Au lycée j’étais un piètre dragueur.
Là où mon meilleur ami faisait mourir de rire les filles, je les ennuyais au bout de 30 secondes et elles disparaissaient toujours dans les bras d’un autre…
Un soir, suite à un énième râteau, il me dit :
« Tes histoires sont trop longues et chiantes. Oublie tes considérations philosophiques. Va droit au but !«
Depuis mes études je ne l’ai jamais revu, mais je garde ses mots comme une des meilleures recommandations que l’on puisse donner à un rédacteur web.
Et je ne le remercierai jamais assez.
Pas parce que je me tape une bombe 20 ans plus tard.
Mais parce que son conseil me permet aujourd’hui de proposer des contenus de qualité et de monnayer mes écrits.
Mais comme il faut donner beaucoup avant de vendre ses services je vous livre 32 autres conseils pour devenir un tueur de l’écriture web.
Avant de rédiger votre article
Dormez au moins 8 heures par jour
Trop de gens gaspillent un temps précieux en écrits et bavardages inutiles jusque très tard dans la nuit. Mais ce ne sont pas les heures les plus productives malgré les dires de certains, moi compris…
Couchez-vous avant 21 heures au moins 3 jours par semaine.
Et n’oubliez pas de vous étirer en respirant profondément au lever et avant d’écrire. Histoire d’avoir un cerveau oxygéné et en meilleure santé possible.
Nous n’utilisons que 5% de notre cerveau et vous devrez en utiliser au moins 6% si vous souhaitez écrire mieux que quiconque.
Faites un gros colombin libérateur
J’avoue que vous ne lirez ce conseil nul part ailleurs pour devenir un meilleur rédacteur web.
Mais si votre corps ne se libère pas, votre cerveau ne le sera pas plus. Mangez plus de fruits s’il le faut.
Lisez beaucoup
Difficile d’écrire sans avoir beaucoup lu dans votre vie.
Mon ancien boulot d’éducateur m’a fait sillonner l’Île-de-France de longues heures dans les transports Parisiens.
J’y avalais goulûment des tonnes de romans.
Tout ce qui me tombait sous la main était bon à bouquiner et plus c’était gros mieux c’était.
Lisez de la qualité
Sous peine de ne jamais améliorer votre niveau d’écriture.
Aujourd’hui, chaque jour avant d’écrire, je passe au moins 30 minutes à lire des ouvrages de grande qualité : Poésies, essais, livres de Camus, Vian, Gide, Malraux, Sartre, et j’en passe.
Tous ces grands écrivains qui font briller la langue de Molière.
Écrivez beaucoup
Rédigez tous les jours. c’est le must !
Au delà d’être un entrainement, l’écriture journalière est une pratique spirituelle qui vous plonge au plus profond de vous-même.
Elle vous aide à faire le ménage dans votre tête.
Rédigez votre propre bouquin si vous en avez le courage.
N’écrivez pas si vous êtes en colère contre quelqu’un
Cette personne qui vous a contrarié pourrait aussi bien faire partie de votre lectorat. Et vous vous devez d’aimer votre public, de flirter avec lui afin qu’ils puissent vous aimer en retour.
Entretenez votre créativité
Trouvez des tonnes d’idées. Faites des brainstormings. Parlez avec votre entourage.
Sans exercice quotidien votre potentiel d’idées s’atrophie tel un muscle à la retraite. Alors au boulot ! Exerce-vous jusqu’à ce que ça fasse mal. Sinon pas d’idées.
Et gardez en forme vos autres muscles créatifs. Peignez, dessinez ou que sais-je encore.
Pensez à faire du sport également.
Volez les meilleures idées
Attention, je ne parle pas de plagier mais de reprendre des idées phares pour innover. Pratique courante chez tous les grands de ce monde.
Croyez-vous que Jules Verne a inventé l’idée du sous-marin ou qu’il s’est inspiré des croquis de Leonard de Vinci ?
A vous de faire ressortir l’essence même d’une idée. Peu importe qui a déjà écrit à son sujet ou combien de fois elle fut traitée avant. Du moment que vous la présentez avec votre angle personnel et que vous y ajoutez une valeur supplémentaire.
Quelles attitudes adopter pendant votre rédaction ?
Ne demandez jamais la permission
En d’autres termes, n’écrivez jamais « à mon avis » ou pire « à mon humble avis ». Nous savons déjà que c’est votre opinion puisque c’est vous qui l’écrivez sur votre espace personnel.
Soyez franc et honnête
Dites tout haut ce que les gens pensent tout bas.
Certaines personnes vous en voudront peut-être mais la plupart vous aimeront d’autant plus.
Si vous ne parvenez pas à être un peu candide n’écrivez pas.
Essayez donc de vous mettre dans la peau d’un enfant.
Et pour cela…
N’ayez pas peur de ce que les gens pensent
Imaginez votre qualité d’écriture à 100% et retranchez 1% de cette qualité pour chaque personne dont vous vous souciez quand vous écrivez.
Pour ma part, je dois faire attention au jugement d’une dizaine de personnes. Que ce soit des médisants ou simplement de gens que je ne veux pas offenser.
Je peux donc me retirer d’emblée 10% de qualité d’écrit. Je ne serais donc qu’à 90% de mon potentiel.
Nous nous soucions tous de l’avis de certains.
Et je pense que la plupart des gens écrivent à environ 20% de leurs réelles capacités.
Alors osez !
Mais ne blessez personne
Même si cela peut parfois contredire les deux points précédents.
Nous ne sommes pas là pour faire du mal aux gens.
Écrivez comme si vous causiez avec vos amis
L’interaction est intense, les questions fusent et vous riez ensemble.
N’est-ce pas ainsi que l’on vous a appris à communiquer oralement ? Alors pourquoi faire autrement à l’écrit ?
Vous pouvez recréer ces émotions authentiques en tant que blogueur. Comment ?
Démarrez une conversation avec vos lecteurs. Utilisez le « vous » et posez des questions.
Avez-vous remarqué que c’est déjà la troisième question que je vous pose ? Ainsi j’essaie de vous engager.
En posant une question simple, vous faites faire une brève pause à vos lecteurs. Vous attirez leur attention et leur donnez envie de lire votre réponse.
Et s’ils approuvent avec un oui intérieur en hochant la tête, ils seront plus susceptibles de lire la suite.
C’est également ainsi que les commentaires pulluleront sur votre blog. Car vos lecteurs sentiront que vous les invitez à causer. Laisser un commentaire devient aussi naturel que dans une conversation amicale.
Mettez-vous à la place de vos lecteurs
Cette conversation intense dont je parle plus haut ne peut se faire que si vous êtes sur un même pied d’égalité avec votre lectorat.
N’impressionnez pas vos lecteurs avec du vocabulaire soutenu. Utiliser les mêmes expressions qu’eux ainsi que des mots simples. Oubliez le jargon pro et les sigles élitistes.
Tout cela n’a rien de sexy !
Comprenez leurs luttes, leurs peurs et frustrations, et faites leurs sentir que vous êtes en phase avec eux.
Comme dans l’intro de ce post par exemple :
Qui ne s’est jamais pris un râteau en essayant de brancher ?
En sympathisant avec les sentiments de vos lecteurs, ils seront plus proches de vous. A un point tel qu’ils auront l’impression que vous avez écrit ce billet spécialement pour eux.
Mais laissez-les se faire leur propre opinion
Vos lecteurs sont loin d’êtres des cons.
Ce sont des penseurs indépendants. Donnez leur des faits, ils en tireront leurs conclusions personnelles.
Exemple : Si je vous dis que je suis un rebelle. Qu’allez-vous penser ?
C’est ça ouais ! Prends-toi pour un rebelle si ça te fait plaisir.
Mais si je vous dis que je me fous totalement que vous détestiez notre blog. Vous en déduirez peut-être que je suis un tantinet rebelle.
Chacun des faits que j’énonce dans mes articles brosse un tableau de qui je suis en tant que personne.
Cela vous permet, en tant que lecteur, de vous faire votre propre idée de moi.
Soyez rebelle vous aussi !
Qu’est-ce qui vous séduit le plus vous ? Une gentille mièvrerie ou un peu de rébellion ?
Comparez donc les entrées en salle des films « LOL » et « Matrix »…
N’ayez pas peur de remettre en question le statu quo.
Prenez ce que la majorité pense et explorez le contraire. Personne n’est attiré par un mouton qui suit bêtement la pensée unique. En prenant le problème à l’envers, vous trouverez bien souvent des idées originales là où personne d’autre n’ira les chercher.
Mais ne soyez pas en désaccord juste par esprit de contradiction. Justifiez votre dissidence avec des arguments convaincants.
Aussi, être rebelle ne réside pas seulement dans ce que vous dites mais également de la manière dont vous le dites.
Pensez à tous ces écrivains qui suivent toujours les règles de rédaction de manuels scolaires sans âme.
Alors s’il vous plait, ne soyez pas si chiant. Brisez quelques règles !
- Utilisez des expressions de tous les jours : « La vache ! »
- Osez quelques phrases avec un seul mot : « Intéressant »
- Commencer une phrase avec « Ou », « Et », ou « Mais »
- Proposez un peu de style télégraphique à la James Ellroy
- Risquez un ou deux gros mot bordel !
Tout ceci vous rendra moins prévisible. Vous éviterez d’ennuyer lamentablement vos lecteurs avec des procédés has been.
Essayez d’autres tons, de nouveaux modèles. Expérimentez avec audace.
Plus vous casserez de règles, plus votre personnalité brillera, plus vous séduirez vos lecteurs ! Alors utilisez ces petits trucs et…
Soyez énergique
Savez-vous que votre énergie est contagieuse ?
Autant qu’une voix monotone peut endormir.
Avant le blog, j’avais une fâcheuse tendance à écrire comme un prof d’université. Mes phrases étaient tellement longues et sinueuses qu’arrivé à la fin on en oubliait le début. Grosse erreur.
Pensez phrases courtes, dynamiques, voir même brusques. Elles éveillent le lecteur.
Rendez votre écriture plus séduisante en intercalant ces courtes rafales enthousiastes entre deux phrases plus longues.
Et comme l’énergie ne suffit pas toujours…
Enflammez vos lecteurs avec votre passion
Une discussion en face-à-face vous permet d’utiliser l’intonation, de crier pour attirer l’attention ou de murmurer secrètement.
Et le langage corporel peut souligner tous vos mots. Pas un article de blog.
Seuls les mots peuvent attirer l’attention et transmettre l’émotion. Alors choisissez les plus puissants, utilisez :
- « incandescente » plutôt que « vive »
- « magnifique » plutôt que « belle »
- « maudire » plutôt que « détester »
Les gens oublieront ce que vous avez dit, oublieront ce que vous avez fait, mais n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir.
Alors choisissez des mots passionnés, emplis d’émotions vives, nobles, voir même dures s’il le faut.
N’hésitez pas à vous montrer vulnérable
Êtes-vous parfait vous ?
A la création de notre blog j’ai raconté l’une de mes plus grandes galères : Mon agression spectaculaire à la machette par trois péruviens.
Ce post a beaucoup remué les lecteurs et a contribué à nous faire connaître dans la blogosphère bien plus vite que ce que nous aurions pu l’imaginer.
Normal, je m’en suis pris plein la gueule dans cette histoire.
Touchez les gens.
Partagez vos propres faiblesses, vos soucis et vos craintes, vous vous connecterez d’avantage avec vos lecteurs en devenant plus humain à leurs yeux.
Personne ne vous demande d’être un super-héros.
Soyez drôle et espiègle
Souvenez-vous comment mon ami du lycée faisait pour serrer des meufs. ;)
Vous pouvez largement être tout ce que je vous propose plus haut et rester fun en même temps.
Comment pouvez-vous être drôle ?
Assurez-vous d’être aussi laid que possible.
Les gens laids sont drôles. Et personne n’a envie de lire que vous êtes super beau, intelligent ou que vous faites de grandes choses à tout bout de champ.
Avoir le sens de l’humour vous rend plus désirable. Surtout si vous êtes le dindon de vos propres blagues. Alors évitez de jouer les trous du cul arrogants.
Faites sourire les gens en restant humble. Et l’humour est tellement plus sympa que l’infaillible sérieux du coincé de base.
Ce qui nous amène à un problème récurrent de majorité de blogueurs : Le sérieux à outrance…
Ne soyez pas trop pro
Imaginez deux nouveaux mails dans votre boite de réception :
- Un de votre ami proche
- Un autre annonçant la mise à jour d’un blog
Lequel ouvrez-vous ?
Question con n’est-ce pas ?
Si vous voulez que vos abonnés ouvrent vos newsletters, agissez avec eux comme avec votre meilleur ami.
Débarrassez-vous de vos logos fantaisie en haut de vos mails et collez-les en pied de page. Faites tout pour que votre email ressemble à un quelque chose de personnel.
Stop au trop corporate ! Variez vos messages d’accueil. Ne soyez pas l’agent commercial lambda sans caractère.
Vous pouvez même ajouter un P.S. perso sur ce que vous avez fait ce week-end ou sur vos activités extra-pro.
Bon, sans raconter votre vie non plus hein.
Risquez
Notez que la quasi-totalité de ces règles jouent avec les limites admissibles.
Lorsqu’ils traitent d’un sujet, trop de blogueurs se la jouent sécurité. Il ne veulent pas choquer par convenance. Ennuyeux tout cela.
Lorsque vous vous risquez vraiment à écrire en repoussant les frontières du tolérable, le lecteur le sent. Vous saurez alors que vous êtes en bonne voie.
Si vous ne risquez rien je fuis. Car votre discours me paraîtra insipide.
Pour ma part, je sais que je suis sur la bonne voie si après mon post quelques lecteurs me font un retour du style :
Putain tu as osé !
Les techniques d’écriture qui changent tout
A l’instar de la drague, les techniques d’écriture sont nombreuses et ne siéront pas à tout le monde.
Essayez-les toutes et après quelques bâches bien senties vous trouverez la bonne recette. :)
Faites du storytelling
Pourquoi aimez-vous tant discuter avec vos amis ?
Parce que vous partagez des petites histoires intéressantes et personnelles qui illustrent parfaitement vos pensées.
- Le mauvais coup que vous vous êtes tapé en boite
- Le dernier navet que vous êtes allé voir au ciné
- Où manger le meilleur steak du coin…
Les anecdotes s’enchaînent autour de votre sujet fil rouge et le rendent plus personnel et consistant.
Si votre blog ne traite que votre domaine d’expertise, vous vous positionnerez en expert unidimensionnel. A force c’est un peu lourd…
En partageant quelques bribes de vos loisirs ou de votre vie personnelle, vous n’en deviendrez que plus intéressant.
Les métaphores pimentent votre écriture et la rendent plus attrayante.
Croyez-vous que je vous ai parlé de mes histoires sans raison ?
En faisant des analogies avec votre expérience personnelle, vos lecteurs commencent à vous connaitre et s’attachent à vous.
Osez les titres choquants
Et tant pis pour ceux qui vous traiteront de racoleur.
Si votre contenu est bon, c’est qu’ils n’ont rien compris ou se permettent de critiquer sans le lire.
J’ai eu droit à mon lot de remontrances avec mes articles traitant de mon expérience en Albanie ou du tourisme extrême et je ne m’en suis jamais formalisé.
Bien au contraire !
N’oubliez pas que vous êtes en compétition avec des millions d’articles. Vous avez donc besoin d’un titre percutant pour attirer les lecteurs.
Autrement votre article disparaîtra dans les limbes du web aussi sec.
Oubliez le surplus de ponctuation, privilégiez les points
Ne forcez pas sur les virgules et les points-virgules. Demandez-vous toujours s’il n’est pas mieux de couper votre phrase en deux.
Un point permet au lecteur de faire une pause et vous oblige à faire des phrases mieux structurées. Car le but de la césure est de faire réfléchir le lecteur sur le sens de votre locution.
Cela permet également de faire des phrases courtes. Et vous connaissez maintenant l’avantage de celles-ci.
Donnez une valeur ajoutée à chacune de vos phrases
Une idée = une phrase.
Même sur vos tweets, vos posts Google+ ou vos mises à jour de statut.
A quoi bon répéter 3 fois la même chose en paraphrasant ?
La fluidité de vos écrits n’en sera que meilleure et vous garderez votre lectorat pendu à vos lèvres.
Faites appel à tous les sens
Souvenez-vous du livre « Le Parfum » : Une expérience sensorielle mémorable.
Suggérez une douce fragrance, une légère pression sur le bras ou une musique suave en fond sonore. Autant de mots sensoriels qui stimulent l’imagination.
Et là c’est le plein d’émotions !
Comme si vous dégustiez un plat exotique ou assistiez à un feu d’artifices éblouissant de couleurs.
Même des concepts abstraits peuvent être représentés par des sensations. Il ne tient qu’à vous de rédiger de délicieux posts.
Les mots sensoriels sont bien plus puissants et mémorables que les mots ordinaires.
Utilisez des paroles réconfortantes
Les gourous du blogging vous parlent de construire votre autorité.
Certes, mais l’autorité me rappelle trop les professeurs, leurs livres poussiéreux et leurs longues tirades ennuyeuses.
Pas très sexy encore une fois.
En insistant sur vos connaissances, vous vous mettez sur un piédestal. Votre lecteur se sent comme un amateur face à son professeur.
Mettez plutôt un bras virtuel autour de son épaule. Rassurez-le avec des phrases simples comme :
« Nous somme tous passés par là. »
« Cela arrive aux meilleurs d’entre nous. »
Cela lui évite de se sentir idiot.
Dépeignez l’image d’un avenir radieux
Quoi de plus merveilleux que des vacances bien méritées.
Sûrement votre cas en ce moment non ?
Plage de sable blanc, soleil et délicieux cocktails.
Ou plutôt randonnée vivifiante à travers la jungle peut-être ?
Des perspectives somptueuses qui vous aident à faire face aux problèmes récurrents du voyage : Longues files d’attente à l’aéroport, nourriture dégueulasse de l’avion, bébé qui hurle derrière vous…etc.
Avec un article de blog, c’est pareil.
Vos lecteurs ne doivent pas se forcer à comprendre votre message. La lecture prend du temps et ils ont tellement d’autres choses à faire !
Incitez-les à lire en esquissant une destinée magnifique dès l’ouverture de votre billet.
Dites-leur à quel point votre astuce ou vos écrits les rendront plus heureux, plus sains ou plus riches.
Une finalité si attrayante qu’ils chercheront à lire votre fameux message.
Ne partez pas dans tous les sens
Je suis sûr que vous connaissez ce style de personnes qui ne cessent de jacter. Sautant d’un sujet à l’autre, elles ne tarissent pas de paroles et ne vous donnent aucune chance de rebondir.
Certains articles ont le même problème. Ils errent d’idée en idée plutôt que de se concentrer sur une seule.
Rien n’est plus ennuyeux qu’une histoire allant dans vingt directions à la fois.
Bien que ce billet soit composé de 32 points, ils sont tous orientés vers l’idée que vous devez séduire vos lecteurs avec vos mots.
Et chacun de nos articles est travaillé dans ce sens. Chaque argument, histoire ou exemple de nos billets n’illustrent qu’une seule et unique idée claire.
Vos dernières lignes doivent marquer les esprits et faire mouche
Seriez-vous capable de me réciter quelques phrases par cœur ?
La plupart des gens se souviennent des paroles d’une chanson, d’une strophe de poésie, d’une comptine d’enfance ou d’un slogan publicitaire.
Ces phrases ont une chose en commun. Elles utilisent toutes des techniques permettant une mémorisation facile : répétitions, rimes ou litanies.
Vous souhaitez que vos lecteurs se souviennent de vos mots ? Servez-vous donc de ces techniques.
Comme à la fin de l’article Êtes-vous lâche en voyage qui finit par la une citation de Franck Herbert, créateur de la saga Dune :
Je ne connaîtrai pas la peur,
Car la peur tue l’esprit.
Des mots qui s’attardent dans votre esprit et communiquent l’essence même de votre post.
Mieux encore. Si votre ultime ligne résonne comme un coup de tonnerre en renvoyant aux premières phrases de l’article, votre message aura marqué les esprits.
Votre dernière phrase tue ? C’est gagné !
Et après l’écriture ?
Laissez votre travail reposer au moins une nuit
Quoique vous ayez écrit laissez-le dormir.
Puis réveillez-vous, faites quelques étirements et prenez un bon café pour libérer vos intestins. :p
Enfin, lisez-le à nouveau et virez les phrases qui ne vous plaisent plus. Réécrivez celles qui pèchent et publiez.
Le blogging n’est pas une communication à sens unique
Vous avez besoin d’apprendre qui sont vos lecteurs.
De comprendre leurs luttes.
De connaître leurs frustrations.
Offrez leurs plus que vous n’offririez à un ami.
Aidez-les à surmonter leurs doutes et leurs craintes.
Encouragez-les à réaliser leurs rêves. Balayez devant leur porte et enchantez-les.
Mais gardez à l’esprit une chose.
Tout le monde n’est pas en mesure de bien écrire
Même avec beaucoup de pratique.
Et même si vous êtes de bonne volonté pour vous améliorer, vous feriez peut-être mieux de vous concentrer sur vos compétences et de déléguer vos travaux d’écriture à quelqu’un d’autre.
Tony Founs
Merci pour ce post très instructif, cependant j’aurai une petite question. J’aime écrire mais ce n’est pas la seule corde à mon arc. Je doute fort de pouvoir trouver un métier me permettant de mettre à profit toutes les compétences que j’ai acquises. Comment faire pour savoir si l’écriture est bel et bien le cheval sur lequel miser ? Se lancer trop vite c’est prendre le risque de rater une carrière de boulanger-trapéziste non ?
La seule manière de dissiper ton doute est de l’infirmer ou de le confirmer Victor. Donc, de permettre à ton cheval de tenter la course. Bon, je ne t’apprends rien en disant cela. Par contre, je te conseille de tester ton idée en recherchant dès maintenant des prospects pour tes écrits, sans penser « administratif », « montage de boîte », etc.
Nous avons souvent tendance à croire qu’il faut que tout soit carré dès le début pour nous lancer. Dommage, car cela nous empêche de réaliser beaucoup de choses…
Alors, teste, tout simplement. Mais avec la stratégique que tu vas découvrir dans la suite du cours gratuit que tu es en train de suivre. Et si tu suis les étapes correctement, tu verras très rapidement si ton idée prend ou pas. Et tu pourras très rapidement miser sur un autre cheval si besoin.
Il faut aller vite. C’est ça le secret.
Sinon, ça consiste en quoi boulanger-trapéziste exactement ? :)
Merci pour les conseils que je vais m’efforcer d’appliquer pour ce nouveau métier !
billet plein de bon sens et d’humour, c’est percutant et efficace.
Bonne continuation
Mu
Tout simplement fan !
Je suis rédactrice et j’adore tout ces petits conseils et surtout ta manière de les prodiguer…. Je me remets au travail pleine de confiance grâce à toi et promis 30 min de littérature avant de commencer la journée dorénavant, fini l’horoscope matinal ;)
Ahah ! Effectivement l’horoscope à tendance à ne pas être considéré comme de la bonne littérature. Mais cela peut aider quelques minutes sur le trône au petit matin. ;)
En tout cas merci pour ton petit commentaire qui répond brillamment à quelques conseils de l’article : honnêteté, candeur, vulnérabilité, humour… Tu peux garder confiance en ton niveau de rédaction Florance. J’espère ne pas me tromper sur ton nom, en général je l’écrit avec un « E ».
Super conseils. On retrouve l’envie de briser les règles jusque dans le titre. On aurait pu s’attendre au top 10 ou à la rigueur au top 30, bref un chiffre rond. Etonnant: les jurons – ça donne envie de s’y mettre.
Oui Denis, les chiffres ronds sont légions sur le net aujourd’hui et ça m’agace un peu ; surtout les top 10. Cela va dans le sens de ce que notre société veut nous faire croire : que tout doit être linéaire. Comme une tomate qui doit être parfaitement ronde et bien rouge pour être vendue. Bref, calibrée. Résultante de la pensée unique…
Il en va de même au niveau de la création de contenu sur le web et je pense que les lecteurs s’en lassent. Trop édulcoré, sans caractère. C’est en cela qu’il faut briser les règles. D’autant que celles-ci sont implicites.
Qui a dit qu’il fallait trouver 10 ou 20 conseils ? Si j’en trouve 32 pertinents je ne vais pas en supprimer 2 pour lisser mon titre.
Qui a dit qu’il ne fallait pas jurer de temps à autre ? Tout le monde se le permet en privé, c’est naturel. Et tant que nous n’écrivons pas comme des charretier et que je respecte les autres je ne me gênerais pas à sortir un petit « con » ou « merde » de derrière les fagots. :)
Tout le monde aime la sincérité et s’attache à des caractères bien affirmés. Alors autant en profiter, surtout si je suis ainsi naturellement.
Merci pour cet article. Mais où vas-tu chercher tout ça Tony? En tout cas, c’est toujours un plaisir de vous lire tous les 2. Mais c’est toujours trop dur d’appliquer tous ces conseils, si j’arrive à en suivre quelques uns, ce seradéjà pas mal. Tiens et je rajoute le mien: essayer de ne pas faire de fautes d’orthographe ou se les faire corriger.
De rien Emilyz si certains de ces conseils peuvent te servir, tu m’en vois ravi.
Et je te rassure, les appliquer tous en même temps relève de la gageure. Choisis ceux qui correspondront le mieux à l’effet recherché, ça sera amplement suffisant.
Tu as raison pour les fautes d’orthographe. Surtout que nous sommes parfois plus enclin à les enchaîner facilement : Fatigue, inattention, lendemain de soirée et hop ! Les bourdes s’accumulent.
D’ailleurs j’aurai dû passer au correcteur ma réponse à Denis car j’y ai découvert 3 énormes fautes. Pas très crédible tout ça. :P
J’avoue que j’ai cru que cet article commençait sous forme de parodie à lire les deux premiers points ;-) Parce que là, il faut que je raccroche tout de suite, à part une grosse grosse méchante grippe, 21h … non arrête Tony, t’as fait une faute de frappe ou bien cet article est un article sponsorisé par une marque de somnifères ;-) ??
J’adhère à pas mal de tes bons conseils, surtout celui de laisser reposer une nuit. À vrai dire, je l’ai découvert un peu par hasard celui-là, à ne pas réussir à bouclé un article avant le dodo comme prévu à plusieurs reprises, j’ai découvert le lendemain que tout de même, y avait moyen de faire mieux (à moins que ça ne soit pire … qui sait ?).
Et voilà, par ta faute, c’est encore raté pour le dodo avant 21h ;-)
J’ai bien pensé à vanter les bienfaits des feuilles de houblon Laurent, d’autant plus qu’elles sont diurétiques, ce qui va parfaitement dans le sens de mes deux premiers point. Mais j’aurai croulé sous les proposition de sponsoring des grandes marques de bière. Par contre ça ne soigne pas les grippes hein. ;)
Mais revenons donc à notre sujet. Quel blogueur ne s’est jamais retrouvé à boucler son article à 6h du mat pour vouloir le balancer mordicus avant d’aller se coucher. Grave erreur !
Où est donc notre lucidité dans la relecture ?
Et les partages sur les réseaux sociaux ?
Bon, après il y a Buffer pour cela mais c’est une petite demi-heure de plus avant d’enfin pouvoir se lover dans sa couette.
Beaucoup de rédacteurs web oublient qu’une fois leur article terminé ils n’ont fait qu’une partie du travail. La diffusion est primordiale car même en écrivant comme un dieu si tu n’as personne pour te lire, tu peux te mettre tes visites derrière l’oreille.
Bon aller ! Ce soir je t’autorise 23h mon p’tit Lolo, c’est tout de même samedi. :)
Écrire est l’œuvre d’une vie. Écrire, c’est se tenir debout, pour un deux-pattes.
Écrire pour soi, d’abord.
Pour ma part, je donne un seul conseil : pour écrire, il faut écrire, encore écrire, toujours écrire.
Même si la mode des listes m’agace (Elle vient d’outre-Atlantique et réduit un titre à un nombre suivi d’un titre accrocheur), j’ai lu ces 32 conseils avec plaisir. Et c’est le principal. Il y a là une respiration, et je te félicite, jeune deux-pattes.
Étant chat (siamois de surcroît), je vis ma troisième vie et, en tout, ai dépassé l’équivalent de 700 de vos années.
Je suis en accord avec toi, c’est au réveil que les idées sont claires. C’est le moment que je choisis pour réveiller mon deux-pattes et lui dicter l’histoire de ma deuxième vie… ou celui où je rédige moi-même, sautant avec délicatesse d’une touche de clavier à une autre, ma poésie.
Très belle continuation !
Et bien, heureusement que les hommes ont inventé le clavier Eschylle. ;)
C’est vrai que le matin est propice aux idées claires. Enfin, sauf si l’on dort 3 heures par nuit…
Pour ma part je penche plutôt du côté de Bertrand. Le soir est mon moment d’écriture privilégié. Pareil avec le dessin. Car le matin je suis tellement dans le gaz que même 3 jus de pamplemousse ne suffisent pas à me réveiller !
Et comme tu le dis : La pratique est la condition sine qua non à la hausse de notre qualité de rédaction. Couplée à de bonnes lectures instructives bien sûr.
Concernant les articles à point, ils ont un avantage : Ils permettent aux lecteurs en diagonale (qui sont légion) de pouvoir saisir l’intégralité des idées d’un article sans effort. Et quand il y a beaucoup de conseils, s’orienter avec les grands titres est plus aisé.
Merci et au plaisir.
Pleins de bons conseils dont beaucoup auxquels je n’avais pas pensé. Le premier est selon moi peut être le plus important. Je suis malheureusement très loin de ces 8h de sommeil et je ne me couche jamais avant 23h30 mais avec 2 enfants c’est souvent difficile de faire autrement. Je reporte souvent la rédaction de mes articles à cause de la fatigue d’ailleurs…
C’est une sage décision de reporter ton écriture à cause de la fatigue Julien. Ça n’est jamais très productif autrement.
Et puis comment trouver le temps d’écrire en journée avec deux enfants ? Déjà qu’il est impossible de trouver 8 heures de sommeil… En dormant sur un carbone pour doubler ta nuit peut-être ? (ok je sors…) :)
En espérant que tous ces conseils te soient profitables.
Merci pour cet article qui m’a fait bien rire dès les premières lignes mais qui reste dans l’ensemble plutôt sérieux et très agréable à lire. Je pense que je vais utiliser certains de vos conseils en espérant avoir les résultats escomptés ! J’adhère totalement et je pense que je vais parcourir votre blog à la recherche de nouveaux articles et en regardant brièvement votre rubrique « Tous les articles » je pense déjà avoir trouvé mon bonheur ! Merci et bonne continuation !
N’hésite pas Amandine, pioche dans le vivier. Je pense que tu pourras en trouver quelques-uns qui te conviendront. :)
D’ailleurs je t’encourage à regarder dans ceux référencés sur la page Améliorez votre blog qui dispense énormément de conseils très utiles.
Merci à toi pour ce si gentil commentaire et à bientôt. :)
Merci pour cet article ! Il faut avoir essayé d’en écrire au moins un pour connaître la valeur du travail en coulisses ;-) La question qui reste en suspens serait : quelle part de passion et quelle part de raison mettre dans ses articles? La passion peut nous mener à des excès et la raison peut nous rendre « froid ». Faut-il savoir jongler pour être un blogueur » acceptable » ou juste oser être soi-même? Bref, comme tu le dis si bien à la fin : « Tout le monde n’est pas en mesure de bien écrire »
Au plaisir de te lire
Les fameuses limites avec lesquelles tout bon rédacteur web doit jouer Fabrice.
Doit-on être passionné au point d’en choquer beaucoup, quitte à perdre des lecteurs, ou plutôt raisonné en prenant le risque de refroidir ceux-ci avec des textes impersonnels que l’on retrouve sur la plupart des sites ?
Tout dépend de l’effet escompté et du type de lecteurs que nous recherchons.
Pour ma part je reprendrais l’argument de Coline. Ne sommes-nous pas avant tout dans la recherche du plaisir ? Même dans notre vie professionnelle. Et puis l’intérêt n’est pas de plaire à la masse.
Je préfère bosser avec des gens qui comprennent l’humour et l’audace ; ce qui n’enlève rien au sérieux de notre travail. Certes, ils seront moins nombreux mais au moins je m’éclaterai dans mon boulot.
Mais oui, sachons jongler entre les deux. Et j’adore jongler !
Bonjour,
J’avoue, je ne connaissais pas votre blog mais grâce à la magie du partage j’ai pu dénicher cet article. Je suis assez partisane du « arrêtons d’écrire pour le référencement, arrêtons d’écrire pour les autres ». Le but quand même c’est ce faire plaisir. Sinon pourquoi passer des heures devant son écran ? Autant aller boire une bonne bière…
En tout cas, j’ai bien rit tout le long de cet article très Carpe Diem. Pour ma part, le seul conseil que je ne suivrai pas c’est le « dodo à 21h ». Si je fais ça, je n’ai plus de vie.
Bref, tout ça pour vous dire merci ! Je vous garde à l’œil ;-)
Que de paroles sensées Coline. Si nous ne prenons pas de plaisir en écrivant alors à quoi bon faire ce métier… Bien que j’ai envie d’élargir cette pensée à toutes les professions. Bon, c’est vrai que je dois passer plus de temps devant mon PC que l’employé de la fonction publique qui fait ses heures et rentre boire sa bière à la maison à 17h. La recherche du plaisir est du coup d’autant plus nécessaire pour moi.
Et si je peux remplacer l’addiction à la bière par la rédaction cela m’évitera les séances de
torturesport réparatrices. :)En tout cas merci de ton retour. Et si tu as bien ri mon objectif est doublement atteint car moi aussi je me suis fendu la poire en écrivant tous ces conseils.
Allez, j’en rajoute un : « N’écrivez pas face à un mur ».
Beaucoup de bureaux ou tables de travail font face à des murs. Comment peut-on trouver l’inspiration et bien écrire quand on se trouve à moins d’un mètre d’un mur ? Allez dans votre salon, dans un bar calme, écrivez dans votre jardin… C’est dans le train que pour ma part, j’écris de la manière la plus fluide.
Si vous vous retrouvez devant la page blanche, quittez votre mur et vous verrez que l’inspiration reviendra :)
Putain tu es trop fort Kalagan !
Savais-tu que je me suis retrouvé devant un mur blanc mes premiers jours de travail dans notre nouvel appart hongrois ?
Eh bien tu as raison à 1000%. Se retrouver devant un mur est non seulement très mauvais pour notre inspiration mais ça fout un cafard monstrueux. J’avais pourtant Haydée devant moi, ce qui aurait pu me faire garder un peu de cette inspi. Mais que nenni ! Même les 4 mètres de plafond coutumiers des appart de Budapest ne m’ont pas aidé.
C’est pour cela nous avons décidé de bouger la table au milieu du salon devant les deux grandes fenêtres. Donc excellent conseil.
Mais dis-moi, c’est parce que tu as l’impression d’avancer plus vite que tu affectionnes le train pour écrire ? ;)
Je ne sais pas vraiment pour j’écris mieux quand je suis dans le train. Cela doit sûrement être lié à un de ces voyage à 20 ans, en solo vers le sud de la France, ce genre de voyage où on se remet en question, où l’on fait des listes de trucs à faire dans sa vie…
On a tous nos endroits, nos situations, nos contextes où l’on est plus créatif. Il faut savoir les repérer et les utiliser. Quand je bosse de manière sérieuse, très carré, très professionnelle, mon cerveau n’est pas du tout dans le même état que lorsque je me ballade en ville avec une amie, qu’on sort des blagues, qu’on visite des musées… Je le sens vraiment.
Passer par exemple une matinée « créative », rentrer chez soi, allumer son ordi et se mettre à écrire, ça donne toujours de bons résultats. Faut savoir sentir les bons moments pour écrire, quand notre cerveau est en mode créatif. Pour moi, ça marche bien dans le train, dans les aéroports, le matin sur les terasses d’hôtels, après avoir cuisiner, après une séance de Tool à fond…
Je suis plus inspiré le soir pour ma part, passé 21h.
Je lis beaucoup mais jamais de la qualité littérairement parlant car je n’aime pas les romans et n’ai pas le talent pour rivaliser avec Camus, Vian, Gide, Malraux ou Sartre. Au lieu d’élever ma technique avec ceux qui font briller la langue de Molière, je tente d’élever ma conscience avec ceux qui font briller l’âme humaine. J’ai surtout besoin de me sentir le plus apaisé possible avant de commencer à écrire, de me déconnecter mentalement et de me connecter spirituellement.
Pour le reste je laisse couler sans analyser et dès lors que la réflexion prend le pas sur l’intuition, je stop. C’est le meilleur moyen pour rester soi même ;).
Tes techniques sont tout à fait louables Bertrand et je suis comme toi concernant mes horaires de dodo. :)
Mais on m’a tellement rabâché que le matin est encore plus profitable pour un travail de qualité et que le monde appartient au gens qui se lèvent tôt que j’essaye désespérément de m’y mettre. Alors j’ai essayé et de fait ça me réussit pas mal aussi. Mais je ne parviens pas à tenir dans le temps. Oiseaux de nuit nous sommes, oiseaux de nuit nous resterons… Et puis ce n’est pas si mal d’écrire la nuit lorsque tous les réseaux sont en stand by.
Je comprends ton point de vue concernant la langue française. Ma chance vient du fait d’avoir eu d’excellents profs de français qui m’ont donné la passion littéraire. Dans ton cas je remarque quand même que tu t’en tires haut la main niveau écriture. Comme quoi Camus et les autres ne font pas tout.
Enfin, pour le problème de l’intuition face à la réflexion j’ai un truc.
Je commence par rédiger au feeling. Une sorte d’écriture automatique. Et c’est seulement à la fin de cette rédaction que j’opère une première correction intégrant quelques-unes des méthodes que je vante dans mon post. Le résultat donne un texte qui reste fidèle à moi-même et à mon état d’esprit, mais qui intègre malgré tout certains procédés qui rehausseront la qualité de mes écrits à terme.
Tout cela prend du temps et de l’énergie. C’est pour cela que j’ai toujours trouvé peu crédibles les personnes m’assurant pouvoir écrire un bon article en une heure.
En tout cas reste toi-même. Nous t’aimons beaucoup comme tu es. ;)
Bonjour
Merci pour cet article revigorant et enlevé. Ca donne envie d’oser plus et de se lâcher en écrivant. Les conseils de repos et de recul me paraissent essentiels…
Ose Kami ! C’est tellement bon de dire ce que l’on pense naturellement. Et ça plait. Pas de faux semblant.
Quant aux repos, il permet effectivement d’élever notre niveau d’écriture mais aussi d’être assez lucide pour oser dire les choses sans aller trop loin. La fatigue nous met parfois des paroles en bouche que nous regrettons après coup. D’où le fait de prendre également ce fameux recul.
J’adore le ton de vos articles à tous les deux, et je bois vos paroles ..C’est un réel plaisir de vous lire, et j’en prends plein les mirettes à chaque fois ! Revers de la médaille, il y a plein de trucs que je ne fais pas ou que je ne sais pas faire…Du coup, j’ai l’impression parfois d’être un gros nul et que je n’arriverai pas à suivre tous ces conseils ! En tout cas, merci !
Des compliments qui font chaud au cœur Didier. Gaffe au bisou le jour où nous nous croiserons. ;)
Je m’inflige moi-même un revers de médaille carabiné avec ce genre d’article car je suis loin de suivre tous ces bons conseils à la lettre… L’histoire du cordonnier mal chaussé. Donc pour le gros nul je t’accompagne avec joie ! Quoique nous pouvons atténuer notre flagellation en disant simplement que nous sommes un peu à la traîne.
C’est qu’il y en a des choses à faire pour assurer un bon contenu.
Bonjour,
Votre article est fort intéressant et bon nombre de vos conseils sont non seulement innovants, mais perspicaces.
Par contre, il faut veiller à ne pas tomber dans l’excès.
Je pense notamment aux titres accrocheurs: ne faites pas de fausse promesse ou bien vous risquerez de froisser bon nombre de vos lecteurs qui auront cliqué sur votre lien en pensant trouver quelque chose alors que vous parlez de tout à fait autre chose.
Cordialement,
Bruno
Merci Bruno, les retours positifs émanant de professionnels du web sont toujours gratifiants.
Pas toujours facile d’éviter de dépasser ces fameuses limites admissibles dont je parle dans l’article. L’excès n’est jamais loin en effet.
Pour les titres je suis entièrement d’accord. D’autant que votre exemple des fausses promesses va encore plus loin que l’excès.
Le plus horripilant pour moi est quand le titre répond bien au contenu mais que celui-ci est tellement léger qu’il ne m’apprend absolument rien ! Du style :
Titre – 10 conseils pour savoir dessiner.
Contenu – 1. Prenez des cours… (Merci du conseil, je ne l’aurais jamais deviné tout seul) :)
Bonjour,
Bravo pour cet article, pour le ton et la tournure…..dès que j’ai le temps je reviens sur le site pour voir les autres articles…. Si il fallait résumer (je sais c’est mission impossible mais le risque c’est cela aussi) :
Tout écrit doit permettre d’identifier à qui on a à faire.
Alors les fautes (pas trop quand même), les approximations (à éviter néanmoins), et tout le reste, peu importe mais soyez avant tout fidèle à vos idées et convictions, le reste viendra avec le temps.
Bonne journée
Eric
Hello Eric.
Ton commentaire me fait penser à une remarque que j’ai pu lire récemment sur un article du même acabit que le mien. Il disait en substance : Avant de vouloir écrire des sujets pour vos entreprises, vos produits ou simplement pour plaire à vos lecteurs, écrivez sur ce que vous aimez, sur ce qui vous passionne ! et vous verrez que vous accrocherez d’autant plus vos lecteurs.
Car comment passionner les gens si nous ne le sommes pas nous même en amont. Et dévoiler nos passions est une belle manière de montrer qui nous sommes.
Ta remarque est donc très pertinente et mérite largement sa place parmi tous les conseils de mon billet. Merci beaucoup.
Tout écrit doit permettre d’identifier à qui on a à faire.
Tout à fait d’accord, c’est pourquoi je ne suis pas à la lettre les conseils de rédacteur que je viens de lire sur ce blog que j’avoue être tout de même bien intéressant.
Je pense que l’idéal, c’est d’avoir une patte qui ne ressemble pas aux autres, ce qui forcément devrait intéresser les lecteurs et bien sur le GG qui fait la pluie et le beau temps sur nos pauvres sites. Alors je ne veux surtout pas dire que ma plume est originale voir au-dessus de la mêlée, non-juste qu’elle est différente et cela suffit pour séduire certains lecteurs et ce foutu moteur qui n’est jamais qu’une machine virtuelle.
@+J.
C’est effectivement une condition sine qua non de la meilleure rédaction web Jimmy. Les conseils que je dispense dans cet article ne doivent qu’appuyer cette première règle intrinsèque au bon écrivain. C’est bien pour cela que le story telling touche autant.
D’ailleurs c’est un principe tellement important que notre prochain article sera entièrement consacré à cet état de fait : « Il s’agit avant tout montrer qui nous sommes. »
Et tant pis pour google ! Car l’humanité que nous parvenons à partager en nous dévoilant ainsi sera toujours plus payante que toutes les stratégies SEO que ses robots comprennent si bien par rapport au reste. Je chercherai toujours à plaire à mes lecteurs avant toute chose, et c’est là que mes petits conseils peuvent aider. :)
Bonjour Tony,
Je découvre ton blog avec un article riche en conseils pratiques et utiles.
J’ai surtout aimé le dernier « Tout le monde n’est pas en mesure de bien écrire ».
En effet, j’ai constaté moi-même que malgré les conseils et astuces qu’on puisse proposer à certains, ils restent toujours au même niveau.
Franchement, avouons-le. La rédaction web n’est pas la panacée de tous. Il faut non seulement écrire un article optimisé pour ses lecteurs, mais aussi pour les moteurs de recherche. Ce qui demande une maîtrise de certaines techniques de référencement.
Merci pour ces conseils!
Cordialement,
Chris
Oui Chris, la rédaction simple n’est déjà pas donnée à tout le monde alors la rédaction web encore moins. Elle demande non seulement un niveau d’écriture correct mais également des qualités de communicant assez précises dans le domaine ainsi que d’autres petites compétences non négligeables que je ne pourrai pas énumérer ici. Difficile pour beaucoup à l’ère de l’écriture sms et du laisser aller.
Pour ce qui est du référencement pour les moteurs de recherche, les choses ont bien évolué, les mots clés ont toujours leur importance bien sûr mais nous évoluons vers le web 3.0. Le web dit « sémantique » : quand les machines seront capables de comprendre les données au lieu de ne voir que du texte. Mais le travail est colossale et demandera encore de nombreuses années avant que le web 3.0 ne devienne universel.
Super article. Merci pour les pensées positives qu’il apporte. Cela fait du bien un lundi matin. :-)
Pensées positives et utiles pour subjuguer nos lecteurs Isabelle. Courage pour cette fin de lundi.
Merci pour ce billet bien inspiré et qui va me donner aussi des idées pour la rédaction sur le web. Je partage sur mes réseaux.
Votre blog est bien sympa je reviendrai souvent.
Merci pour le coup d’œil Augustin et pour le partage. Quand on sait que la rédaction web est de plus en plus au centre de nos stratégies de contenu, suivre ce genre de conseil devient impératif.
Ha la la comme d’habitude, cet article va allé dans mes favoris et sera régulièrement relu. C’est marrant, car même si j’écris beaucoup (sans forcément tout publier), il y a énormément de chose que je n’avais pas pris en considération.
En revanche, je n’attend jamais le lendemain pour publier un article, sous peine de le laisser pourrir dans les brouillons. Mais je n’écris jamais à chaud non plus, c’est peut-être le seul recul dont j’ai besoin.
Tu me fais plaisir Astrid.
Je te rassure, en faisant mes recherches pour l’article je me suis également aperçu que quelques conseils que je dispense ici ne m’avaient jamais traversé l’esprit. Du coup je vais tenter d’en appliquer certains dans mes prochains billets.
Je n’oublie pas non plus que nous ne pouvons pas tous les adopter en même temps. Un vaste choix en perspective.
Pour ce qui est de publier le lendemain j’essaye de le faire autant que possible. Et si je ne peux pas je demande au moins à me faire relire. En tout cas sage décision de ta part de ne jamais écrire à chaud. Ce n’est jamais très bon et les lecteurs qui ont l’œil le remarquent tout de suite.