As-tu déjà entendu un web-entrepreneur parler en sigles et termes marketing digital ?
Voilà ce que ça pourrait donner :
« J’ai check les KPI de ton CRM, et tes CTOR sont mauvais. Tu devrais faire de l’A/B testing sur tes CTA pour améliorer l’efficacité de tes funnels et augmenter ton ROI. »
Ouais…
你什麼都不懂,很正常
Chaque communauté a son jargon imbitable et ses codes secrets – le vocabulaire du business en ligne ne fait pas exception.
Et pour compliquer la chose, l’anglais y est omniprésent.
Mais derrière tous ces termes marketing digital se cache un trésor de concepts et de principes qui donneront du sens à ce que tu dois réaliser pour faire décoller ton entreprise en ligne.
T’es-tu déjà demandé comment savoir si tes mails sont bons ? Ton taux d’ouverture par clics est un moyen de le savoir.
Tu ne sais pas comment inciter les gens à s’inscrire à ta liste de diffusion ? Eh bien, je te présente la carotte.
Pourquoi devrais-tu avoir cette liste ? Parce que c’est l’un des meilleurs moyens d’engranger des leads et de maintenir une relation avec tes clients. (70% de nos revenus proviennent des emails que nous envoyons à notre liste.)
Bref, tu peux apprendre à parler en termes marketing digital.
Et plus tu le feras, plus les étapes pour démarrer et développer ton business en ligne commenceront à devenir évidentes.
Pour t’aider à démarrer, voici le glossaire du marketing digital (anglais / français) incluant les termes le plus courants qui ont tendance à paumer les web-entrepreneurs débutants.
Les termes marketing digital de base
Commençons par le commencement…
Digital marketing > Marketing digital
Également appelé marketing numérique, marketing en ligne ou webmarketing, il s’oppose au marketing traditionnel qui utilise des canaux hors ligne.
Par exemple, les panneaux d’affichage, les annonces dans les magazines, le publipostage ou les publicités télévisées.
Au fil des ans, la frontière entre le marketing traditionnel et le marketing numérique s’est estompée… car même les canaux traditionnels ont développé une composante numérique.
Web-entrepreneur > Entrepreneur Web
Il peut vendre :
- Des produits numériques
- Des produits physiques
- Du coaching
- Des offres de services
En fait, il n’existe pas de définition claire du web-entrepreneur dans le dictionnaire.
Ce terme général peut s’appliquer à :
- La jeune maman qui lance son e-commerce de produits pour bébés.
- L’étudiant qui démarre son activité de rédacteur Web freelance.
- Le retraité qui vend ses gâteaux en ligne.
Un web-entrepreneur, c’est toi avec ton projet et ta motivation.
Infopreneur
L’infopreneur peut donc être :
- Un blogueur
- Un influenceur
- Un podcasteur
- Un Youtubeur
Il est réputé pour son expertise dans son domaine et perçoit des revenus en conseillant son audience pour l’aider à progresser.
Mais il existe un autre type d’infopreneur…
Celui qui n’a pas d’expertise spécifique, mais qui vend les produits d’informations des autres en contrepartie d’une commission. En clair, il gagne sa vie avec l’affiliation.
Et rassures-toi, tout les infopreneurs ne sont pas comme celui-là :
Tu sais, celui qui te fait croire qu’il gagne des millions en bossant dans sa piscine « privée » pour que tu achètes ses produits.
Solopreneur > Entrepreneur solo
Certaines personnes s’épanouissent en travaillant seules, surtout au début. Tu n’es responsable que de toi-même et tu conserves un contrôle total sur ton travail.
En contrepartie, toute ton entreprise repose sur tes épaules, ce qui peut être parfois stressant.
Au fur et à mesure que l’entreprise d’un solopreneur se développe, il devra inévitablement évoluer s’il veut se développer davantage… En embauchant des employés ou en sous-traitant une part du travail à des freelances.
Niche
Ta niche regroupe donc deux composantes majeures :
- Ton marché cible (target market) : le groupe spécifique de clients à qui tu souhaites vendre.
- Ton offre de produit ou de services spécifique à ce marché cible.
Et ces composantes déterminent la façon dont tu te positionnes.
Imagine deux consultants en médias sociaux…
À ton avis, lequel obtiendra le plus de clients ?
- Le consultant qui montre à n’importe quelle entreprise comment accéder aux réseaux sociaux.
- Le consultant expert en algorithme Facebook qui aide les restaurants à créer une page pro réussie.
Le deuxième bien sûr ! Parce qu’il a ciblé son marché et ses services.
Lien utile : Comment trouver une niche rentable en web-entrepreneur et infopreneur
Customer avatar > Avatar client
L’avatar client répond à des questions basiques, mais importantes sur ton client, telles que :
- Ce sont des hommes ou des femmes ?
- Quel âge ont-ils ?
- Combien d’argent gagnent-ils ?
- Où aiment-ils passer du temps ?
- Qu’est-ce qui est important pour eux en ce qui concerne la façon dont ils dépensent leur argent ?
Créer ces avatars te donne une idée claire de qui sont tes clients, de ce qu’ils veulent et de la façon dont tu devrais leur parler.
Mais il y a BEAUCOUP mieux à faire que d’inventer ton avatar client pour répondre à ces questions…
Parle à de VRAIS clients et laisse-les te dire qui ils sont, ce qui compte pour eux et comment tu peux les aider.
Car en connaissant :
- Leurs espoirs et leurs rêves
- Leurs douleurs et leurs peurs
- Leurs barrières et leurs incertitudes
- Leurs objections
…Tu seras capable de leur parler directement avec ton contenu, ton marketing et tes publicités – en utilisant leurs mots exacts !
Lien utile : Comment interviewer tes prospects pour entrer profondément dans leur tête
Keywords > Mots clés
Par exemple, « infopreneur » ou « Qu’est-ce qu’un infopreneur » sont des mots-clés que nous pouvons utiliser dans un article expliquant pourquoi l’infopreneuriat est un excellent moyen de gagner sa vie en ligne.
Et si quelqu’un qui cherche à en savoir plus sur l’infopreneuriat tape « Qu’est-ce qu’un infopreneur » dans Google, il fera apparaître notre article en haut des SERP.
Le choix des mots-clés est donc un travail à faire avec le plus grand soin. Car tu dois savoir quels termes ton marché cible est susceptible de taper pour être sûr de l’atteindre avec ton contenu.
Lien utile : Recherche de mots-clés : comment faire. Le guide complet 2022
Conseil utile : Oui, travailler tes mots-clés est important. Mais n’en fais pas une obsession. Applique-toi surtout à créer du contenu de grande valeur pour tes lecteurs sans dénaturer ton contenu pour faire plaisir à Google.
Organic traffic (vs. Paid traffic) / Trafic organique (vs. Trafic payant)
Le trafic payant est le trafic que tu reçois sur ton site grâce aux publicités payantes (Google Ads, Facebook Ads, LinkedIn Ads, etc.).
Lien utile : Comment attirer du trafic organique vers ton site grâce à la promotion de contenu
Lead > Prospect
Obtenir autant de « leads » que possible pour augmenter ses ventes est l’un des principaux objectifs de toute entreprise.
Tu entendras donc des termes marketing digital tels que « génération de leads » ou « lead magnets » qui sont spécialement conçus pour atteindre cet objectif.
Lien utile : Comment gagner des tonnes de leads en dépassant une simple peur
Opt-in > Option d’autorisation
Par exemple :
L’opt-in est une obligation imposée par la loi LEN et par les recommandations d’application émises par la CNIL.
Pour résumer, tu ne peux pas envoyer de newsletters ou de mails de prospection à un particulier tant qu’il ne t’a pas donné son consentement préalable et explicite.
Cette obligation d’opt-in ne s’applique pas aux adresses email professionnelles.
On parle également de double opt-in…
Lorsqu’un visiteur s’inscrit à ta newsletter (opt-in), il reçoit un mail de confirmation d’inscription dans lequel il doit cliquer sur un lien de confirmation (double opt-in).
Par exemple :
Conseil utile : Je t’encourage vivement à utiliser ce double opt-in (que tu configures avec ton CRM) – autant pour le respect de tes abonnés que pour filtrer les faux mails.
Copywriting (vs. Content writing) > Copywriting (vs. Rédaction Web)
Dans sa forme la plus simple, la « copy » (copie) est le contenu écrit que tu vois sur les sites Web, les publicités, les livres, les magazines ou les emballages – par opposition aux images ou aux vidéos.
Mais il existe une différence significative entre le copywriting et rédaction Web…
Un copywriter écrit des textes pour les pages principales d’un site (accueil, à propos, produits, services, etc.), les landing pages, les pages de vente et les séquences de mails marketing.
Un rédacteur Web écrit des textes pour les articles de blog, les newsletters, les podcasts, les scripts vidéo et les publications sur les réseaux sociaux.
Tu devras donc maitriser ces deux types de rédaction pour faire décoller ton business en ligne.
Lien utile : 32 conseils excentriques pour être un meilleur rédacteur Web
Tracking link > Lien de suivi
Il est extrêmement important de déterminer où une entreprise doit investir son temps et son argent à des fins de marketing, et cela montre le succès (ou l’absence de succès) des campagnes de marketing.
Par exemple, tu peux avoir un lien de suivi dans une newsletter qui renvoie à un article que tu as écrit :
Si 100 personnes ont cliqué sur ce lien de suivi, tu auras des données indiquant que ce lien a attiré 100 visiteurs supplémentaires sur ton article.
Cart abandonment > Abandon de panier
L’abandon de panier est problématique, car cela signifie que ton client a franchi l’obstacle initial de la décision d’achat, mais qu’un doute ou une objection l’a ensuite arrêté avant d’effectuer l’achat final.
Tu peux faire deux choses avec les abandons de panier :
- Envoyer un mail amical à ton client pour lui rappeler qu’il a un produit dans son panier (au cas où il prévoyait de l’acheter, mais qu’il a oublié ou que quelque chose l’en a empêché).
- Si ton mail de rappel ne change rien, envoie un petit sondage à ton prospect pour tenter de comprendre quelle est la raison de son abandon. Ainsi tu pourras essayer de répondre à cette objection avec tes prospects suivants.
Termes marketing digital liés aux stratégies et techniques
Télécharge le Guide Ultime pour démarrer une entreprise en ligne – il t’enseignera la stratégie globale pour créer ton business en ligne et passer de 0 à +50 000€ en quelques mois (cas concrets à l’appui) :
Idea validation > Validation d’idée
C’est la toute première étape par laquelle une entreprise en ligne DOIT passer.
Ce processus (émotionnellement difficile) de validation te permet de confirmer – ou d’infirmer – qu’il existe bien un marché payant pour ton idée.
Pour ce faire, tu dois parler avec tes prospects – où qu’ils soient – et t’immerger profondément dans leur tête pour en savoir plus sur leurs espoirs, leurs rêves et leurs problèmes afin de savoir comment tu peux les résoudre.
Mais soyons francs…
Cette immersion peut apporter son lot de douleur et de déception. Et elle constitue souvent un énorme obstacle pour les débutants. Mais ne fais surtout pas l’impasse dessus, car – je t’en fais le serment – le jeu en vaut 1000 fois la chandelle !
Lien utile : Comment découvrir ce que tes prospects désirent plus que tout
Bootstrapping > Amorçage
Le nom « bootstrapping » (se tirer par les bottes) fait référence au baron de Münchhausen qui serait sorti seul d’un marécage en tirant sur les boucles de ses bottes. Bien qu’au départ, on parlait de tirer sur sa natte pour sortir de l’eau :
Oui, l’opération est physiquement impossible…
Mais il est très possible de démarrer ton business en ligne en bootstrapping – et plus particulièrement en solopreneur avec la vente de produits d’information (cours en ligne, ebook, etc.), qui coûtent très peu en termes d’investissements financiers.
Inbound marketing > Marketing entrant
Cette stratégie vise donc à faire venir le client vers toi.
L’inbound marketing s’oppose à la stratégie traditionnelle d’outbound marketing (marketing sortant) où c’est toi qui vas solliciter les clients à travers – par exemple – la publicité, les appels à froid ou la prise de contact lors de salons professionnels.
Pour mettre en place une stratégie d’Inbound marketing, les quatre grandes étapes de l’entonnoir sont :
- Attirer
- Convertir
- Conclure
- Fidéliser
Dans un monde idéal, nous devrions tous nous concentrer sur l’inbound marketing pour « être trouvés » par nos prospects, attirer le bon type de clients et les faire avancer dans notre entonnoir de vente.
Content Marketing > Marketing de contenu
Comme tu peux le voir ci-dessous, le marketing de contenu s’applique également à mettre en place la stratégie de promotion de tes contenus.
Car produire du contenu c’est bien, mais si personne ne le lit ou ne le relaie, cela ne sert à rien…
Le marketing de contenu est un excellent moyen de développer une relation de confiance avec tes prospects. Car ils apprennent à te connaître et à t’aimer à travers le contenu que tu crées.
Cette relation te permet d’établir un lien avec eux. Ils te considèrent favorablement et, plus important, ils croient en ton intégrité.
Puis, au fur et à mesure que tu lances tes produits ou services, ils sont plus à l’aise pour faire affaire avec toi.
Lien utile : Comment créer la meilleur stratégie de contenu grâce la technique du « Contenu Central »
Search Engine Optimization (SEO) > Optimisation pour les moteurs de recherche
L’objectif du référencement est donc de faire en sorte que ton site Web apparaisse le plus près possible du haut d’une recherche Google.
L’optimisation de ton site, de ses pages Web principales et de son contenu pour les moteurs de recherche est un excellent moyen d’attirer des prospects vers ton entreprise.
Marketing automation > Automatisation des tâches marketing
Et plus concrètement ?
Tu peux automatiser l’envoi d’emails, de sms, la segmentation de tes contacts, ton lead scoring ou ton lead nurturing.
Par exemple…
- Lorsqu’une personne s’inscrit à ta newsletter, elle reçoit automatiquement un mail de bienvenue.
- Lorsqu’elle télécharge ton lead magnet, elle reçoit automatiquement une séquence de mails ciblés en fonction de son intérêt, à un intervalle défini.
- Lorsqu’elle abandonne un panier, elle reçoit un mail de relance automatique.
- Le jour de son anniversaire, elle reçoit automatiquement un SMS.
Ainsi, un élément déclencheur (trigger) va engendrer le lancement d’un scénario (workflow) préalablement défini par un ensemble de conditions et en fonction du comportement de l’utilisateur.
Le marketing automation te permet donc d’avoir une communication personnalisée, structurée et percutante.
Bien sûr, mettre en place ces automatisations nécessite un outil : le CRM.
Lien utile : La boite à outils de l’entrepreneur en ligne
A/B testing > Test A/B
L’A/B testing est une pratique courante du marketing digital, et elle peut être effectuée sur toutes sortes d’éléments :
- L’objet ou le corps d’un email
- La couleur d’un bouton, son emplacement ou son texte
- Le contenu textuel ou le design d’une page Web
- Le titre d’une publicité Facebook…
En clair, tu crées deux versions de ce que tu souhaites tester – une version A et une version B – tu les diffuses et tu analyses laquelle des deux fonctionne le mieux :
Si l’option A fonctionne mieux que l’option B (par exemple, si l’objet A de ton mail incite plus de personnes à l’ouvrir que son objet B), c’est celle que tu choisiras de diffuser à la totalité de ton audience – ou sur le long terme.
Conseil utile : Lors de l’exécution d’un test A/B, assure-toi de limiter le nombre d’éléments que tu modifies dans chaque version. Sinon, il te sera difficile de comprendre exactement pourquoi une version fonctionne mieux que l’autre.
Beta test > Test bêta
L’idée est de donner accès à tout ou une partie de ton produit ou service à un échantillon de ta cible pour qu’elle le « teste » avant son lancement officiel.
C’est ce que nous faisons avec chacun de nos cours en ligne :
- Nous créons le pilote du cours – une version « light » de la version finale.
- Nous proposons cette version à un prix réduit.
- En contrepartie, nos étudiants « bêta testeurs » doivent nous faire des retours constructifs sur le cours.
- Nous apportons les corrections et modifications nécessaires en fonction des feedbacks recueillis.
- Et nous vendons le cours optimisé à tout le monde.
Cette pratique te permet également de valider ton offre avant de la construire intégralement. Ainsi, si personne n’achète ta version pilote, tu n’auras pas perdu trop de temps à créer sa version intégrale pour rien.
Conseil utile : Comme c’est une version bêta et que tu souhaites que ses utilisateurs t’aident en donnant leur avis, il est courant de l’offrir à un prix extrêmement réduit par rapport au prix total. Mais prévois toujours de facturer quelque chose pour tester la certitude de paiement de ton idée.
Launch (vs. Evergreen) > Lancement (vs. Permanent)
Ce processus de lancement se produit donc de manière sporadique – une ou plusieurs fois au cours de l’année – la fréquence de lancement étant une question de préférence ou de stratégie.
Par exemple, nous ouvrons les portes de notre cours en ligne 1k1mois pendant 10 jours, une à deux fois par an maximum.
Et lorsque mes potes me proposent de faire une soirée durant cette période, je leur réponds :
« Désolée les amis, je suis au milieu du lancement de notre cours cette semaine. »
La stratégie inverse est appelée « Evergreen ».
Le terme evergreen est également utilisé pour des éléments de contenu indémodables, qui ne sont pas sensibles aux saisonnalités ou aux tendances.
Par exemple, un article de blog evergreen est un contenu constamment pertinent – ou intemporel – car il est toujours recherché sur les moteurs de recherche ou par les lecteurs.
Il peut s’agir d’articles « comment faire » (Comment trouver la meilleure idée de business), de critiques de produits ou des conseils pérennes.
Lien utile : Comment réussir son lancement avec une séquence de mails et une page de vente
Affiliate marketing > Marketing d’affiliation
Lorsque les gens vendent tes produits en ton nom auprès de leur audience, ils deviennent tes affiliés.
Tu peux également devenir affilié d’autres entreprises et vendre leurs produits auprès de ton audience pour gagner des revenus supplémentaires.
Par exemple : nous reversons 40% du prix total de nos produits Valide & Vends, 1k1mois et Tuto Micro à nos affiliés.
Conseil utile : Pour gagner beaucoup d’argent avec l’affiliation, tu dois disposer d’une GROSSE audience qui te fait confiance. Car seul un micro pourcentage de celle-ci achètera ton produit affilié.
Termes marketing digital liés aux briques de ton business en ligne
Lancer un business en ligne rentable nécessite de mettre en place 3 Systèmes essentiels. Et chaque Système comporte ses briques pour devenir fonctionnel.
Voici les principales briques dont tu as besoin…
Funnel > Entonnoir
Un entonnoir marketing est le parcours d’achat de tes clients – ou une série d’étapes que tu souhaites qu’ils franchissent dans le but ultime de les amener à faire quelque chose de précis :
- Acheter un produit ou un service (entonnoir de vente)
- Remplir un formulaire (entonnoir de conversion)
- Passer un appel
Il est nommé ainsi pour sa ressemblance avec la forme d’un véritable entonnoir :
Remarque comment il se rétrécit à mesure que tu descends.
C’est dû au fait qu’il devient de plus en plus difficile de persuader tes prospects de réaliser l’action suivante souhaitée (mais ceux qui le feront deviendront probablement des clients à vie).
Le terme marketing digital « entonnoir » s’applique également aux séries d’emails qui guident ton prospect à travers différentes étapes pour devenir client ou réaliser une action spécifique.
On parle alors d’Email Funnel.
Lien utile : Comment créer un entonnoir de vente par emails VRAIMENT efficace
Content > Contenu
- Tes textes, audios, vidéos et illustrations publiés sur ton site Web
- Tes mails de newsletter.
- Tes publications sur les réseaux sociaux
- Tes podcasts
- Tes vidéos YouTube
Il s’agit de l’élément phare de l’Inbound Marketing.
Ces publications ont pour objectif d’attirer de nouveaux visiteurs sur ton site, et de susciter leur intérêt, voire leur engagement.
Certes, à terme ce contenu sert à générer de nouvelles ventes, mais dans le domaine de l’Inbound Marketing, le terme marketing digital de « contenu » caractérise les publications informatives ou éducationnelles plutôt que des articles ou des posts purement publicitaires.
Lien utile : Comment éviter le cycle infernal de la création de contenu en cassant un simple mythe
Editorial line > Ligne éditoriale
Tout comme la charte graphique guide le webdesigner dans la création d’un site Web, la ligne éditoriale permet de guider le rédacteur dans la création de contenus.
- Elle précise les thématiques à aborder, sous quel angle, et sur quels canaux de communication.
- Elle indique également les bonnes pratiques et les termes à éviter.
- Elle permet d’avoir une communication cohérente sur toutes les plateformes.
Ta ligne éditoriale reflète donc ton business et ta marque.
Par exemple, une entreprise spécialisée dans le mobilier de maison publiera plutôt des ateliers DIY, des astuces déco ou de nouvelles tendances sur son blog et ses réseaux sociaux.
Lead magnet > Aimant à prospect
Également appelé « carrot » (carotte), un lead magnet est très souvent un petit produit numérique gratuit à télécharger :
- Un ebook
- Une vidéo
- Un webinaire enregistré
- Un fichier audio…
Mais cela pourrait aussi être un code promo.
En fait, le format de ton lead magnet n’a pas d’importance tant qu’il est assez irrésistible aux yeux de ton prospect pour qu’il te donne ses coordonnées.
Et c’est le moyen le plus efficace de faire grandir ta liste d’abonnés.
Lien utile : Comment créer le lead magnet parfait pour maximiser le taux d’inscription à ta newsletter
Landing page > Page de capture
La landing page peut être appelée de bien des manières :
- Page d’inscription ou d’autorisation (opt-in page)
- Page d’atterrissage
- Page de destination
Quel que soit son nom, elle est toujours centrée sur une offre précise dédiée au passage à l’action. Et du fait de son objectif de conversion, sa construction est spécifique tant d’un point de vue visuel que rédactionnel.
Pour inciter l’internaute à donner son adresse mail, la landing page propose très souvent l’accès à un lead magnet.
Son élément le plus important est donc le formulaire d’inscription qui permet d’obtenir les coordonnées du visiteur.
Tu retrouveras également le terme « Squeeze Page »…
La squeeze page est une landing page sans menu de navigation et avec un appel à l’action (CTA) unique. La seule option du visiteur étant de cliquer dessus ou de fermer la page. Ainsi, rien n’est susceptible de le distraire.
Lien utile : Les 4 meilleures manières d’insérer tes formulaires d’opt-in sur ton site
Call to action (CTA) > Appel à l’action
Les appels à l’action se retrouvent dans tes landing pages, tes pages de vente, tes webinaires, ou à la fin de tes mails.
L’exemple le plus courant d’un appel à l’action est un bouton dans lequel tu écriras :
« Acheter maintenant »
« S’abonner maintenant »
« Télécharger »
« Regarder la vidéo »
« Écouter le podcast »
Après, à toi d’être plus créatif au niveau de tes appels à l’action…
Tu peux également annoncer tes CTA à voix haute. Par exemple, dans les stories Instagram ou les vidéos YouTube :
« Aimez, partagez et abonnez-vous. »
Chaque fois que tu souhaites que ton public « clique ici », c’est ton appel à l’action qui fait le taf.
Newsletter > Lettre d’information
Bien sûr, ta newsletter a également une vocation commerciale.
Ainsi, elle te permet de présenter tes produits et services, ou d’informer tes abonnés de certaines promotions et opérations commerciales spéciales.
C’est un moyen rapide et quasiment gratuit d’atteindre un grand nombre de prospects et d’augmenter les ventes, en fonction du nombre d’utilisateurs enregistrés dans la base de données.
Car, comme les meilleurs webmarketeurs le disent si bien :
L’argent se trouve dans ta liste d’emails.
Conseil utile : Bien que ces communications liées à tes ventes soient un facteur important de la newsletter, considère-la comme un excellent endroit pour renforcer l’engagement et tes relations avec tes abonnés AVANT de chercher à leur vendre quoi que ce soit.
Lien utile : Pourquoi ta newsletter et ta liste d’abonnés sont le pouls de ton entreprise en ligne
Webinar > Webinaire
Également appelé séminaire en ligne ou masterclass, le webinaire est l’un des moyens les plus redoutables de rassembler des prospects et de les convertir en clients.
Information product > Produit d’information
Les exemples les plus populaires d’infoproduits sont les ebooks et les cours en ligne payants.
Ce sont généralement les produits numériques les plus prisés par les entreprises en ligne en raison de leur faible coût, de leur facilité de maintenance et de leur capacité à rapporter beaucoup d’argent (en supposant que tu aies le bon produit et la bonne idée).
Mais ils peuvent prendre beaucoup d’autres formes. Par exemple :
- Manuels
- Services d’abonnement
- Logiciels et services en ligne (y compris SaaS)
- Sites d’adhésion
- Documents du concours
- Chansons ou sonneries
- Rapports ou études de marché
- Application mobile
- Modèles
- Magazines numérisés
- Ouvrages et Articles
- Codes sources, Scripts
- Images, photos ou icônes
Comme tu peux le remarquer, cette définition s’applique également au lead magnet – à la différence près que celui-ci est un produit d’information gratuit.
Lien utile : Comment créer le meilleur infoproduit payant pour ton business
Minimum viable product (MVP) > Produit minimum viable (PMV)
Quels sont les objectifs d’un MVP ?
- Économiser tes efforts sur la conception de l’offre.
- Capter l’attention des clients.
- Tester et valider tes idées avec un risque minimum.
- Obtenir des commentaires pour améliorer ton produit avant son lancement réel.
- En apprendre un maximum sur les besoins de tes acheteurs potentiels.
Lors de la création de ton MVP, tu as juste besoin de suffisamment de fonctionnalités et de valeur pour que les gens puissent l’acheter.
Un exemple de MVP :
Tu reconnais l’engin ?
Oui ! C’est le MVP d’un drone quadricoptère :
Conseil utile : Ton MVP n’a pas besoin d’être parfait. Il doit juste être assez bon pour valider ton produit ou ton service.
Par exemple…
- Les MVP de nos cours en ligne (que nous nommons « pilotes ») ne comportent que les PDF des leçons, que nous envoyons par mail à nos bêta-testeurs.
- Les produits finaux sont nos cours hébergés sur notre plateforme e-learning, et sont aux formats vidéo, audio et PDF – accompagnés de nombreuses annexes et ressources.
Termes marketing digital liés aux outils
Retrouve toutes les technologies dont tu as besoin dans la boite à outils de l’entrepreneur en ligne :
Content Management System (CMS) > Système de Gestion de Contenu
Le CMS s’oppose aux plateformes internet de création de sites (ex. Wix, Weebly, Squarspace) qui te donnent accès à un outil « clé en main » pour créer et administrer ton site plus facilement que les CMS.
Ces plateformes sont plus faciles d’utilisation que les CMS, mais elles sont payantes (et parfois très chères !). Sans compter que tu seras plus dépendant de leurs conditions d’utilisation.
Conseil utile : Je t’encourage à utiliser WordPress pour créer ton site. C’est le CMS le plus populaire du marché et il ne t’impose aucune limite à ce que tu peux faire pour développer un site professionnel.
Software as a Service (SaaS) > Logiciel en tant que service
Généralement, ce type de logiciel est caractérisé par un service de paiement par abonnement.
Voici quelques bons exemples d’entreprises SaaS :
- Drip: le CRM que nous utilisons pour nos business en ligne.
- WebinarJam: le Saas que nous utilisons pour nos webinaires.
- SurveyMonkey: le Saas que nous utilisons pour nos enquêtes.
- Dropbox
Customer Relationship Management (CRM) > Gestion de la relation client (GRC)
La gestion de la Relation Client a pour objectif de renforcer ta relation avec tes clients à l’aide d’outils et technologies.
En clair, en achetant un logiciel CRM, tu embauches un robot qui mémorise les informations de tes abonnés et clients dans une base de données pour que tu n’aies pas à te fier à ta mémoire défectueuse (et très, très limitée).
Quelques exemples populaires de logiciels CRM :
- MailChimp
- Keap (anciennement Infusionsoft)
- Salesforce
Mais l’outil CRM n’est pas qu’une base de données…
Il ne va pas se contenter d’enregistrer, de classer et de détailler tous tes contacts.
Il te permet également de :
- De segmenter tes contacts par profil ou par intérêt.
- D’automatiser tes campagnes e-mailing (marketing automation).
- De visualiser les mails que tes leads ont ouverts et les liens sur lesquels ils ont cliqué dans tes mails.
De cette façon, chaque fois que tu communiques avec eux, tu peux leur offrir la meilleure et la plus personnelle des expériences.
Conseil utile : Si tu ne dois investir que dans un type de logiciel au démarrage de ton business en ligne, commence par un bon CRM. Car sans lui tu n’iras pas loin.
Search Engine Results Page (SERP) > Page de résultats du moteur de recherche
Chaque liste comprend :
- Le titre des pages Web affichées en résultat.
- L’URL des pages (Uniform Resource Locator).
- Une brève description du contenu des pages (méta description).
Dans la plupart des cas, les utilisateurs des moteurs de recherche ne regarderont que les une à trois premières pages de résultats. D’où l’importance du SEO pour faire apparaître ton site et tes pages en haut du SERP.
Online shopping cart > Panier d’achats en ligne
Tu trouveras une tonne de paniers d’achats en ligne :
- Des plugins (WooCommerce)
- Des Saas (ThriveCart)
- Des plateformes e-commerce complètes (Shopify)
Le panier d’achats en ligne peut aussi comprendre les calculs de taxes et d’expédition – ainsi qu’un tableau de bord pour permettre à tes clients d’accéder à tes pages produits ou de modifier leurs coordonnées bancaires.
En outre, les données back-end sont utilisées de manière sécurisée pour empêcher le piratage.
Termes marketing digital liés aux performances
Key Performance Indicator (KPI) > Indicateur clé de performance
Il existe une multitude d’indicateurs clés.
Par exemple :
- Taux d’ouverture
- Taux de clics
- Nombre de followers
- Le nombre de leads
- Le nombre de ventes, etc.
Évidemment, tous les KPI ne seront pas intéressants pour toi. Tu devras donc suivre les plus pertinents selon la nature de ta stratégie, les actions que tu mènes et les perceptives d’évolutions que tu souhaites.
Voici donc les principaux KPI sur lesquels tu dois te concentrer…
Open rate > Taux d’ouverture
Formule de calcul :
Un bon taux d’ouverture moyen est de 17%.
Maintenant, ce taux d’ouverture ne t’indique qu’une seule chose : l’efficacité de l’objet de ton mail. C’est-à-dire quel point cet objet a donné envie à tes abonnés d’ouvrir ton mail pour le lire.
Et il te faudra d’autres indicateurs pour aller plus loin dans l’analyse de tes mails…
Click-through rate (CTR) > Taux de clics (TDC)
Par exemple…
Imagine que tu mènes une campagne publicitaire sur Facebook. Ton annonce est diffusée 100 fois. Sur ces 100 fois, 30 personnes cliquent sur le lien de ton annonce pour accéder à ton site (page de vente, landing page, page produit). Cela signifie que tu as un CTR de 30%.
Même principe pour les mails…
Ici sur 17 424 personnes ayant reçu mon mail, 357 ont cliqué sur le lien se trouvant dedans. J’ai donc un CTR à 2,05%.
- Un bon CTR moyen par email est de 2,6%.
- Un bon CTR moyen pour les pubs Google est de 3,17%.
- Un bon CTR moyen pour les pubs Facebook est de 0,9%.
(Bien sûr, ces chiffres peuvent beaucoup varier selon ton domaine d’activité.)
Attention !
Pour une page internet ou un post sur les réseaux sociaux, le CTR est le rapport entre le nombre de clics et les impressions de la page (nombre de fois où la page est visitée).
Pour un mail, le CTR est le rapport entre le nombre de clics et le nombre de personnes ayant reçu le mail (et non le nombre de personnes ayant ouvert le mail). Ce qui nous amène au CTOR…
Click-to-open rate (CTOR) > Taux de réactivité
Formule de calcul :
(« Clic unique » signifie que l’on ne prend en compte qu’un seul clic par personne.)
Cela te donne une bonne indication de l’intérêt de tes abonnés pour le contenu de tes mails.
Si ton taux de réactivité est élevé, cela signifie que les personnes qui l’ont lu étaient intéressées par ce qu’il avait à dire – et voulaient en savoir plus (c’est pourquoi ils ont cliqué).
Si ton taux de réactivité est faible, cela signifie que le contenu de ton mail était moins intéressant ou ne correspondait pas à ce à quoi tes lecteurs s’attendaient lorsqu’ils l’ont ouvert.
L’étude Netcore de 2020 montre le taux de réactivité moyen (en jaune) sur 50 milliards d’emails envoyés :
Conversion rate > Taux de conversion
La « conversion » est un terme du marketing digital sophistiqué que l’on peut résumer à :
« Amener les gens à faire ce que tu veux qu’ils fassent. »
Par exemple :
- Cliquer sur un lien spécifique.
- Passer de ta page de réseau social à ton site Web.
- S’abonner à ta newsletter.
- Acheter ton produit ou service.
Imagine que tu as une liste de 1000 emails à ta newsletter. Tu leur envoies un lien vers ta page de vente et 200 personnes cliquent sur ce lien pour la lire. Ton taux de conversion est de 20%.
Churn rate > Taux d’attrition
Formule de calcul :
Nombre total de clients au début de la période – Nombre total de clients à la fin de la période = Nombre de clients perdus sur la période
Puis…
(Pour ta newsletter, tu remplaceras le nombre de clients pour le nombre d’abonnés.)
Un taux de désabonnement important est problématique, car plus il est élevé, plus il est difficile de te développer – chaque nouveau client que tu attires ne fait que remplacer celui que tu as perdu.
Bref, un pas en avant, deux pas en arrière…
Tu entendras souvent parler de « désabonnement » pour les sites d’adhésion (lorsque les gens paient un abonnement mensuel pour accéder à de nouveaux contenus), dont l’objectif est de garder leurs clients aussi longtemps que possible.
Mais tu peux également calculer ton taux d’attrition dans d’autres domaines, comme sur les réseaux sociaux ou avec ta newsletter.
Par exemple, si tu as un nombre élevé de désabonnements à ta liste d’emails cela signifie que ta newsletter ou le contenu de tes mails ne sont pas assez pertinents.
Bounce rate > Taux de rebond
Aussitôt arrivés, aussitôt repartis.
Un taux de rebond élevé n’est pas forcément significatif. Tout dépend de tes objectifs.
Par exemple…
Si ton site ne comporte qu’une landing page avec un formulaire de capture de mail (opt-in), ton taux de rebond sera de 100%. Normal, puisque ton site n’a qu’une page à consulter.
Mais si ton site dispose d’une page d’accueil, d’une page de vente, et que ton objectif est d’amener les gens à lire les infos de ta page d’accueil, puis à se rendre sur ta page de vente pour en savoir plus sur ton offre, un taux de rebond élevé sur ta page d’accueil est problématique… car cela signifie que tes visiteurs ne trouvent pas ce qu’ils recherchent – ou qu’ils ne trouvent tout simplement pas ta page d’accueil intéressante.
Dans l’idéal, ton taux de rebond doit être inférieur à 70%.
Return on investment (ROI) >Retour sur investissement
Formule de calcul :
Par exemple…
Si tu as dépensé 500 € pour créer un cours en ligne qui t’a rapporté 15 000 €, ton retour sur investissement serait de :
(5 000 – 500) / 500 = 9
Puis :
9 x 100 = 900%
Tu ROI sera donc de 900% – ce qui est magnifique. Bon boulot !
Bien sûr, tous les retours sur investissement ne peuvent pas se résumer en euros nets…
Les paramètres comme le temps, l’énergie, les larmes et le sommeil perdu ne peuvent pas être pris en compte.
Maintenant…
Imagine que tu es coach fitness avec un cours en evergreen de 250€.
Si tu as dépensé 1 000€ en publicités Facebook et que tu as fait 10 ventes :
[(2 500€ – 1 000€) / 1 000] x 100 = 150%Ton investissement dans les publicités Facebook a donc un ROI positif de 150%.
Mais disons que tu n’as pas un budget marketing de 1 000€. Par contre, tu as 2 heures par jour à consacrer à ton marketing. Et tu choisis d’essayer le contenu vidéo.
Pendant deux mois, tu mets ton contenu vidéo sur TikTok et YouTube avec chacun sa page de vente spécifique. Supposons également que tu as 1000 abonnés sur chaque plateforme.
- Ton trafic TikTok te rapporte 2 500€ (10 cours vendus).
- Ton trafic YouTube te rapporte 750€ (3 cours vendus).
TikTok aura donc le retour sur investissement le plus élevé.
Et voilà !
Tu sais tout sur ce qu’il y a à savoir sur le business en ligne et les termes marketing digital. Tu es un génie de l’entrepreneuriat.
Nan, j’déconne…
Mais tu en sais assez pour utiliser ces connaissances et à les transformer en action.
Pas de panique si certains concepts sont encore flous – plus tu les pratiqueras, plus ils deviendront clairs.
Alors, prêt à te mettre au boulot ?
Très bonne idée cet article. ;)