Rien ne prédestinait Ando à devenir assistant virtuel en freelance.
Cette jeune maman de 2 petites filles vit à Madagascar. Sortie de l’IAE de Poitiers avec un Master comptabilité en poche, Ando était tellement passionnée qu’elle se voyait enchaîner avec un doctorat.
Mais la vie en a voulu autrement…
Enfin… elle a décidé de changer de vie professionnelle.
Car pour elle, rien n’est linéaire. Et lorsqu’il y a une déviation ou une opportunité, il faut savoir la saisir. Elle a donc décidé de rejoindre les étudiants 1k1mois pour apprendre à lancer son activité en freelance.
Voici comment elle a réussi à devenir assistant virtuel pour les Organismes de Formation.
Hello, je suis Ando, votre assistant virtuel.
Retrouvez-moi sur mon profil LinkedIn
Un assistant virtuel (AV) est un travailleur indépendant qui propose ses services à distance à des entreprises qui ont besoin d’externaliser certaines tâches administratives ou techniques pour se concentrer sur leur cœur d’activité.
Retrouve tous les types d’assistants virtuels, les tâches qu’ils peuvent effectuer et les tarifs qu’ils peuvent facturer dans cet article.
Le parcours d’Ando
Peux-tu nous parler du parcours qui t’a amenée à devenir assistant virtuel ?
Eh bien, après mes études, j’ai intégré une entreprise pour faire du contrôle de gestion. Je voulais vraiment faire carrière dans ce métier passionnant. Enfin, passionnant pour moi – pas pour la plupart des gens. Haha !
La prise de conscience
Au bout d’un an, j’ai eu ma fille ainée.
Pendant 9 mois, j’étais tout le temps malade…
Et ma vie de salariée est devenue compliquée.
C’est à partir de là que j’ai fait mes premières recherches pour devenir indépendante.
Quand j’ai découvert Slayne, j’ai lu les newsletters d’Haydée, j’ai fait les exercices de son cours gratuit sur l’Idée Profitable, 1k1mois m’a beaucoup attirée, mais je n’y croyais pas vraiment…
Et j’en suis restée là.
1 an plus tard, c’est ma fille qui est tombée malade (elle ne prenait plus de poids). Alors, j’ai fait une pause de 6 mois pour m’en occuper. Et lorsque tout s’est stabilisé, j’ai repris le travail pour devenir comptable trésorier.
J’y suis restée 2 ans.
La décision
En septembre 2020, j’ai eu ma deuxième fille.
Et c’est devenu encore plus compliqué !
Avec 3 risques de fausse couche, j’ai eu très peur pour ma vie. Sans compter que nous étions en pleine première vague du Covid.
Toutes ces choses tournaient dans ma tête, et ce fut le déclic. Je me suis dit :
« Ce n’est plus faisable ! Si je veux vraiment avoir la vie que je souhaite. Il faut que je trouve autre chose. »
Mon boulot ne me menait pas où je voulais… Je voulais voir grandir mes filles. J’avais un très grand besoin de liberté.
Et dès mon retour de congé maternité, je me suis fixé un objectif :
Fin 2021, j’aurais une activité qui me rapportera autant que mon salaire et qui me permettra de lâcher mon job.
OK, mais…
« Qu’est-ce que je peux faire ? »
J’ai donc refait les exercices des 7 leçons sur l’Idée Profitable, et…
Je n’ai toujours rien trouvé.
Le plan de la vente en ligne
Alors, je me suis lancée dans la vente en ligne en me disant que je quitterai mon job fin 2020 pour toucher ma prime.
La loi à Madagascar octroie aux femmes le droit de démissionner sans préavis et sans perdre leurs avantages au cours de leurs 15 premiers mois d’allaitement.
Je voulais profiter de cette période pour stabiliser cette activité. Et j’avais mis en place un plan d’épargne.
En faisant cela, je suivais les conseils d’Haydée :
« Ne lâche pas ton job comme ça sans savoir ce qui se passera après. »
Mais…
Quand tout part en vrille !
En juillet 2021, mon mari a attrapé le Covid, notre nounou est partie, et mon employeur m’a sorti un truc du genre :
« Trouve quelqu’un pour t’occuper de ton mari. »
Cerise sur le gâteau, alors que mon activité de vente en ligne commençait à bien fonctionner, mon fournisseur a réduit la qualité de ses prestations et m’a fait perdre beaucoup de clients. J’ai donc tout arrêté pour ne pas ternir mon image sur le Web.
J’ai très mal supporté cette période. Mais je me suis dit :
« C’est l’occasion, je reprends les choses en main. »
J’ai quitté mon CDI pour m’occuper de mes filles et de mon mari.
Et me revoilà à fouiner sur internet :
« Comment devenir freelance. Comment gagner ma vie en ligne. »
C’est alors que j’ai trouvé un atelier découverte pour devenir assistant virtuel freelance. J’y ai participé et j’ai découvert les métiers qui se cachaient derrière.
À partir de là, j’ai puisé dans nos économies pour suivre plein de formations.
Mais je n’avais toujours pas de clients.
Plusieurs mois sont passés, et…
Le grand saut
Un mercredi soir, tu m’annonces que tu fais un Webinaire gratuit. Et quand j’ai compris qu’1k1mois ouvrait ses portes, j’ai dit à mon mari :
« Je vais le faire ! »
Je vous connaissais depuis de 4 ans.
4 ans que je vous suis, que je lis vos contenus, que j’en parle autour de moi.
Je me suis dit :
« Si je ne réussis pas avec eux, je ne réussirai avec personne. »
Alors, même si nous n’avions plus beaucoup d’économies – même si j’avais du mal à y croire – je me suis inscrite à 1k1mois. C’était le 11 octobre 2021.
Sa niche
Tu as donc décidé de devenir assistant virtuel freelance, OK. Mais dans quelle niche exactement ?
Je me suis spécialisée dans l’assistance administrative et pédagogique pour les Organismes de Formation (OF).
Comme 1k1mois me l’a enseigné, il vaut mieux se concentrer sur une niche pour pouvoir communiquer avec un prospect ciblé et satisfaire ses besoins spécifiques.
C’est beaucoup plus efficace que de proposer tous types d’assistances au risque que personne ne veuille de moi.
Avec cette spécialisation, ma prospection est plus efficace, car mon prospect sait que je lui apporterai exactement ce qu’il recherche.
Ce qui ne m’empêche pas d’accepter d’autres types de missions lorsqu’elles se présentent…
D’ailleurs, je suis revenue dans ma zone de confort (la comptabilité) avec une très bonne occasion que je n’ai pas voulu rater. Mais je travaille essentiellement pour les OF.
Ses résultats
Quels résultats as-tu obtenus avec 1k1mois ?
1100€ deux mois pile après le début du cours
J’ai atteint l’objectif de mes premiers 1 000 € le 13 décembre. À vrai dire je l’ai même dépassé de 100 € :
Au début d’1k1mois, j’ai eu mon premier client. J’ai transformé ses vidéos en articles de blog – je lui ai facturé 200 € – et nous retravaillerons ensemble courant 2022.
Un second client (un OF certifié Qualiopi) m’a confié la gestion de ses formations sur Digiforma et EDOF – je lui ai facturé 900€.
Grâce à ce deuxième client, j’ai beaucoup appris sur ma niche – et sur la réalité du terrain. Sans compter que nous avions 5 à 10 demandes entrantes par semaine pour les formations.
C’est donc du long terme.
Mais…
Une réforme difficile à avaler
En 2022, un changement au niveau du Compte Personnel de Formation (CPF) a occasionné un grand nettoyage dans la profession.
Pour être éligible au CPF, un OF doit :
- Être certifié Qualiopi.
- Avoir une habilitation à former.
Mais avec la réforme, beaucoup de certifications n’ont pas été renouvelées et les OF concernés ont perdu leur habilitation.
Ce fut le cas de mon client…
Résultat : 0€ de CA en janvier et février. Nada, rien !
J’ai failli devenir folle !
Après avoir gagné 1100€, je me retrouvais à zéro les 2 mois suivants.
Heureusement, mon client lance une nouvelle formation. Il a monté une équipe et a choisi de me garder, tout en me confiant un nouveau rôle, celui de devenir son community manager.
Quand il m’a dit :
« Maintenant, tu es mon bras droit. Tu me donnes de bonnes idées. Je vais te présenter à toute mon équipe. »
…Ça m’a fait chaud au cœur.
1200€/mois à partir de mars 2022
En parallèle, je suis repassée en mode prospection sur LinkedIn. Et j’ai obtenu mon deuxième client Qualiopi !
J’ai fait de très belles rencontres sur ce réseau. Dont quelqu’un qui m’a aidée à retravailler mon profil et m’a poussée à intégrer les plateformes.
(Bon… je sais… toi et Haydée ne conseillez pas les plateformes avec 1k1mois… désolée. ;)
Il m’a convaincue de diversifier mes canaux d’acquisition de client. Et comme il était de très bon conseil, j’ai voulu tenter le coup.
Résultat : j’ai décroché une mission d’assistante comptable pour un cabinet canadien.
En cumulant ces 3 contrats, je peux atteindre les 1200€/mois.
Tout cela me permettra de dépasser l’objectif de 1000€/mois que je m’étais fixé pour début 2022, mais aussi de consolider en termes d’expérience.
Ce n’était pas encore idéal…
Mais il y a à peine 4 mois, je partais de zéro !
J’ai fait un sacré bout de chemin.
Et d’ici quelques mois – quand je n’aurais plus rien à prouver par rapport à mon expérience – j’augmenterai mon tarif.
Sans compter le bouche-à-oreille – mon premier client m’a fait une très belle recommandation – et le fait que mes clients veulent que je travaille à plein temps pour eux.
Sa motivation profonde
Pourquoi voulais-tu gagner ces revenus en freelance ? Quelle était ta motivation première ?
J’ai parlé à Haydée d’acheter un terrain et d’y construire ma maison, mais ma motivation est plus profonde que ça…
En fait, j’avais déjà un plan bien défini pour ma vie (le côté carré du comptable) :
- À 25 ans, je me marie.
- À 30 ans, j’ai tous mes enfants.
- Avant 35 ans, je veux ma maison (et une ferme).
- Puis je réduis mon temps de travail.
- Et je finis par faire plein de voyages.
Il fallait que je trouve le moyen d’atteindre mon objectif à chaque étape.
Mais si je restais trop longtemps dans le salariat, j’aurais ma maison à quel âge ? 45, 50 ans ? Et je pourrais voyager à 70 ans ?
Donc, c’était mort !
Tu comprends la logique ?
Si je voulais vraiment atteindre ce mode de vie dont je rêve, il fallait que je m’y prenne autrement.
Alors, j’ai fait mes petits calculs et je me suis dit :
« C’est possible d’y arriver en devenant indépendante. Alors, c’est parti ! Je donne tout pendant un an pour y parvenir. »
Une fois que mon mari et moi aurons notre ferme, nous serons plus stables. Nous pourrons commencer à investir pour l’avenir de nos enfants. Et ensuite, nous pourrons dépenser pour nos voyages.
Je rêve de visiter le Canada, le Japon, la France. Je rêve aussi de faire le tour de Madagascar et d’aller voir la mer qui me manque trop (nous sommes à 500 km de la plage).
Le terrain est donc la première pierre de notre édifice – la porte d’entrée pour vivre la vie que j’imagine.
L’objectif ultime serait de ne plus trop travailler après 40 ans. On planifie des voyages, on travaille un peu, on se fait plaisir… La retraite à 40 ans, quoi. Haha !
Bien sûr, il y a aussi le fait de pouvoir rester avec mes filles pour les voir grandir.
Toutes ces raisons me motivent à me donner au maximum – tant que j’en ai la force.
J’ai toujours ma petite feuille d’objectifs dans mon bureau. Et quand ça va mal, je la relis en me disant :
« C’est ça le deal. Je n’y suis pas à 100%, mais je l’atteindrai un jour ! J’aurai mon terrain, ma maison, et tout ce qui suit. »
Après, il y a une dernière motivation…
J’ai quitté mon CDI en juillet. Et quand j’ai rejoint 1k1mois, j’ai épuisé toutes mes économies. Je n’avais plus rien…
Mon employeur m’a bien recontacté pour des missions ponctuelles que j’ai acceptées puis il m’a proposé de reprendre le travail avec une augmentation, mais têtue comme je suis, je n’ai pas accepté de revenir.
Ma décision était sans appel :
« Il faut que je réussisse en freelance. Il n’y a pas d’autre option pour moi. Il faut que ça marche ! »
Je n’avais donc pas d’autres choix que de rebondir.
L’instinct de survie est un moteur puissant.
Ses plus grosses barrières
Quelle était la plus grosse barrière qui t’empêchait de réussir à devenir assistant virtuel freelance ?
J’en vois deux grandes…
Barrière n°1 : Je ne sais pas où commencer
L’idée de suivre un système étape par étape :
- Se connaitre.
- Se fixer des objectifs à court et à long terme.
- Choisir une idée.
- La tester et l’affiner.
- Préparer son activité.
- Et prospecter.
Tout ce cheminement et ses subtilités étaient totalement inconnus pour moi.
J’avais mes compétences en comptabilité, je savais écrire… mais je ne savais pas quoi faire avec ça.
Les premières fois, j’y suis allée comme une fleur en me disant :
« Où est-ce que je vais trouver des clients ? »
Mais des clients pour faire quoi ? Pour leur dire quoi ??
C’était ça mon problème : je ne savais pas qu’il y avait autant d’étapes et autant de choses à travailler en amont.
Toutes les formations que j’ai pu faire avant me montraient la technique :
« Voilà, tu t’inscris ici, tu fais ça, tu trouves les clients comme ça. Quand tu trouves des clients, tu fais comme ci ou comme ça. Et tu fais telle et telle tâche. »
Mais elles ne m’ont pas expliqué comment vraiment interagir avec le client, comment communiquer avec lui, comment vanter les avantages de mon service, les bénéfices à travailler avec moi, etc.
Barrière n°2 : L’état d’esprit de l’entrepreneur
Je n’avais pas l’esprit entrepreneurial.
En ce moment, tout le monde veut devenir freelance à Madagascar. C’est un peu la folie…
Et que font les gens ? Ils vont sur Facebook ou LinkedIn, ils se créent une page, ils publient des trucs – et pourquoi au final ?
Pour ne même pas savoir qu’il faut générer la confiance, créer une relation, parler des bénéfices au lieu de parler de soi, etc.
« Je gère votre agenda. »
Et alors ? Tout le monde peut le faire… C’est quoi ta différence avec les autres ?
Je l’ai fait (je plaide coupable). Je me mettais à raconter n’importe quoi sans rien comprendre du pourquoi ni du comment. Sans savoir ce que je pouvais vraiment offrir.
J’étais aussi perdue que ces gens-là. Je voulais faire comme tout le monde, je faisais des copier-coller en regardant ce que les autres faisaient et je me disais :
« Comment font-ils pour décrocher des missions alors que moi, je ne décroche rien ? »
« Comment font-ils pour que les gens les contactent alors que moi, personne ne me contacte ? »
Mais je n’avais simplement rien compris à cet esprit entrepreneurial…
Son grand déblocage
Qu’est-ce qui a changé cela après 1k1mois ? Quel est le changement le plus important qui t’a permis d’obtenir enfin des résultats – dans le sens : qu’est-ce que tu as fait différemment d’avant pour réussir ?
J’ai fait beaucoup de choses différemment…
Mais la première chose que j’ai changée pour pouvoir réussir n’est pas de « faire » – c’est de PENSER différemment !
J’ai acquis la façon de penser du freelance. Toutes mes actions découlent de ce nouvel état d’esprit.
Et ce mindset, je l’aurai toute ma vie !
C’est ça la grande force que m’a apporté 1k1mois.
Haydée et toi n’avez pas seulement partagé des techniques que l’on va appliquer à la lettre ou que l’on va copier/coller – mais un état d’esprit qu’on acquière, qu’on personnalise à son business, qu’on capitalise et qu’on garde sur long terme pour l’appliquer à toute sa vie.
Et ça, c’est le meilleur investissement que j’ai pu faire.
J’ai fait plein d’autres formations. La plupart t’enseignent une simple compétence ou quelque chose de ponctuel…
Tandis que je peux adapter les enseignements d’1k1mois à TOUT.
Tu peux avoir toutes les compétences du monde, cela ne sert à rien sans le bon état d’esprit !
Prends mon exemple.
En juillet, j’avais toutes les cartes en main pour me lancer en tant qu’assistant virtuel comptable. Mais alors… pourquoi je ne suis pas allée chercher des clients comme je le fais aujourd’hui ?
Tout simplement parce que je n’avais pas cet état d’esprit entrepreneurial.
Je ne savais pas comment faire :
- Je ne savais pas comment écouter les gens.
- Je ne savais pas comment comprendre leurs besoins, leurs peurs et leurs désirs.
- Je ne savais pas comment gagner leur confiance.
- Je ne savais pas comment communiquer.
- Je ne savais pas comment développer une relation avec mes clients.
Mais une fois qu’1k1mois m’a fait comprendre comment tout cela fonctionnait – et comment l’appliquer – je me suis dit :
« Je peux réussir dans ce que je veux ! Devenir assistant virtuel, community manager, aide-comptable. Peu importe en fait. »
Mon apprentissage ne se focalise pas sur une compétence, mais sur ce mindset et le système que tu mets en place autour – quelles que soient les compétences.
Quand j’ai décroché ma première mission, tout ce que j’ai fait c’est comprendre mon client, gagner sa confiance.
Aujourd’hui, je suis à la fois son assistant virtuel, son community manager et il m’a confié la mission de préparer son audit de surveillance pour garder sa certification.
Un autre exemple de cet état d’esprit…
Avant, je croyais qu’il fallait courir après beaucoup de gens pour débuter.
Et cela me faisait vraiment peur !
Sur LinkedIn, je voyais des gens qui écrivaient :
« Oh, moi j’ai facturé 5 clients, 10 clients. »
Et je me disais :
« Mais comment je vais faire pour trouver 10 clients ! C’est impossible ! »
Mais non !
Quand Haydée m’a dit qu’il valait mieux fidéliser et travailler avec les mêmes clients plutôt que d’aller en chercher de nouveaux perpétuellement, ça m’a totalement débloquée.
Tout ce dont tu as besoin, c’est de 3 personnes prêtes à te payer un bon prix, de les fidéliser – et la machine est lancée.
Sa recherche d’idée
Pour en revenir à l’idée, quand ils pensent rejoindre 1k1mois, la plupart des gens s’en inquiètent : ils n’ont pas d’idée et ne savent pas comment la trouver.
Comment ça s’est passé pour toi à ce niveau-là ? Comment as-tu géré cette recherche d’idée ?
Eh bien, j’étais face à deux pensées limitantes :
Le mythe de l’idée parfaite
Je pensais que pour être freelance il fallait trouver l’idée parfaite. Une idée qui allait fonctionner à 100% dès le départ.
Mais en fait, NON ! J’avais juste besoin de me lancer.
On ne trouve pas l’IDÉE comme ça. Il faut s’enlever ça de la tête. Trouver son idée de business en 2 jours, 3 jours, 1 semaine… non !
On se lance avec une idée initiale (même imparfaite) et on l’affine au fil du temps.
1k1mois permet de prendre une idée, de la tester, de la remettre en question, de l’améliorer, de la faire évoluer, ou d’en changer si besoin… mais toujours en s’appuyant sur les étapes de son système en toile de fond.
C’est ça le truc. Et ça a changé ma vie !
Le fait de me dire : « Je ne perds plus mon temps avec l’idée parfaite. J’en prends une, je vérifie mes hypothèses sur le terrain et j’ajuste en fonction » m’a beaucoup aidée pour aller de l’avant.
Et si ça foire ?
Ce n’est pas la fin du monde, je recommence.
Mais je suis toujours rassurée de savoir que je peux recommencer sans repartir de zéro à chaque fois. J’ai juste besoin de revenir en arrière dans mon système. Je repars à l’étape correspondante avec une autre idée et je valide.
Au pire, si j’ai besoin de recul je refais la prochaine session 1k1mois. Je n’ai rien à perdre, car j’ai accès au cours à vie.
Dois-je me marier avec mon idée ?
Bien sûr, au moment de tester mon idée, j’ai quand même flippé.
Mais après avoir cassé ce mythe de l’idée parfaite, Haydée a ajouté :
« Tu ne vas pas te marier avec ton idée. Si ça ne marche pas, tu en changes. »
Ça a fait tilt !
Moi, je croyais que j’étais mariée à la comptabilité et que je ne pouvais rien faire d’autre, j’ai compris que je ne devais pas me limiter.
Imagine…
Tu veux devenir community manager, tu fais tes démarches auprès de tes prospects et ils te disent :
« Je n’ai pas besoin d’un community manager, je veux un assistant virtuel administratif. »
Et imagine que 4 prospects sur 10 te disent ça…
Bah, tu deviens assistant virtuel administratif !
Si on veut bien t’embaucher pour ça, c’est OK. Tu commences à gagner ta vie en freelance et tu avises ensuite.
Comment j’ai changé d’idée en cours de route
Je ne me suis donc pas mariée avec l’idée de la comptabilité.
Très active sur les réseaux sociaux, j’ai choisi de m’orienter vers le community management pour les coachs et formateurs en parentalité et développement personnel.
Et je suis partie sur le terrain.
Mais après quelques entretiens, j’ai vite déchanté… sans pour autant me décourager. J’ai eu tellement de refus avant ça. Je ne te raconte pas le nombre de fois où j’ai pleuré dans les bras de mon mari en disant :
« Mais pourquoi les gens ne veulent pas travailler avec moi ! »
Mais ça, c’était avant…
Avec 1k1mois, j’ai pu parler avec toi et Haydée tout le temps. Et j’ai adoré votre franchise. Cela m’a remis les idées en place. Là où je me faisais beaucoup d’idées, votre partage d’expérience m’a beaucoup aidée. J’ai pu surmonter ces moments difficiles. C’est vraiment de grande valeur. Même si l’on m’avait coaché pendant des mois, je n’aurais pas réussi à obtenir autant de résultats.
Bref.
Lors de l’un de ces entretiens, mon prospect m’a clairement dit « non » pour le community management. Mais il m’a parlé de ce besoin croissant d’aide à la certification Qualiopi parmi les organismes de formation.
Il m’a dit :
« Les organismes de formation sont très discrets. C’est un petit univers où tout le monde se connait. Et une fois que vous rentrez dedans, vous pouvez vite vous faire une place. Mais les formateurs sont très méfiants. Ils préfèrent embaucher des personnes en présentiel qu’ils peuvent voir et contrôler. »
Cela m’a mis la puce à l’oreille.
J’ai donc fait des recherches et voilà ce que j’ai découvert :
Depuis 2 ou 3 mois, les formations pour devenir assistant virtuel pour les Organismes de Formation se multiplient.
J’ai pensé :
« Hum… Si autant de monde propose des formations là-dessus, Qualiopi en tête, c’est qu’il y a une forte demande et beaucoup de possibilités. »
Comme j’avais déjà une bonne base de connaissances dans ce domaine, j’ai mesuré les risques et je me suis dit :
« Je me lance là-dedans et je verrai bien. »
Voilà comment j’en suis arrivée à ma niche actuelle.
Tu connais la suite.
Son syndrome de l’imposteur ?
Beaucoup de gens bloquent en se disant : 1-Je n’ai pas d’idée d’activité. 2-Et même si j’ai une idée, je ne suis pas un expert du domaine pour pouvoir l’exercer.
Je suis curieux de savoir comment tu as su gérer ce problème du syndrome de l’imposteur… peux-tu me parler de cela ?
C’est vrai que nous ne sommes pas tout de suite experts, mais c’est dans la pratique que nous apprenons.
Si tu restes là à ressasser toute la théorie du monde, ça ne sert à rien. Tu ne deviendras pas expert en faisant plus de théorie.
Si tu ne commences pas à travailler avec un client, tu n’apprendras rien – et tu ne comprendras jamais ce qui se passe derrière.
C’est en communiquant avec les gens que tu vas comprendre de quoi ils ont vraiment besoin, comment répondre à ce besoin, et comment acquérir les compétences nécessaires pour y répondre.
C’est dans la pratique que tout se joue !
Même si tu n’as pas l’idée du siècle, même si tu n’es pas expert, il faut commencer.
Si tu veux vraiment devenir freelance, il faut accepter ça.
Et pour réussir, il faut accepter de prendre le risque d’échouer. D’où ma devise :
Bref, il ne faut pas se bloquer sur ce problème d’expertise.
En freelance, le plus important est de savoir mettre en confiance la personne en face de nous. Et il faut garder l’esprit pro : quand nous avons une mission, nous l’assurons à 100%.
Et si nous rencontrons un blocage ou un problème ? Nous communiquons avec notre client et il pourra nous comprendre.
Son action spécifique
L’une des choses qui revient souvent de la part des personnes qui nous contactent pour apprendre à devenir indépendant est le fait de pouvoir disposer d’un système cohérent – au lieu de partir dans toutes sortent d’actions aléatoires (blog, cartes de visite, pages pros sur les réseaux sociaux, etc.) – un système qui leur permet d’optimiser les différentes parties de leur business pour gagner de l’argent.
J’aimerais savoir si tu as un exemple à me donner sur la manière dont tu utilises maintenant ce système plutôt que de faire des choses aléatoires.
Les mails de démarchage à froid ne sont pas mon truc…
Je me suis donc concentrée sur les ressources 1k1mois où vous détaillez comment prospecter sur LinkedIn.
Je suis très à l’aise sur LinkedIn.
Tous les 2 jours, j’allais chercher toutes les publications sur Qualiopi pour les commenter et me rendre visible.
En agissant ainsi, j’ai décroché 5 calls.
Les 4 premiers sans suite… et le dernier a abouti à un contrat – mon troisième client.
En fait, 3 de mes clients sur 4 viennent de LinkedIn.
Sa plus grosse surprise
Qu’est-ce qui t’a surpris le plus dans 1k1mois quand tu as suivi le cours ?
Tellement de choses…
Mais ce qui m’a le plus surprise, c’est votre petit exercice sur les bénéfices :
« ET ALORS ? »
Lorsque vous avez expliqué comment mettre en avant les bénéfices de notre service – et non ses caractéristiques :
« Je suis assistant virtuel. »
« Et alors ? Quels avantages j’y gagne ? Quels bénéfices m’apportes-tu ? »
Cela a changé ma vision du business à vie !
Maintenant, à chaque fois que je vois des publicités Facebook qui se mettent à raconter un truc du style :
« Ce service ou ce produit a telles caractéristiques techniques. Cet écran fait 16 pouces. Il fait X centimètres, etc. »
Je me dis : « Et alors ? »
Quand j’ai commencé à appliquer ce principe avec mes posts LinkedIn, les gens m’ont demandé :
« Mais comment as-tu fait pour devenir aussi visible et pour décrocher des missions en si peu de temps. »
Je leur ai expliqué qu’il fallait d’abord se connaitre soi-même, et savoir ce que l’on apporte vraiment aux gens.
Mais j’ai remarqué que la plupart ne comprennent pas… ou ne veulent pas comprendre. Ils veulent juste savoir comment j’ai trouvé des clients.
Je leur dis alors :
« Si tu ne veux pas passer par là, c’est impossible ! »
Mais ils ne veulent pas faire ce travail. Ils veulent juste trouver le client et empocher l’argent.
Une autre chose m’a surprise après coup :
C’est le rythme que nous nous sommes imposé dans le cours.
Le fait de devoir respecter des deadlines – sans pour autant se mettre la pression – m’a transformée.
Sans le savoir, cela m’a préparée à mes prochaines missions.
Un dernier mot ?
Oui…
Nous avons un nom pour les étrangers qui vivent à Madagascar : les vazaha.
La plupart des vazaha nous considèrent comme inférieurs. Ils nous rabaissent. Ils sont souvent méchants avec nous… (pas tous, hein !).
Quand j’étais en entreprise, beaucoup de vazahas (j’en avais toujours un dans mon équipe) me rendaient la vie difficile. Très difficile !
Et quand je me suis dit que j’allais devenir freelance, j’ai eu très peur de revivre cela avec mes clients.
Je me suis dit :
« Dès qu’ils vont entendre Madagascar, ils vont me mettre une étiquette, me mépriser ou m’ignorer. Comment vais-je gérer cela ? »
Mais depuis que je suis freelance, j’ai une autre vision des étrangers. En fait, tous les gens que j’ai rencontrés – comme mes premiers clients – sont super gentils.
Haydée et toi êtes parmi les premiers que j’ai côtoyés. Et à chaque fois, je suis surprise de votre gentillesse et de votre bienveillance.
Bon… c’est vrai que vous êtes très directs quand on fait les cours. Haha ! Mais dans les coulisses, je suis très à l’aise avec vous et vraiment, ça change beaucoup pour moi. Rien que de se tutoyer… je n’aurai jamais cru ça possible.
Tout cela m’a beaucoup aidé à me préparer et à communiquer sans peur.
Devenir assistant virtuel en freelance a été un vrai parcours de combattant, mais vous étiez là pour m’accompagner et je pense que ça a fait le gros du travail.
Après, il y a encore beaucoup de contenu que je n’ai pas lu dans le cours. Par exemple, je ne suis pas encore au stade de :
- Comment faire pour augmenter ses tarifs.
- Comment faire quand le client n’est pas content.
J’ai écouté ces passages un peu rapidement. Mais je les réécouterai le moment venu, lorsque je devrai passer à la pratique. Et c’est super, car que je ne me sentirai jamais perdue. Et je ne n’aurais pas besoin d’un nouveau coaching pour tout ça.
Bref, je pense que j’ai tout ce qu’il faut pour mener à bien mon activité de freelance et atteindre mes objectifs.
Donc, merci beaucoup !
Ando Rabemanantsoa par…
Lire d’autres témoignages d’étudiants 1k1mois :
Interview super intéressante !
Ca donne envie de se lancer