter nos publications.
Ainsi, ce freelance a pu juger de la pertinence de nos travaux pour savoir si Haydée était effectivement qualifiée.
Il a donc pu la recommander en toute confiance à l’entreprise sans risque de se discréditer.
Enfin, remarque qu’Haydée n’a pas sollicité de recommandation directe. Elle a simplement demandé des informations de contact.
Cela a permis au freelance de dire « Oui » beaucoup plus facilement – et même à lui donner les coordonnées du décideur, ainsi qu’à la recommander.
Ensuite ?
Voici le mail de prospection qu’Haydée a envoyé au décideur de l’entreprise (nom et détails floutés pour la confidentialité) :
Retrouve la structure de ces 2 mails adaptable à ton propre business ici – ainsi que les 4 règles à respecter pour être sûr de leur efficacité.
Remarque bien le contenu du mail d’Haydée :
Elle se met juste assez en avant pour générer la confiance de son prospect et lui montrer que son travail est pertinent.
Après avoir envoyé son email à froid (réchauffé) à ce responsable, celui-ci est revenu vers elle le lendemain, intéressé pour en savoir plus sur les idées qu’elle avait en tête.
Elle a envoyé quelques sujets d’articles et expliqué comment elle procédait concrètement pour promotionner les contenus et convertir leurs lecteurs – la véritable valeur ajoutée de son travail.
Finalement, le responsable lui a donné son vert.
Voici son dernier mail :
Après leur entretien téléphonique, Haydée et le responsable ont réglé les derniers détails pour lancer le boulot.
Les deux articles ont porté leurs fruits et aujourd’hui encore, elle écrit un article par mois à 800€ pour cette entreprise – 9 600€/an.
Bien sûr, elle a dû rédiger une proposition commerciale en béton pour obtenir ce contrat… Chose que tu devras faire aussi si tu veux facturer un tel prix.
Mail de prospection exemple n°3 : l’approche immédiate
Ce dernier exemple de mail de prospection est le plus direct.
Par expérience, c’est celui qui convertit le moins facilement. Car si ton prospect n’a pas besoin de tes services tout de suite, il refusera ou laissera ton mail sans réponse.
Malgré tout, la valeur que ce mail amène le rend assez efficace – en tout cas, bien plus que la plupart des mails génériques que les freelances ont l’habitude d’envoyer.
Voici comment il fonctionne :
- Identifie ton contact cible et obtiens son adresse mail.
- Trouve une de ses publications (pertinente) à partager sur tes réseaux sociaux – facultatif : mentionne son entreprise sur ton blog ou un blog pour lequel tu écris.
- Envoie ton mail de prospection en mettant en avant ton partage et ta mention.
- Propose ton aide sans parler explicitement d’embauche et demande à ton prospect s’il est prêt à en discuter avec toi.
De tous mes emails à froid, c’est celui où je me mets le plus en avant pour présenter mon expertise – et c’est le seul où j’incite mon prospect à travailler avec moi dès mon premier contact.
Mais en réalité, mon objectif est de trouver le bon décideur pour planifier un appel et présenter mes services plus en détail.
Voici le mail de prospection qui m’a permis de décrocher une mission récurrente à 2000€/mois pour la création de 4 articles mensuels :
J’ai envoyé ce mail très tôt le matin, et j’ai obtenu un retour le lendemain.
La personne qui m’a répondu était un collègue de celle à qui j’ai écrit (mon point de contact idéal). Et il a attaché l’adresse mail de mon premier interlocuteur en CC.
Voici son mail :
Résultat : nous avons discuté au téléphone. Je lui ai expliqué ma méthode, j’ai déterminé ses objectifs, et une fois que nous nous sommes mis d’accord, j’ai envoyé une proposition commerciale ultra personnalisée que mon prospect ne pouvait pas refuser.
Attention !
Le retour positif que j’ai eu n’est pas la réponse typique que tu recevras avec ce genre de mailing de prospection à froid.
Pour être honnête, je ne m’attendais pas à décrocher un contrat à 2 000€/mois avant mon entretien téléphonique.
C’est celui-ci qui m’a permis de comprendre les attentes, le budget et le prix que l’entreprise était prête à mettre.
En fait, mon prospect a mentionné qu’ils avaient déjà essayé de bosser avec des agences marketing, mais qu’ils n’avaient pas obtenu les résultats escomptés.
Ajoute à cela la taille de l’entreprise et j’ai compris qu’ils étaient prêts à payer grassement un freelance capable de leur apporter ces résultats.
Maintenant, pour une centaine de mails de prospection B2B de ce type envoyés, sache que j’ai reçu à peine 10 réponses qui ont débouché sur un accord positif dans le mois suivant mon premier contact…
Et ces emails à froid m’ont également demandé de faire pas mal de mails de relance.
Mais cette approche a un gros avantage…
Une fois que tu as envoyé ce genre de mail, même si tu n’obtiens pas de mission immédiatement, tu as la possibilité de rester dans la tête de ces prospects.
Pour ma part, je garde toujours un contact avec ceux qui semblent intéressés, mais pour qui ce n’est pas encore le moment de profiter de mes services.
Je continue à les promouvoir gratuitement, je leur envoie parfois une info de valeur – bref, je garde la flamme allumée…
Et cela mène souvent à une mission les mois suivants. Voir un ou deux ans plus tard.
Étape 5. Relance (toujours !) tes prospects intelligemment après ton mail de prospection
Devenir freelance t’expose à une autre vérité brutale :
Tu dois te battre pour te faire remarquer.
Eh non… il ne suffit pas d’envoyer un bon mail de prospection pour capter l’attention de tes prospects.
N’oublie pas que tu t’adresses à des gens extrêmement occupés – et qui reçoivent des tonnes de sollicitations.
En clair, si tu n’envoies pas un mail de relance aux prospects qui ne répondent pas à ton mail, tu n’iras pas loin (surtout à tes débuts).
Mais tu dois trouver le bon équilibre entre :
- Relancer mécaniquement tous les 2 jours au risque d’emmerder tes prospects.
- Ne pas relancer du tout parce que pour toi, pas de réponse = pas intéressé.
Comment je procède de mon côté ?
Simple…
Je planifie un suivi scrupuleux de mes mails de prospection. Et je relance autant de fois que nécessaire jusqu’à obtenir une réponse – peu importe si c’est un « Oui » ou un « Non ».
Si un prospect me dit qu’il a besoin d’un mois de réflexion pour me répondre, je le note dans mon agenda et je le recontacte au bout d’un mois pile.
Un autre petit truc efficace…
Je ne me contente pas de poser la même question dans chaque mail de relance. J’y ajoute toujours une petite touche ou un peu de valeur supplémentaire.
Alors, que dois-tu faire quand tu n’obtiens pas de réponse ?
Voici un plan que tu peux suivre à la lettre – et qui fonctionne très bien pour moi.
Envoie un mail de relance tous les 3 ou 4 jours ouvrables avec une approche différente.
Quand je dis « jour ouvrable », oublie l’envoi le week-end – ou bien ton mail de relance finira noyé dans la boite de ton prospect et n’attirera pas son attention le lundi matin.
Évite également le vendredi si possible.
Voilà comment procéder concrètement (chaque jour est un mardi, mercredi ou jeudi) :
▶ Jour 0 : Tu envoies ton mail de prospection premier contact.
▶ Jour 1 : pas de réponse.
▶ Jour 2 : pas de réponse.
▶ Jour 3 : Premier mail de relance. Clique sur « répondre » à la suite de ton mail de premier contact et écris un message très court (trop long = pas lu).
Par exemple :
Après avoir réfléchi davantage ces deux derniers jours, j’ai quelques idées supplémentaires qui me sont venues pour [l’aide que tu proposes à l’entreprise], et j’aimerais toujours en parler avec vous lorsque vous aurez un moment.
Seriez-vous disponible pour en discuter quelques minutes cette semaine ?
[Ton nom]▶ Jour 4 : Pas de réponse.
▶ Jour 5 : Pas de réponse.
▶ Jour 6 : Pas de réponse.
▶ Jour 7 : Deuxième mail de relance. Reste très bref. Et cette fois, demande s’il existe un meilleur point de contact auquel t’adresser.
Par exemple :
J’imagine que vous devez être très occupé. Y a-t-il une autre personne dans votre équipe qui serait plus susceptible de discuter avec moi de [l’aide que tu proposes à l’entreprise] ?
[Ton nom]▶ Jour 8 : Pas de réponse.
▶ Jour 9 : Pas de réponse.
▶ Jour 10 : Pas de réponse.
▶ Jour 11 : Troisième mail de relance. Mais cette fois, envoie ton mail de suivi à un autre décideur potentiel au sein de l’équipe de cette entreprise.
Par exemple :
Hello [Prénom],
J’ai contacté [nom de la première personne à qui tu as envoyé ton mail de prospection] la semaine dernière pour lui faire savoir que j’ai [partagé, présenté, mentionné quelque chose de pertinent] sur mon blog et mes réseaux sociaux. N’ayant pas eu de réponse, j’imagine qu’il est trop occupé en ce moment.
À tout hasard, sauriez-vous quelle personne de votre équipe serait la plus appropriée pour parler d’une collaboration concernant [Ton service] ?
[Ton nom]▶ Jour 12 : Pas de réponse.
▶ Jour 13 : Pas de réponse.
▶ Jour 14 : Pas de réponse.
▶ Jour 15 : Quatrième mail de relance. Ce mail est le même que ta deuxième relance, mais il sera adressé à ton nouvel interlocuteur.
À ce stade, tu as envoyé 3 mails à ton point de contact initial, et 2 mails à ta cible secondaire.
Perso, après 2 semaines de relances sans résultat, je choisis de ralentir considérablement la cadence.
Mais arrivé là, sache que 9 fois sur 10 tu obtiendras au moins un « Non ».
Tu n’as toujours pas eu de réponse ?
Attends 2 semaines complètes avant de relancer les deux personnes.
Comment gérer tes mails de relance ?
J’utilise deux outils distincts pour mes relances…
1. Je garde une trace de mes mails et suivis de mes prospects sur un fichier Excel.
Tu retrouveras un lien de téléchargement de mon fichier Excel personnel avec mes modèles de mail de prospection. Télécharge-les sur cette page.
Après, cela reste très manuel.
Alors…
2. J’utilise l’option de suivi de ma boite mail pour être tenu au courant de mes relances automatiquement.
Toutes les messageries possèdent une option de suivi.
Voici à quoi ressemble cette option sur Outlook :
Dans cet exemple, Outlook me signalera que je dois relancer mon prospect 3 jours après l’envoi de mon premier mail.
Cela me libère l’esprit pour envoyer de nouveaux mails de prospection à d’autres entreprises.
Enfin, si mes prospects relancés sur deux semaines me semblent toujours prometteurs :
- Je continue à partager leur contenu sur notre blog et nos réseaux.
- Je reviens vers eux une fois toutes les deux semaines.
- Et je me sers de ces nouveaux partages pour les attirer et les convertir.
Cette stratégie me donne régulièrement une nouvelle opportunité de leur montrer la valeur que j’apporte.
Bref, je n’arrête jamais de relancer, même si mes intervalles entre chaque mail de relance se font plus longs.
Et toi ?
As-tu un modèle de mail de prospection efficace à partager avec nous ?
N’hésite pas à le copier-coller dans les commentaires.
Et si tu souhaites un coup de pouce ou plus d’explications pour tes mails, demande-le ! Je serai ravi de t’aider. :)
En attendant, récupère mes modèles d’emails froids pour freelances à copier-coller (+ les mails de relance), ainsi que mon tableau Excel de suivi sur cette page.
Bonjour
Merci pour cet article et pour le travail fourni.
Si je comprends bien les trois modèles d’approches ce n’est pas pour un débutant ?
Mes modèles incluent effectivement des paramètres qui ne sont pas forcément accessibles à tous les débutants Mohamed. Par exemple, si tu n’as pas encore de site, de blog, de références solides ou de portfolio. Mais, comme je le dis dans l’article, chacun peut adapter ces modèles aux armes dont il dispose.
La clé de tous ces modèles est de fournir de la valeur et de prouver ton « expertise » AVANT de démarcher. Et tu peux le faire sans blog ou pages pros de réseaux sociaux…
Par exemple, tu peux partager le contenu d’entreprises ou de personnes sur tes profils de réseaux sociaux personnels. En fait, c’est une excellente manière de commencer à établir des relations avec certaines personnes/marques avec lesquelles tu souhaites te connecter. De cette façon, elles te reconnaitront ou se souviendront de ton nom quand il apparaîtra dans le mail froid que tu leur enverras.
Cela fonctionne aussi très bien avec la méthode de la recommandation (mail à froid 2).
Bref, je te conseille de reprendre les éléments qui fonctionnent pour toi dans chacun de ces 3 mails – oublie ce qui n’est pas encore à ta portée – et de les reconditionner pour créer un mail adapté à tes compétences et à ton style d’interaction.
Pour aller plus loin, pense aux façons dont tu pourrais fournir de la valeur dès le départ… Quel type de service proposes-tu à tes clients ? Tu as sûrement la possibilité d’extraire de tes plus gros livrables de petits échantillons capables d’offrir un exemple clair de la valeur que tu peux apporter.
Ton objectif est de donner à tes prospects un aperçu de ton travail (ou des résultats que tu génères) pour les accrocher et les enthousiasmer – ce léger avantage t’aidera à te démarquer des freelances qui ne démarchent qu’avec des discours fades.