Alors, elle a entamé une spécialisation en traduction juridique pour bosser en freelance. Et comme la plupart des indépendants, elle est allée chercher ses missions sur les plateformes de mise en relation. Sauf que, comme toutes les plateformes, ces « agences » proposent des prix très bas (8 centimes le mot).
Elle a donc rejoint 1k1mois pour apprendre à trouver ses clients en direct, savoir se vendre à sa juste valeur et augmenter ses tarifs…
Voici l’histoire d’Anna et comment elle s’y est pris pour réussir en freelance (actualisé en avril 2019)
Devenir entrepreneur ?
Voilà une question qui ne m’a pas effleurée à la sortie de l’université.
Je venais juste de finir un master de traduction en Italie.
Et poussée par mes ambitions, j’aspirais à de grands projets.
Mais pas dans mon domaine de prédilection.
Car l’université ne t’apprend pas à traduire correctement.
Je maîtrise pourtant le français, l’italien, l’espagnol et le néerlandais.
C’est simplement qu’à l’époque, cette expérience « scolaire » m’avait dégoutée de la traduction.
Alors, je suis repartie en Belgique (mon pays d’origine) pour trouver un poste d’attachée dans un cabinet ministériel.
Un travail dans lequel j’ai tenu 3 ans. Car…
À quoi bon végéter dans un taf qui ne te passionne pas ?
Mon esprit bourlingueur m’avait fait voir les injustices de ce monde. Et il me poussait à œuvrer pour une belle cause.
Je me suis donc investie dans la coopération internationale.
J’ai trouvé une ONG qui organisait des stages en Colombie. Et hop ! Me voilà partie pour une année en bénévole à Medellín.
Je me rappellerai toujours ce que mon chef de cabinet m’a dit lors de mon départ :
« Anna, le jour où tu sauras que la vie est faite d’argent tu avanceras… »
Une phrase que je n’ai pas prise en considération avant d’avoir des enfants.
En attendant, je me suis sentie vraiment utile et j’ai rencontré mon époux là-bas.
Malheureusement…
Quand les vicissitudes de la vie t’empêchent de te réaliser
Tu as beau t’évertuer à avancer, la vie est toujours là pour te mettre quelques bâtons dans les roues.
Ce n’est sûrement pas toi qui me diras le contraire. Car nous avons tous droit à notre pain noir durant notre parcours.
N’est-ce pas ?
Pour moi, ce fut une succession de désillusions…
Mon ONG m’a bien proposé de continuer à travailler pour elle. Mais manque de pot, deux évènements m’en ont empêchée :
- Le comptable a détourné une partie des fonds de l’organisation (allant jusqu’à se suicider après qu’on l’ait découvert).
- Le gouvernement belge a revu ses plans de financement des ONG à la baisse.
Résultat : mon ONG a fermé tous ses bureaux à l’étranger.
Fini le grand kiff de la coopération alors que je devais partir 3 ans en Équateur !
Et je me suis retrouvée avec un C4 à la main… le fameux formulaire belge qui met fin à ton contrat de travail pour toucher tes indemnités.
Mais je ne suis pas du genre à me laisser aller en vivant d’allocations. J’aspirais à une meilleure vie.
Alors, j’ai aidé un ami italien qui venait de mettre en place une crèche dont je me suis retrouvée directrice. Sympa !
Malheureusement, des problèmes de législation ont coupé court à cette nouvelle aventure.
Et me voilà revenue à la case départ…
Entre temps, j’ai donné vie à un garçon extraordinaire.
Mais qui dit enfant dit fin de la vie de bohème. Alors cette fois, c’est vers l’enseignement que je me suis tournée. Unique emploi me donnant les mêmes congés que ma progéniture.
Et j’ai atterri dans une école secondaire bruxelloise à enseigner le néerlandais en LV2 à des adolescents de 12/15 ans.
J’étais convaincue de pouvoir faire quelque chose d’utile dans ce monde… J’ai toujours aimé donner des cours et je pense encore qu’apporter quelque chose aux autres est une entreprise magnifique.
Cependant, mes espoirs ont vite été balayés.
J’ai découvert ce que l’instruction publique Belge avait fait de l’école : un système de promotion sans travail propre à la stagnation :
- Des programmes sans consistance, divisés en séquences d’apprentissage.
- Des passages d’office d’une classe à l’autre, sans validation d’acquis.
- Des restrictions budgétaires.
- Des problèmes de discipline non gérés attisant la violence…
Et j’ai donné des cours dans le vide à des élèves ne comprenant toujours pas après 8 mois que « een kat » voulait dire « un chat » en Néerlandais…
Alors que c’est la seconde langue du pays !
Une situation à laquelle je n’étais pas préparée et qui m’a asséné un sacré coup.
As-tu déjà vécu une situation similaire dans ton boulot ?
Personnellement, je me refuse d’y faire face pour le restant de ma carrière.
Du coup, tu cherches une échappatoire. Quelque chose qui peut redonner un sens à ta vie professionnelle.
Te former continuellement pour évoluer
Face à ce constat, j’ai commencé à penser sérieusement à mon avenir.
À ce que je pourrais faire en fonction de mes compétences en traduction pour m’ouvrir de nouveaux horizons et gagner de l’argent avec quelque chose qui me plait vraiment.
D’autant plus que j’entamais ma deuxième grossesse.
Je me suis donc tournée de nouveau vers l’apprentissage…
Vers une spécialisation en traduction juridique
C’est la première formation à laquelle je me suis inscrite.
Et elle m’a redonné goût en ce métier de traducteur.
Elle m’a appris des compétences essentielles que l’on ne m’avait pas inculquées à l’université. Comme la maîtrise des logiciels de traduction.
Chaque texte me permettait d’apprendre de nouvelles choses. De maintenir mon cerveau actif en faisant travailler ses deux hémisphères.
De quoi te préserver d’Alzheimer pour tes vieux jours. ;)
Et je me suis rendue-compte que ça me plaisait !
En tout cas, cela me plait beaucoup plus que d’enseigner le néerlandais de manière répétitive à des jeunes qui s’en foutent royalement.
Bref, j’ai su que je me donnerais une meilleure vie en tant que traductrice plutôt que professeure.
Ma fille fêtait ses 2 mois lorsque j’ai soumis mes examens finaux à l’université de Gênes.
Je ne te raconte pas le stress dans lequel j’étais après cette journée…
Normal, je m’étais inscrite à ce cours avec l’espoir de me construire cette vie riche. Une vie qui nous appartient à nous seuls.
Et j’ai eu mon diplôme !
Ma nouvelle existence professionnelle pouvait enfin commencer.
Enfin, presque…
Car pour avoir le droit d’exercer cette activité, tu dois être assermenté au registre des traducteurs juré.
Le problème ?
Cela faisait 2 ans que la Belgique n’avait pas organisé de passation de serment.
« En avril 2017 ! »
…M’a dit le tribunal de première Instance.
Mais avril fut repoussé à juin. Puis juin à septembre. Puis septembre à novembre. Pour m’entendre dire en octobre que ce serait finalement bon pour début 2018…
Bref, pour des raisons de restrictions budgétaires (oui, encore) il n’en savait foutrement rien.
Il fallait donc que j’avance de mon côté.
Heureusement que je disposais de mon profil sur la plateforme de traducteurs ProZ depuis ma sortie de l’université.
Afin d’assurer quelques missions pour des agences en parallèle de mon boulot d’enseignante.
Mais je tenais à me préparer pour la suite…
L’apprentissage du freelancing avec 1k1mois
C’est la seconde formation dans laquelle je me suis lancée.
Car comme peu de gens l’imaginent, créer et gérer son business en indépendant n’est pas inné.
C’est une compétence à part entière qui ne s’improvise pas.
Certes, je disposais déjà de mon idée profitable, mais je devais trouver la bonne méthode à mettre en place pour m’assurer des revenus récurrents.
J’ai donc décidé de rejoindre le cours de Haydée et Tony pour trouver mes clients en direct, savoir me vendre correctement et augmenter mes tarifs au fur et à mesure.
Tu retrouveras le canevas de leur stratégie dans le guide gratuit – Devenir freelance et réussir :
Pas évident de mettre les méthodes du cours en pratique, car sans mon assermentation, je ne pouvais pas encore démarcher directement ma cible principale : les cabinets d’avocat…
Mais peu importe !
Il faut savoir déterminer ses points forts et ses points faibles pour les améliorer à l’avance afin d’être fin prêt le moment venu.
Bref, il faut savoir anticiper. Et c’est ce que j’ai fait avec 1k1mois.
Ce qui m’a plutôt bien réussi ! Car j’ai profité des vacances scolaires pour me servir des préceptes du cours et gagner 1 300 € par mois en moyenne cet été.
Et j’ai continué à tabler sur l’avenir…
En prévision de cours en ligne avec Easy Class
Avec mon boulot de professeur, j’emploie beaucoup le tableau interactif pour lequel je crée des applications de gestion de vocabulaire. Je conçois également des vidéos pour expliquer la grammaire…
Et comme les cours en ligne sont de plus en plus prisés, pourquoi ne pas réutiliser ce travail que je fais aujourd’hui pour aider les personnes intéressées par l’apprentissage des langues via internet ?
Je me suis donc formée à Easy Class pour être capable de prodiguer des cours en ligne dans le futur.
Ainsi, je pourrai profiter d’une source de revenus complémentaire à la traduction.
Bien sûr, ce n’était pas pour tout de suite ! D’autant plus qu’il faut savoir commencer petit et développer son business au fur et à mesure.
Mais il est important d’être polyvalent, d’avoir plusieurs cordes à son arc.
Et grâce à toutes ces formations spécifiques, je sais maintenant que je dispose des armes nécessaires pour réussir ma vie en tant que freelance.
Quand l’entrepreneuriat te tend les bras
Arrivé là, tu dois sûrement te demander :
« Mais pourquoi me raconte-t-elle sa vie ? »
Parce qu’à travers mon expérience, je tiens à te démontrer que l’entrepreneuriat n’est pas uniquement une voie que l’on choisit par vocation ou parce que nos parents nous ont poussés à la suivre.
Il y a beaucoup d’autres raisons de vouloir sauter le pas vers l’indépendance.
De mon côté, c’est ce parcours difficile qui m’a poussée à devenir freelance en parallèle de mon travail.
La nécessité de sortir d’une impasse, d’aller chercher cette vie meilleure qui ne s’offrira à toi que si tu oses entreprendre.
Des motivations qui doivent en chatouiller plus d’un !
Finalement, les miennes sont plutôt simples :
Vivre là où je le désire
Quand mon ex-mari a quitté la Colombie pour me rejoindre en Belgique et qu’il a commencé à subir le climat du pays, il m’a dit :
« Tu sais, je ne resterais pas ici toute ma vie. »
Voilà qui laisse à réfléchir…
Et là, tu te dis :
« OK, partir en Colombie avec lui ne me dérange pas, mais uniquement avec un projet qui nous permet de vivre moi et mes enfants. Pour pouvoir leur payer de grandes écoles et rentrer en Europe quand nous le voudrons. »
Et peu importe si je suis séparée de mon mari aujourd’hui.
Car je ne suis pas faite non plus pour les latitudes du nord, à passer 10 mois sur 12 sous la pluie avec des pulls en laine sur le dos.
Je me vois plus en Italie, pays de mes racines. Mais comme l’économie n’y est pas florissante, j’ai tout intérêt à développer mon business de traductrice freelance de mon côté.
Jouir d’une certaine liberté
Outre cette envie de travailler d’où je veux, en tant que maman, je pense surtout au plus important : mes jeunes enfants !
Du coup, je veux avoir la liberté de travailler à la maison pour :
- Les lever tous les matins
- Les emmener à l’école ou à la crèche
- Et profiter d’eux comme il se doit quand ils rentrent
Bref, gérer mon temps de chez moi comme je l’entends. Et sans collègues ni élèves démotivants !
Gagner plus d’argent
En tant que fonctionnaire, un professeur ne gagne pas grand-chose…
Alors qu’en tant que traducteur tu gagnes plus.
Évidemment, quand tu as une famille, un prêt sur le dos, des factures et que tu vis seul, tu ne peux pas te permettre de dire tchao comme ça. Et je suis bien obligée de garder mon boulot à plein temps pour le moment.
Voilà pourquoi je parle de faire des traductions en parallèle de mon travail.
Pour me constituer une épargne qui me ferait tenir le temps de passer d’enseignante à traductrice à plein temps.
Une épargne qui me donnerait au moins 6 mois de sécurité, même si mes rentrées d’argent fluctuent, afin d’assumer ma famille le temps d’effectuer cette transition.
Entre 1 200 et 1 400 € par mois à la sortie de mes formations
Où en suis-je arrivée à la fin d’1k1mois ?
Comme tu l’as compris, en 2018, j’étais encore dans l’enseignement.
Mais cette activité de traducteur juridique me permettait déjà d’obtenir de bons compléments de revenu.
Car j’avais identifié…
Une « Niche » extrêmement profitable
Et ce pour plusieurs raisons :
1 – Elle résout un problème bien réel : beaucoup d’entreprises travaillant à l’international ou voulant s’implanter sur de nouveaux marchés ont besoin d’externaliser les traductions de leurs documents. Car elles n’ont personne pour le faire en interne.
2 – J’ai la chance de travailler dans une combinaison linguistique rare :
Du coup, nous sommes assez peu à proposer cela sur le marché.
3 – Ma spécialisation en droit réduit d’autant plus le nombre de prétendants capables de proposer leurs services dans cette branche spécifique et avec ces langues de prédilection.
Certes, en attendant ma passation de serment pour prospecter les cabinets d’avocats, je devais me contenter des agences de traduction trouvées sur ProZ.
Mais cette niche profitable me permettait d’obtenir des contrats sans trop chercher. Ce qui me suffisait largement aujourd’hui vu ma disponibilité réduite.
Alors, j’ai continué à accepter des boulots de traduction générique. Comme avec :
- ENI, une entreprise de carburant italienne.
- Ou Cool Blue, un e-commerce hollandais tenant à traduire ses ressources en français pour s’implanter en Belgique.
Et je profitais parfois de traductions juridiques déléguées par des agences assermentées de leur côté.
Des tarifs en passe de doubler
3 agences m’ont envoyé du travail régulièrement.
À force d’échanges par mail, des liens plus personnels se sont créés.
Et conquises par mon travail, elles font encore tourner mon CV.
Mais sur les plateformes, les tarifs sont très bas !
Ces agences t’offrent 8 centimes du mot histoire de faire leur marge bénéficiaire.
Un prix qui ne me permettait pas encore de diminuer mes heures de cours pour me focaliser sur ma nouvelle activité.
Et avec deux enfants en bas âge, un divorce sur les bras et un boulot à temps plein – le tout qui me monopolise énormément d’énergie – pas facile d’augmenter mes rentrées d’argent en freelance indispensables pour couvrir mes frais.
D’autant plus que sur les plateformes de traduction, les deadlines sont courtes et les projets sont assignés aux traducteurs qui répondent les premiers.
Difficile d’y répondre à temps quand j’étais en classe de mon côté.
Mais j’ai fait mon expérience et j’ai commencé à être connue grâce au bouche-à-oreille.
Résultats : j’ai atteint 1 200 et 1 400 € en juillet et en août 2017.
Pour exemple, cet été-là j’ai traduit 14 000 mots en 2 semaines :
14 000 mots X 0,008 € = 1 120 € pour 2 semaines de boulot
Et lorsque j’ai été assermentée, forte des méthodes apprises avec 1k1mois, j’ai démarché en direct pour doubler mes tarifs. Passant de 8 à 16 centimes le mot.
3 000 € net par mois un an plus tard
Durant l’année 2018 :
- Soit je bossais pendant les creux assez nombreux entre mes heures de cours.
- Soit je travaillais de la maison à partir de 4h du matin (oui, je suis une lève-tôt).
Les contrats fixes commençaient à s’enchaîner, et je comptais bien diminuer mes heures de cours à l’école.
Car je sais que tenir ce rythme toute l’année n’est pas facile.
L’enseignement demande pas mal de préparation et de corrections à la maison. Sans compter le mois sous le signe de la rentrée.
Je n’excluais donc pas de demander un congé parental pour me concentrer davantage sur mon activité.
Mais la vie en a voulu autrement…
En novembre 2018, j’ai été opérée d’un anévrisme au cerveau.
De telles circonstances te font encore plus penser à ton futur.
La bonne nouvelle ?
Depuis, je ne suis plus retournée en classe.
Et j’ai « profité » de mon invalidité pour développer mon activité.
Résultat :
Aujourd’hui, je facture 3 000 €/mois sans faute.
Un mal pour un bien.
Et je dispose de mon site internet Karma Traduction sur lequel je vends :
- Mes traductions de l’anglais, l’espagnol, l’italien et le néerlandais vers le français
- Des cours individuels et en groupe pour ces 5 langues, que ce soit pour la vie quotidienne ou pour le monde des affaires.
Car oui ! Je ne t’ai pas dit…
Comme les deux secteurs vont de pair, j’ai ajouté la finance à ma spécialisation en droit pour être plus compétitive.
Quand je te disais qu’il faut se former continuellement. ;)
Et lorsque je vois de plus en plus de travail tomber dans mon escarcelle, je peux t’assurer que je crois fermement en cette vie meilleure aujourd’hui.
D’autant plus que je peux accompagner mes enfants à l’école, aller les chercher et FAIRE CE QUE J’AIME !!
Bref, je suis satisfaite des choix que j’ai faits pour entreprendre.
Merci à ma ténacité et ma force de caractère qui m’ont permis tout cela (et merci aussi à 1k1mois !)
À moins que certains me disent que c’est surtout de vouloir sortir du merdier dans lequel je me trouvais qui m’a amenée là.
À toi de juger…
Car comme on le dit souvent :
C’est au pied du mur que l’on se bouge les fesses !
Mais je te conseille fortement de le faire avant.
Anna Croes par…
Lire d’autres témoignages d’étudiants 1k1mois :
➔ Comment Anne-Catherine gagne 1 800 €/mois tout en conservant son emploi à mi-temps et ses loisirs
Merci Tony, c’est justement ce que j’ai entrepris doucement mais sûrement. J’ai osé (oui, c’est le mot !) publier un article sur LinkedIn où j’ai découvert de belles personnes dont deux qui m’encouragent à écrire. Ce lundi 8 octobre j’ai passé un entretien pour un poste dans une autre collectivité (le CNFPT, ça te rappelle quelque chose ?) où il s’agirait d’aider les employeurs territoriaux à construire leur plan de formation, ce qui me permettrait d’acquérir de l’expérience dans la thématique formation/développement des compétences. J’ai mentionné dans mon CV mon Master débuté cette année (en management des RH) ce qui a intéressé le responsable RH et la chef de service car ils m’ont demandés si j’envisageais un jour d’aller bosser dans le privé, ce à quoi j’ai répondu que le choix de reprendre des études à mon âge (bientôt 40) n’était pas innocent ! Et quand on voit la tendance de fond qui apparaît (remplacer peu à peu les départs – retraites ou mobilités – par des contractuels), je me dis que je n’ai rien à perdre et tout à gagner à monter en compétences n’est-ce pas…
Salut ! Avec le témoignage d’Anne-Catherine, c’est celui que je lis le plus régulièrement car je comprends sa volonté de sortir d’un job qui ne lui convient pas puisque je vis la même chose ! Les articles de votre blog sont de vraies bouffées d’oxygène, ça me redonne la pêche quand j’ai le cafard et ça me fait dire « oui une autre vie est possible ! » (mais je me connais, j’ai souvent besoin d’un bon coup de pied au… pour avancer surtout me bouger !)
Je comprends qu’Anna et Anne-Catherine t’inspirent autant Alexandra.
J’ai été fonctionnaire jusqu’à mes 36 ans. Et bien que mon job ne me plaisait pas, je n’imaginais pas pouvoir en changer… même pour un autre boulot d’employé ! (C’est dire.)
Il m’aura fallu cette rencontre avec Haydée, découvrir son histoire et surtout, vivre au rythme de ses changements pour me rendre compte à quel point nous pouvons choisir la vie que nous voulons (et autant de fois que nous le voulons).
Oui ! Cela demande du temps, de la motivation, du travail, de la rigueur… voire quelques sacrifices. En somme, une bonne dose de courage qui, sans les rappels à l’ordre de Haydée, m’aurait parfois cruellement manqué. Bref, j’ai eu la chance de surfer sur sa vague. ;) Alors, quand je vois des femmes comme Anna ou Anne-Cat opérer ces changements seules et réussir, je suis en admiration devant elles (comme toi).
Maintenant, pour te bouger sur le long terme, il n’y a pas de secret : fais un petit pas à la fois vers l’activité que tu aimerais faire, un peu chaque jour, à ton niveau (mettre à niveau une compétence, créer un contact enrichissant, récolter une information précieuse pour tes choix, etc.). Peu importe, la grandeur de tes actions, c’est leur régularité qui compte. Et lorsque tu enchaines les petites victoires, ta motivation s’en voit décuplée.
Alexandra,
Merci pour ta réponse. Cela vient peut-être tard… Mais je persiste à dire que si l’on veut trouver son bonheur… c’est en créant son job. Il y a des hauts et des bas… Faut se relever, persévérer… Même en ces temps de COVID-19. Mais en fin de compte, cela vaut le coup!