Voyager à travers le monde juste avec son sac à dos.
Voilà l’image du technomade aux yeux des gens.
Bon ok, il y a de ça mais c’est un peu simpliste.
Les activités d’un nomade numérique ne se cantonnent pas au simple fait de voyager.
Il travaille pour vivre, comme tout le monde.
Mais c’est le travail qui doit se construire autour de votre vie et non l’inverse.
C’est ainsi qu’il profite de quelques libertés qui ne seraient pas pour vous déplaire.
Et pourtant, seul un tout petit pourcentage de personnes ont fait ce choix de vie autonome.
Vous n’en faites pas partie ?
Voulez-vous découvrir ces libertés que je me carrais derrière l’oreille quand j’étais employée et dont je profite maintenant ?
Très bien, dans ce cas je serai honnête avec vous, quitte à vous faire mal au cœur, ou à vous donner la fièvre du nomadisme digital.
1 – Travailler d’où vous voulez
Vous la connaissez bien celle-ci maintenant.
En quelques années j’ai expérimenté de nombreux endroits : cafés, hôtels, avions, trains, dans les nombreux apparts que je loue et même parfois dans mes toilettes.
Je suis heureuse de remarquer une tendance grandissante des employés à travailler de chez eux de plus en plus régulièrement.
Pourvu que ça dure !
Malheureusement, ils sont encore tributaires des réunions, conférences calls et autres impératifs qui rendent indispensable leur présence sur leur lieu de travail. Ce que j’ai dû pratiquer 2 ans avant de devenir nomade numérique.
Aujourd’hui j’emmène mon travail partout où j’en ai envie et j’organise mes réunions en fonction de mes disponibilités.
2 – Vous réveiller naturellement
Vous n’avez jamais rêvé de flinguer votre réveil qui vous explose les oreilles de bon matin ?
Et bien c’est fini ! La journée commence sans sonnerie ni panique du retard fatal. Et fini d’attendre le week-end pour prévoir vos sorties.
Je peux me coucher « à pas d’heure » et me réveiller quand je veux.
Voilà une chose qui a un impact très positif sur mon bonheur. Et sur ma tête ! Car je ne ressemble plus à un zombi par manque de sommeil.
Et je suis bien plus productive ainsi. D’autant plus que je travaille pour moi et non pour quelqu’un d’autre.
3 – Faire de l’exercice quand votre corps le demande
Après une bonne nuit de sommeil, quoi de mieux qu’un peu de sport ?
Lorsque vous êtes employé, vous avez 3 options :
- Extrêmement tôt, genre 6h du matin… Aïe !
- Après le boulot (oubliez l’apéro)
- A l’heure du déjeuner. Vous dépêcher pour courir, prendre votre douche en speed, vous rhabiller encore en sueur et manger un sandwich dans votre bureau… Vous connaissez ?
Pas d’heure précise pour moi. J’y vais lorsque ma concentration décline.
C’est une bonne manière de faire ma pause quand je ne suis plus productive et de faire affluer mon sang au cerveau pour repartir de plus belle.
Et ça permet également de garder la ligne pour…
4 – Porter les fringues que vous voulez
En voyant mes photos sur le blog, vous aurez sûrement remarqué que je suis plutôt mini-jupe ou survêt.
Comme toutes les femmes, j’aime me faire belle ou me sentir confortable.
Du coup, j’avais un peu de mal avec les fringues imposés en entreprise. Car oui, il y a des codes aussi pour les femmes.
Il ne faut pas avoir l’air trop libérée… Prison et liberté ne font pas bon ménage.
Mes collègues me regardaient toujours bizarrement car j’aime être à la (ma) mode.
Hors de question de m’adapter à l’accoutrement standard pour ressembler à tout le monde et rentrer dans un moule.
Idem dans la fonction publique.
En été, mon homme avait pour habitude d’arriver tous les jours en short dans son bureau malgré les nombreuses remarques désobligeantes de ses supérieurs.
J’aurais aimé voir la tête de mon directeur financier s’il m’avait vu débarquer en pyjama au boulot.
5 – Déduire presque toutes vos charges
Le travail d’un nomade digital est totalement lié à sa vie.
Besoin d’acheter un nouvel ordinateur ?
D’un appareil photo ?
D’un billet de train ?
De louer un appartement ?
De faire un dîner dehors ?
Autant de frais réels en rapport avec votre activité.
Mon blog, ses histoires de nomadisme et ses conseils font partie de mon boulot. On peut donc considérer que je met de l’argent de côté en déduisant toutes ces charges intrinsèques à mon business.
6 – Manger ce que vous voulez quand vous voulez
Lorsque je changeais régulièrement d’entreprise, je devais toujours m’adapter à de nouvelles « cuisines » :
Mmmm !
La bonne cantine avec tous ses plats bien gras.
Les fast-food bien dégueulasses à la mode Mac Do et Kebab.
Tout un programme lorsque l’on souhaite garder la ligne.
Restaient les restos hors de prix… Mais quand je bossais sur les Champs Elysées je me contentais plutôt d’une petite salade pas trop chère achetée en boulangerie.
Bref j’étais dèg.
J’aurais pu me préparer mes repas chaque jour mais profiter de ma coupure pour manger dans mon bureau grâce au micro-ondes de la salle commune n’est pas très glamour.
Aujourd’hui je fais mes propres repas et uniquement quand j’ai faim.
Quel bonheur de pouvoir surveiller exactement ce que vous mangez en écoutant votre corps.
7 – Voir vos enfants grandir
Avec le temps, mon fil d’actu Facebook à tendance à se remplir de photos de bébés plutôt que de fiestas complètement folles.
Et j’entends d’ici les :
« Comment veux-tu assumer l’éducation de tes enfants en travailleur nomade ? »
Rien ne vous empêche d’envoyer vos enfants dans une crèche ou plus tard dans des écoles au fil de vos voyages.
Vous me rétorquerez :
« Difficilement compatible avec une scolarité stable dans un même établissement. »
Mais vous n’y êtes pas obligé. Pourquoi ne pas pratiquer l’instruction en famille (IEF) et profiter du principe des apprentissages autonomes ?
Vous pouvez passer plus de temps à regarder votre enfant grandir et à lui enseigner ce qui vous semble réellement utile pour son futur…
Ou dépenser votre argent en le laissant à quelqu’un d’autre.
Votre ultime argument sera alors :
« Mais tu ne sais pas ce que c’est de travailler avec un chiard dans les pattes ! »
Ok, c’est vrai.
Tout cela prend du temps et il me faudra tester quoi qu’il arrive.
8 – Vous créer un entourage solide
Un employé peut également se créer un entourage me direz-vous.
Socialement parlant oui ! Mais au bureau j’en doute. Vous choisissez rarement vos collègues, ce qui vous laisse peu de chance d’être fan des gens qui vous entourent.
En travaillant sur le net, nous finissons par nous connaître les uns les autres et par détecter nos affinités.
Il est également assez probable de rencontrer d’autres nomades numériques quelque soit le pays où nous allons.
Comme Kevin que nous avons interviewé l’année dernière à Bangkok :
Je n’aurais jamais pu construire une communauté de nomades digitaux autour de moi si j’avais continué dans l’analyse financière.
Et je n’ai aucun doute que si j’organisais un meet-up de n’importe quel ville dans le monde, plusieurs technomades pointeraient le bout de leur nez en répondant :
Présent !
C’est bon de savoir que cette perspective est à notre portée.
9 – Pouvoir profiter des opportunités de dernière minute
En décidant de quitter prématurément Budapest suite aux problèmes avec notre propriétaire, nous avons opté pour la Bulgarie.
Pourquoi ?
Simplement parce que l’aubaine d’habiter une petite maison à prix dérisoire s’offrait à nous.
Le calcul était simple : Un logement à 250 € par mois avec fruits et légumes bios gratuits venant du jardin, ça ne se refuse pas. Nous aurions été bien bêtes de passer à côté.
Encore faut-il pouvoir bouger du jour au lendemain sans contraintes. ;)
Notre prochaine destination ?
L’Albanie.
Nous avons trouvé un logement grand et moderne à moins d’une heure de plusieurs grandes villes : Tirana, Durres, Elbasan, Berat, Progradec et même Ohrid en Macédoine.
Nous avons saisi cette opportunité sur Airbnb.
Sans compter que notre choix s’est porté sur l’Albanie pour passer l’hiver à 15°C et fuir le 0 qui nous attendait à Sofia.
10 – Faire une sieste quand ça vous chante
Sans mentir, combien de fois avez-vous eu une énorme envie de dormir au milieu de l’après-midi dans votre bureau en rêvant de votre lit ?
Des milliers de fois pour moi à l’époque !
Aujourd’hui ce n’est plus un rêve. Mon lit est dans la chambre d’à côté et je n’hésite pas à y faire un tour.
Si je me sens coupable ?
En général j’enchaîne le gros du boulot le matin. Ce n’est donc pas une heure ou deux de sommeil dans l’après-midi qui vont me poser problème.
Désolée pour ceux qui finissent dans leur voiture ou dans les toilettes au boulot mais je ne pense pas que l’effet soit le même.
Et puis vous absenter trop longtemps pourrait provoquer la suspicion de vos éternels collègues espions…
Dommage lorsque l’on sait que cette sieste est bénéfique pour un 2ème grand moment de travail. En nous prenant pour des robots, les entreprises y perdent au change.
Elles feraient mieux de suivre des exemples comme Google qui, malgré ses défauts, a mis en place des chambres spéciales sieste. Ils ont tout compris en répondant aux besoins humains.
11 – Sortir boire un coup quand rien ne va plus
Pas besoin d’être alcoolique pour profiter parfois d’une bonne bière fraîche. Quand le soleil brille et que l’inspiration vous manque…
Vous avez juste besoin de décompresser un peu pour repartir de plus belle. Cela peut même être un bon motivateur si vous l’utilisez comme petite récompense.
Alors pas d’hypocrisie. Qui n’en profiterait pas ?
Aller au café, mon ordinateur sous le bras, et éviter d’être cloîtrée dans la même pièce toute la journée est un moment fort agréable. Et je ne commande pas obligatoirement de l’alcool, un café ou une eau gazeuse suffisent bien souvent.
Mais quelque soit la boisson, vous pouvez oublier ce genre de plaisir quand vous êtes au bureau.
12 – Faire un road trip si l’occasion se présente
Pour beaucoup de gens le road trip est une expérience occasionnelle dans leur vie car cela prend du temps.
Pourquoi conduire 5 jours aller et 5 jours retour lorsque vous pouvez voler en 5 heures ?
Tout simplement parce que pour beaucoup ce n’est pas la destination qui compte mais le trajet.
Les trajets font partie intégrante de la vie des nomades numériques. ils ont donc tout le temps d’en profiter.
Mais je dois avouer que pour ma part je ne suis pas trop « road trip », la voiture m’ennuie.
Je prends donc le train et j’aime ça !
13 – Vous augmenter vous-même
Nous avons tous été un jour dans l’attente d’une augmentation bien méritée. Mais j’ai l’impression que votre boss n’en a pas entendu parler…
Lorsque vous travaillez pour vous-même, c’est vous le boss.
Vous pouvez alors vous augmenter si votre business vous en donne l’occasion.
Sinon vous pouvez toujours vous octroyer quelques avantages offert par votre propre entreprise.
Tiens ma boîte va me payer mes cours de gym à partir de maintenant.
Alors c’est sûr, en entreprise individuelle de type nomade numérique vos finances personnelles et professionnelles se confondront certainement, mais vous en avez le contrôle total et pouvez en faire ce que vous voulez.
14 – Travailler de longues heures et adorer ça !
Quand vous avez un salaire, travailler de longues heures est tout simplement… horrible.
Vous faites des heures supp mais ne ferez pas plus d’argent au final. Vous êtes simplement en train de trimer. Et bien souvent cet « excès de zèle » ne fait pas l’objet de promotion récompense.
Vous devez simplement vous débarrasser de votre travail parce que c’est ainsi.
Pour ma part, j’aime les moments où je dois travailler de longues heures.
Je me sens particulièrement privilégiée.
Pourquoi ?
Parce que je fais une chose en laquelle je crois !
Et ce malgré les moments de stress et de doute qu’ont engendré la mise en place de mon premier business de stratégie de contenu. Malgré les moments où je ne me sens plus bonne à rien.
J’aime tellement ce que je fais que je n’ai pas l’impression de travailler et au final j’y vois toujours les bénéfices que j’en tire.
Sans compter tout ce que cela apporte également à mes lecteurs et clients.
15 – Ne rien faire et adorer ça aussi
Mais alors rien du tout !
Nous avons eu nos moments de flemme ultime avec mon homme, à juste profiter.
Evitez de le faire trop souvent bien entendu. Mais qui le voudrait vraiment après tout… A part les paresseux. Et je ne connais pas de nomade numérique feignant.
Bref, si je n’ai vraiment rien envie de foutre, je le peux. Et l’avantage c’est qu’une journée à buller me rend méga productive le lendemain.
16 – Ce que vous n’êtes plus obligé de faire justement
Le problème d’un travail classique qui commence à 9h et fini à 18h c’est :
- Passer du temps à prendre votre douche,
- vous raser,
- repasser vos fringues,
- vous habiller correctement,
- prendre votre voiture ou le train pendant une heure,
- trouver une place où vous garer,
- monter l’ascenseur et déambuler dans les couloirs,
- dire bonjour à tout le monde,
- prendre votre café à la machine…
En mode nomade numérique, vous vous levez et… vous êtes sur votre ordinateur portable !
Un premier pas vers l’efficacité non ?
Je discute avec pas mal de gens qui aimeraient avoir ce style de vie, mais ils n’ont tout simplement pas encore réussi à passer le cap. Il y a définitivement quelque chose qui les empêche de faire ce premier pas.
Sachez qu’il y a déjà quelques centaines de personnes en France qui profitent largement de toutes ces libertés et se reconnaîtront dans de nombreux points de cet article.
Alors si vous songez sérieusement à vous pencher sur la question, checkez tous mes derniers articles à ce sujet.
N’avez-vous pas des envies de faire ou ne pas faire certaines choses que votre job vous empêchera toujours de concrétiser ?
Avez-vous le droit d’y renoncer toute votre vie active pour le regretter amèrement à votre retraite ?
Je ne crois pas non…
Haydée Bouscasse
salut Haydée
intéressant (comme d’hab) cet article, mais tu te places de ton point de vue. Du mien c’est différent je ne trouve actuellement pas de boulot, je cherche essentiellement à distance pour pouvoir également nomadiser. Le problème c’est le frein des entreprises qui pensent n’avoir plus la mainmise sur leurs employés et donc rechignent à accepter des salariés à distance.
Je viens d’aller assister à une conférence de la CCI locale qui est pôle pilote en France pour développer le télétravail. Après avoir démarché pendant 1 an toutes les PME de la région (sauf les artisans et boutiques/magasins), soit 1344 entreprises et leur avoir proposé un accompagnement, seules 18 ont répondu favorablement et envisagé pour 2016 de proposer à quelques salariés de travailler 1 ou 2 jours par semaine chez eux !!!!
Donc à moins de devenir entrepreneuse comme toi, il faut d’abord convaincre les entreprises du bénéfice qu’elles peuvent en retirer.
Forte de ton expérience perso et sûrement de tes rencontres pourrais-tu écrire un article en ce sens ?
merci
yann
Impossible d’écrire un article vantant les bienfaits du travail à distance en tant que salarié Yann… Cela va à l’inverse de ma ligne éditoriale et mon histoire atteste des problèmes qui sont associés à cette pratique en France.
Très portée sur l’informatique, ma famille m’a vite donné cette envie du travail à distance… J’ai donc travaillé pour une boîte américaine implantée en France qui me permettait de bosser de chez moi quand je le voulais et autant que je le voulais ! Le pied : Plus productive et moins dans les transports, je dégageais un paquet d’heures d’efficacité.
Mais au-delà du problème des entreprises à avoir la mainmise sur leurs employés, c’est la pensée archaïque de mes collègues français qui me faisait revenir travailler au bureau : leur regard biaisé, leurs médisances et de manière générale l’obsolescence du système français dans sa vision du travail, relayée par tous ses employés m’ont découragée de continuer dans ce sens…
J’ai toujours trouvé notre système à la ramasse et il faudra une génération pour changer tout ça. (Je vois qu’après être sortie totalement du salariat depuis 5 ans, rien n’a changé.)
Où je veux en venir ?
Ne te fatigue pas, tu ne convaincras aucune entreprise française pour travailler à distance.
Démarche des entreprises américaines ou canadiennes !
Je ne connais pas ton métier, mais tu peux sûrement trouver un tas d’angles pour leur donner envie de travailler avec toi. Quitte à devenir précurseur dans le domaine en France, fais-le avec ceux capables de te contenter.
Diabolus, Haydée,
Ton article me rappelle tout ce que je perdrais en retournant au salariat. Kalagan, qui me réconforte dans mes coups de blues ponctuels (genre 2 ou 3 fois l’an) me raconte tout ça aussi.
Putain c’est fou, maintenant que j’y pense, combien ça me coûterait encore davantage, après, attends voir… 6 ans sans patron ni horaire de façon régulière (3 mois en 2010, 2+3 mois en 2011, pour renflouer les caisses, et pi c’est tout)… de retourner au turbin, avec un patron, des horaires, le réveil (quoique je l’utilise un peu et que ma femme, elle, qui a des horaires, l’utilise itou).
C’est quand même délicieux de pouvoir faire la sieste dans la journée, bosser jusqu’à minuit si ça nous chante, se coller des murges joyeuses et ne se réveiller si on le veut qu’à 10h… Alterner des semaines de 50h et d’autres de 20…
Le plus précieux, personnellement, c’est l’équilibre approximatif auquel j’atteins, qui me permet de dédier 1 à 2 journées complètes par semaine à des activités qui rapportent l’essentiel de mes revenus, et dédier le reste du temps à des lectures, des préparations d’enquête et, à partir de l’année prochaine, un essai sur un artiste (commande) qui me prendra des mois de lectures et de travail en profondeur. Par exemple, une enquête de fond pour le Monde diplomatique peut m’exiger des semaines, voire des mois (car travail intermittent) à préparer un sujet : il est évident que je ne pourrais m’autoriser ce luxe si j’étais salarié. Travailler sur plusieurs choses à la fois (je suis aussi en train de reconstituer un dossier de proposition d’ateliers de journalisme comme en 2012) est un des grands avantage et privilèges du statut de « nomade digital ». Quoique pour le nomadisme, c’est pas exactement mon cas : je suis plutôt essentiellement sédentaire, en fait, ce qui n’exclut pas des voyages ou déplacements en 2015.
Sur ce, je vous salue du Guatemala.
Mikaël
Bonjour Haydée,
Quelques jours se sont écoulés depuis ton acceptation, je te remercie ;)
J’ai pris du temps et du plaisir à lire les différents débats , j’apprécie aussi les illustrations où l’on peux dès fois se reconnaître…bref…tout çà pour dire, que je ne suis pas un blogger et mon niveau de connaissance est faible sur ce point mais je m’enrichi grâce à tes tutoriels :)
Continuez et on vous suit ;) Amicalement,
Laurent
Tu t’es reconnu dans ma caricature de personne mal réveillée, Laurent ?
Comme je te comprend :)
Si tu as des questions n’hésites pas, mais je pense qu’en suivant les tutoriaux, tu devrais t’en sortir. Bon courage et merci pour le suivi.
Pour le sommeil, ok on peut se réveiller quand on veut mais j’ai l’impression de ressembler davantage à un zombie maintenant que quand j’avais un ‘vrai’ taf: trop de temps devant le PC, résultat j’ai les yeux rouges et des cernes de vieux.
Salut Mat,
Aïe, j’ai mal pour tes yeux :( mais songe peut-être à mettre un filtre sur ton écran.
C’est plutôt l’inverse pour moi, là où je ne dormais que 5-6h par nuit, je dors un bon 8h aujourd’hui et mon teint s’en porte à merveille.
Pourquoi passes-tu plus de temps devant l’ordinateur ? Etre nomade digital ne signifie pas non plus passer 24/24 devant son écran.
C’est intéressant la remarque sur la stabilité dans un commentaire précédent, car on nous a aussi sorti ce prétexte pour nous dissuader de partir en famille.
Chez nous (enfin pour ma fille), stabilité veut dire déjeuner à midi (strictement sinon l’enfer commence pour moi d’abord, pour les autres ensuite), dîner à 19h, suivi autant que possible de la douche/bain/toilette en fonction des lieux et coucher. On nous prend pour des psychorigide avec ces deux horaires. Cependant c’est le seul point fixe dans sa vie et ça marche, le reste elle s’en moque, de la taille de son lit, de l’horaire de balade au parc. A Manchester on a fait trois jours de musée avec 2 musées par jour, elle était ravie. Et si on enchaîne avec une semaine de « maman travaille, je n’existe plus », elle s’en moque, car deux fois par jour à heure fixe il se passe toujours exactement la même chose.
On a la stabilité que l’on veut en fonction de nos besoins.
Je pense à Hanna, jeune anglophone de 17 ans, qui a une plume magnifique (bien que trop rare) et voyage depuis 2008 ! http://www.edventuregirl.com/
Je suis contente d’avoir ton point de vue à ce niveau Tiphanya, moi qui me suis toujours demandé ce que cela pouvait être d’avoir son gamin pas loin alors que je travaille.
En gros il y a un rythme à prendre, où que tu sois et à partir du moment où tu le respectes, ton enfant te le rend bien. Et si je comprend bien c’est au niveau de ses besoins primaires.
C’est noté ! merci.
Sympa cette jeune nana de 17 ans qui a déjà voyagé dans plus de 20 pays et qui s’estime chanceuse. Avec 3 frères et ses parents, ça doit être folklo. Et elle a bien raison, c’est le meilleur apprentissage de la vie.
Tout ça est bien vrai. Mais pas valable que pour les entrepreneurs nomades, mais pour tous les entrepreneurs. Dans tous les cas, c’est une vraie liberté. Mais je ne suis pas certain que tout le monde est prêt pour cette liberté (combien se laisseraient un peu trop aller ?).
C’est une évidence Tony puisqu’un nomade digital est un entrepreneur par définition, il y aura toujours des similitudes dans mes conseils avec l’entrepreneur lambda basé en France.
Par contre, tous mes exemples de vie sont sur la route, c’est l’angle que j’ai choisi. Et ce qui change beaucoup de choses au final.
N’oublions pas que tout est beaucoup plus cher en France. Les libertés de mouvements sont moindres. Et les chances de rester vissé à sa chaise pour travailler tout le temps pour payer des loyers parfois démesurés sont plus grandes.
Dans quelques jours je pars en Grèce après avoir beaucoup travailler avec mon homme. Nous prenons une semaine de vacances et rien que pour y aller nous allons dépenser à peine 30€ chacun pour prendre le bus de Sofia en Bulgarie. Ce qui est très peu.
Et pour ceux qui se laisseraient trop aller, je pense qu’ils ne lisent pas mon blog :)
C’est sûr que la vie de Digital Nomad, alias blogueur voyageur fait rêver, et c’est clair que c’est le pied. Le côté mobilité, liberté n’a pas de prix, c’est un avantage certain. Mais attention à ceux qui, en lisant, ces lignes, se disent « whaouh c’est magique, il suffit juste de le vouloir en fait et la cash machine se fabrique d’elle même, mon compte en banque se remplit tout seul ».
Il y a bien sûr un fond de vérité dans la mesure où si vous vous débrouillez bien, vous pouvez automatiser votre business, mais gare à la paresse et l’illusion.
Digital Nomad, c’est un mode de vie, un état d’esprit, mais certainement pas un état de fainéantise avancée.
Autrement dit, ne croyez pas chers lecteurs, que c’est en quittant tout et vous disant « tiens et si je devenais digital nomad » que votre business va se faire tout seul. Il va falloir le créer et travailler, c’est pas le pays des bisounours. Vous allez passer par des moments difficiles, des moments de grosse remise en question où vous allez devoir vous faire confiance.
Beaucoup trop de gens se font le cliché du blogueur qui a une cash machine en faisant aucun effort. C’est faux.
Voilà je tenais juste à apporter ce détail au combien important, destinés à déconstruire certaines idées reçues.
Blogueur voyageur et nomade digital sont 2 choses bien différentes Sébastien.
Et que ce soit l’un ou l’autre, cela demande un gros travail de fond. Etre nomade digital, c’est monter son entreprise sur la route, et rien n’est plus difficile de nos jours car il n’y a pas de modèle : C’est ce que j’explique dans la plupart des articles que tu n’as sûrement pas encore lu.
Je t’invite donc à faire un tour sur cette page pour en prendre connaissance :
Tous les articles « nomade digital » et « entreprendre » : https://slayne.fr/tous-les-articles/
Pour te faire une idée de ce que je pense du travail de blogueur-voyageur, voici un article qui pourrait t’intéresser : Pourquoi vous ne serez jamais un vrai blogueur voyageur et dont l’intro commence par : Bloguer ne se fait pas en touriste, ça demande une bonne gestion de son temps, du travail d’écriture et des connaissances marketing. .
Loin de moi l’idée de vendre du rêve comme tu sembles l’insinuer dans ton commentaire et le vanter sur ton propre blog :)
Merci pour ta réponse Nathalie,
De nouveaux témoignages sur ce mode de vie sont toujours intéressants à mettre en avant.
Un tour du monde : quelle bonne nouvelle, tu dois préparer ça depuis longtemps, alors je n’ai qu’une seule chose à dire : profite !
Salut Haydée
Très bon article, très fun.
La vie de nomade numérique à cependant une grosse contre partie.
Tu n’es réellement chez toi nul part.
En fait, tu sacrifie ton confort pour la Liberté, c’est noble.
Sauf que ce que tu n’a pas l’air de comprendre c’est que le confort fait partie de la Liberté.
Comme tu l’as toi même remarqué, il t’arrive de te retrouver dans des circonstances parfois crades, difficiles voir dangereuses.
Ton travail n’en est pas un, c’est une façon de vivre qui a ses avantages mais aussi beaucoup inconvénients.
Tout individu a besoin d’une base arrière, un coin ou il peut se retirer lorsque ça va mal et se régénérer.
Dans ton cas, je ne voit pas comment une banque pourrait te prêter de l’argent pour l’acquisition d’un bien, à moins que tu soie devenue propriétaire dans ta vie d’avant.
Si ce n’est pas le cas, tu ne connaitra peut être jamais la joie de se réveiller le matin dans SA chambre, d’aménager SA salle de bains, SA cuisine………..
Tu parles un peux de fiscalité, j’ose imaginer que tu as eu l’initiative de souscrire une assurance vie Européenne qui est déductible dans ton pays de résidence et qui va réellement te constituer une vrai retraite.
Ou même que tu te débrouille pour ne pas en avoir donc pas d’impôts.
J’espère simplement que tu ne cotises pas à la sécu pourrie française car sinon la j’ai le regret de te dire que ce n’est pas très intelligent.
J’ai l’impression en fait que tu relativise beaucoup la Liberté, et que tu ne vois pas tout les inconvénients auxquels tu t’exposes.
D’autre part, si l’éducation d’un enfant était simple cela se saurait.
Dune part, ça coûte beaucoup de pognon.
D’autre part, j’ai l’impression que quand cela arrivera tu comprenne que ta précieuse Liberté, tu soie obligée de t’assoir dessus.
Plus question de rien faire qui ne soit pas en fonction de ton enfant.
Au menu : réveil en pleine nuit, maladies, attention et surveillance constante, fin de mois difficiles, caprices, crise d’adolescence……………….
Plein de choses complètements incompatible avec la Liberté et ton mode de vie j’en ai bien peur.
Bien sûr que chez moi n’est nul part Leman mais aussi partout à la fois :)
Il m’arrive parfois de me retrouver dans des lieux peu confortable, c’est vrai, mais pas toujours. Ici en Bulgarie, j’ai vécu le luxe de manger des produits hors du commun en terme de fruits, légumes, miel et fromage le tout bio et succulents. Par contre, je suis dans la campagne et j’avoue que la maison est parfois humide bien que nous avons un four à bois pour éviter ce problème.
Du coup nous sommes plus exigeants à présent sur le choix des prochains appartements. Alors manque de confort, je dis mon.
Et puis parfois même chez soi, le confort n’est pas toujours de mise : un voisin qui fait trop de bruit, un appartement « boîte à chaussure » même si tu vis dans la plus belle capitale du monde, d’autres qui t’espionnent toute la journée et j’en passe.
Ici je dépeins les avantages, certes, mais dans d’autres articles comme celui-ci https://slayne.fr/etre-nomade-digital-trop-tracas/ je parle de mes galères.
Là où je veux en venir, c’est qu’il n’y a certainement pas plus d’avantages et d’inconvénients que dans une vie sédentaire, simplement, ils sont différents. Et puisqu’il y a encore peu de français sur la route en mode nomade digital, il était de mon devoir d’apporter ces éléments via mon blog.
Pour ce qui est de l’acquisition d’un bien : Laisse moi rire :)
Désolée, mais mon mode de vie implique la notion de « minimalisme » à laquelle je m’adonne depuis des années.
Acquérir, acheter, et encore acquérir, si je puis me permettre, c’est pas un peu « As been » tout ça ? Tu sais, les gens éduqués et riches (on va dire ceux qui l’ont toujours été) ont tendance de nos jours à rechercher le minimalisme, pendant que les pauvres cherchent toujours à avoir plus, à être toujours plus propriétaire. Te connaissant un peu maintenant Leman, je pense que ça peut te faire réfléchir… Puisque tu aimes tant aborder le sujets « des riches (géniaux) et des pauvres (cons) » dans de nombreux commentaires du blog. (Ok j’avoue que cette remarque est un peu personnelle)
Concernant les enfants, que ce soit avec un mode de vie nomade ou non, ça ne change rien. Des problèmes, il y en aura toujours, Thiphanya en parle très bien.
Alors je ne changerai pas, autant l’avoir sur la route !
Salut Haydée
Je suis sur trois chantiers dans deux pays différents donc réponse tardive.
Ce que je voulais te dire c’est que je suis loin de remettre en cause ton mode de vie, pour la bonne et simple raison qu’il ne me nuit pas, bien au contraire.
Ce que j’essaye de t’expliquer c’est qu’il serait pas mal de combiner les deux.
Crois tu réellement que je vais rester cloitrer dans mon appart, même s’il fait 120 m², NON, avec plusieurs copines roumaines on va se faire un tour de l’Est dès que je serai établit et ma nationalité changée.
Aménager son chez soi, cela n’a pas de prix, baignoire jacuzzi de 4 m², douche hammam, cuisine ultra moderne avec frigo américain pour l’été c’est du régal de l’eau fraiche et de la glace à volonté.
C’est un peu mieux que de l’aléatoire non ?
Je te trouve un peu gonflée de parler de légumes, de fruits et de fromages avec un italien qui dispose d’un marché de produits frais à deux pas de chez lui.
J’ai également un restaurant près de chez moi ou les femmes de marins cuisinent le produit de la pèche quotidienne de leur mari = le poisson qui te saute directement dans l’assiette………
Qui a dis que Nomade et base arrière méga confort sont deux choses incompatibles ?
Bien sur que chez toi cela peut être pénible, je suis bien placé pour le savoir, voitures brulées, incivilités criminelles…. Je ne te fais pas de dessin tu as compris.
A toi de bien le choisir car tu as cette chance et je trouve dommage de ne pas en profiter.
Je trouve dommage de ne pas pouvoir dire là.
C’est as been seulement pour les médiocres qui n’ont pas les moyens de choisir et qui doivent subir une vie de merde.
Les rencontres que tu fais ne sont que temporaires, apprécie tu réellement le contact avec les gens du coup ? pas sur.
J’immigre pour rencontrer des gens que j’ai choisi de rencontrer, pour les connaitre et pour m’intégrer.
J’immigre pour faire partie d’un grand Pays, intégrer une Culture et me construire un chez moi sur mesure, cela ne veut pas dire que je vais refuser de voir comment les autres vivent pour chercher à améliorer encore mes conditions de vie.
Tu as choisi de vivre en déracinée, mais lorsque ta progéniture manifestera l’envie de découvrir la vie sédentaire et stable, tu fera comme toute les bonnes mères, tu fera passer son intérêt avant le tien.
Un enfant ça te change la vie, que tu le veuille ou non.
Ma vie, est en plein changement à l’heure actuelle mais la satisfaction pointe déjà le bout de son nez.
La Liberté se rapproche de moi et je n’ai pas l’intention de faire quoique ce soit pour l’éloigner.
Ne pas avoir d’enfant est un choix murement réfléchit chez moi, pas un caprice ou un déclenchement d’horloge biologique.
Mais on en reparlera lorsque tu en aura eu un, ça c’est une vrai aventure et plus galère que toutes les autres que tu as connue crois moi.
PS pour les riches géniaux et les pauvres cons, les seuls riches géniaux sont ceux qui savent utiliser leur argent correctement et les seul cons sont les pauvres qui le restent.
N’oublies pas que je suis un ancien pauvre, quand tu as des cafards qui te rampe dessus pendant que tu dors, tu choppes la rage sauf si t’est un médiocre qui se complais dans sa fange.
Merci pour ton témoignage Leman,
Nous avons une manière différente d’appréhender la vie, voilà tout.
Je ne suis pas matérialiste, même si j’aime m’acheter quelque chose de temps à autre, toi tu l’es et tu l’assumes parfaitement.
Tu préfères être moins nomade que moi, encore une fois chacun ses choix et je respecte les tiens.
Concernant les enfants, nous en parlerons en temps voulu, je ne peux pas me prononcer plus que cela à ce sujet.
Bon voyage avec tes copines Roumaines :)
Je me reconnais tellement dans cet article. Je travaille régulièrement dans des bars ou café (ce qui pour certaines tâches donne beaucop d’inspiration), il m’arrive de travailler quasiement à poil, à pied nu, avec ma veste en cuir comme maintenant (l’hiver commence au Mexique !). Je fais des pauses de toute sorte : siestes, exercices, muscu, lecture, « Tool » à fond…
Que trouver de plus…. ???
Ha si, faire des entretiens Skype tout en marchant dans son jardin, en se préparant un café ou en se servant une bière dan le frigo :)
Alors n’hésite pas à partager sur tes réseaux Kalagan si tu te reconnais tant :)
Bon week end
J’ai dévoré cet article, Haydée, que je pluss pluss pluss plussoie…
J’ai aussi l’impression comme toi que tout le monde rêve de ce monde de vie… mais tout le monde non, c’est impossible, le monde est trop diversifié pour ça. Et il y a ceux qui rêvent de sécurité, qui sont tout simplement incapables de ce mode de vie nomade de par leurs compétences (un garagiste peut-il rêver d’être nomade ? lol) En revanche, on est vraiment dans une ère où le télé-travail (j’en rêvais déjà en 2000, pfff que c’est lent !) et maintenant le travail nomade se développe. Merci Internet, merci notre ouverture à l’information, au développement personnel qui permettent une autre vie.
Pour l’instant je ne vis pas encore cet état, mais cela viendra car j’y aspire :)
Belle soirée
Marjorie
Merci Marjorie !
Ton rêve s’est donc exhaussé mais il en a fallu du temps.
J’ai commencé à en rêver en 2007 lorsque je travaillais de chez moi 2 à 3 jours par semaine. Mais j’ai bien senti à l’époque que les mentalités allaient mettre du temps à changer.
Enfin, je te souhaite d’en arriver là très bientôt.
Concernant les métiers en ligne, sais-tu qu’il y a de plus en plus de médecins virtuels par exemple ? Alors garagiste pourquoi pas ! J’imagine bien un garagiste en train de t’expliquer à distance comment changer ton pneu, bref, on en reparle dans 2-3 ans :)
D’accord sur tout. Sauf sur les mômes: impossible de leur faire les cours tous les jours et de bosser en même temps. A moins de gagner beaucoup à l’heure. A voir. Et quand ils sont ados, faut assurer dans toutes les matières: pas donné à tout le monde de connaitre Ronsard, les logarithmes et deux langues…
Je te crois sur parole Fanny.
Par contre je ne vois pas en quoi il faudrait leur apprendre les logarithmes, je pense que je leur enseignerai plutôt la programmation :)
D’ailleurs ce qui est drôle c’est que mon prochain article (déjà rédigé) traître justement de ce que nous devrions enseigner aux enfants de notre époque !
A suivre…
Alors ici on voyage avec les enfants de 4,5 et 3 ans. Ils ne sont pas à l’école.
Pas évident de travailler à domicile (ou dans le camion plusieurs mois par an) avec eux à côté. Mais on y arrive ! Je travaille surtout pendant leurs siestes et le soir, bien tard, quand ils sont couchés.
Pour répondre à Fanny, on peut favoriser l’apprentissage informel pour nos enfants, c’est-à-dire qu’on ne « leur fait pas cours ». L’argent est souvent l’un des premiers freins énoncé à l’instruction en famille. Mais ceux qui font ce choix ne sont pas forcément plus fortunés que ceux qui s’arrêtent à cet argument (je n’ai pas assez d’argent ; il nous faut 2 salaires…).
Une dernière remarque personnelle : qu’est-ce que c’est beau de voir ses enfants apprendre au quotidien !! Alors de voyager ensemble et les voir apprendre au quotidien… et ben c’est magnifique !!
Merci Sandra pour ton témoignage qui me conforte dans l’idée qu’un jour je pourrai voyager et travailler avec des enfants.
Et puis même s’ils me perturbent dans mon travail au moins je les verrai grandir.
L’un dans l’autre je vois que tu y gagnes.
Ah l’argent toujours l’argent… Je ne dis pas qu’il ne faut pas en avoir, car sans, nous serons dans la merde à notre époque.
Je vois que vous êtes de vrais nomades, votre histoire est vraiment inspirante, entre votre rencontre, le sport, les vidéos des grimpeurs, les déplacements en camion et panneaux solaire et les enfants qui vous suivent, le tout en freelance, vous avez de quoi faire.
Une belle découverte. Bon courage pour la suite et à votre petite princesse gitane :)
Merci Haydée ! ça fait tellement plaisir de voir que je ne suis pas la seule…
Du coup ça me conforte dans mes choix de vie.
Mais alors comment je plussoie cet article !!!
Si seulement tous mes clients pouvaient le comprendre… Je ne me retrouverais pas dans des situations grotesques où, j’ai des tas de projets à mettre en place mais personne pour les accueillir car je ne suis pas en France…
C’est triste !!!! Bah oui, je suis au Québec et parfois en France et parfois chez moi… Et alors ??????
Je suis sourde au point de ne pouvoir entendre une conversation téléphonique ???? Je ne sais pas lire pour ne pas recevoir les instructions par courriel ????
Tant pis !!! Je ne changerais pas !!! Je suis « Entrepreneur sac-à-dos » et je suis heureuse dans ma vie !!!!
La France a un grand retard à rattraper à ce niveau Florence. Et nous changerons les mentalités ! C’est grâce à des gens comme toi d’ailleurs que le monde du nomadisme digital évoluera. En effet, nous pouvons travailler de n’importe où et depuis longtemps maintenant.
Je ne pense pas que tu sois sourde ;) c’est plutôt une partie de la population française qui reste aveugle devant cette nouvelle génération de personnes géographiquement indépendantes.
Je t’encourage à ne pas changer !
Salut Haydée!
Très intéressant ce billet. Je retrouve presque tous ces points dans mon job d’indépendante ( pas encore nomade). Tout ce que tu décris comme positif et que je partage complètement est angoissant pour plein de gens. Beaucoup ont besoin d’un cadre plus strict parce que c’est plus sécurisant. L’autonomie totale est flippante, je t’assure. Ton mode de vie est très lié à ta personnalité, tes aspirations. Il y a ceux qui en rêvent théoriquement sans sauter le pas et ceux qui n’en rêvent pas du tout!!! Continue de partager ton expérience! Tu me prouves que je ne suis pas la seule « instable » sur terre! ;-)
Tu as raison de me le préciser Nathalie !
J’avoue que lorsque j’écris mon article, j’ai l’impression que tout le monde rêve de ce mode de vie. Ce doit être ma part de « fermeture d’esprit » :) Mais je te crois sur parole. Et je connais des personnes préférant ce mode de vie plus stable et sédentaire.
Tant mieux si nous nous rejoignons. Et que fais-tu à propos en tant qu’indépendante ?
Je suis devenue prof de FLE ( francais langue étrangère), en arrivant il y a 3 ans au Panama où je ne pouvais pas exercer mon métier de psychologue. Bonne surprise: j’aime ce boulot! Je me forme aux TICE (technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement). Je fais aussi des traductions et j’écris des nouvelles. Toutes ces activités me permettent d’être mobile. D’ailleurs, je pars dans un mois pour une grande balade autour du monde! Un projet personnel et de couple, avant tout! Cela me permettra de réfléchir à la suite! Comment rester nomade….. Bonne continuation! :-)
Je me suis amusée à voir si les 16 points me correspondaient (même si nous ne sommes pas une famille de « nomade digital »).
Bon, avec des enfants, ça change effectivement ;)
Surtout qu’à partir de l’adolescence, ils ont beaucoup plus besoin de stabilité pour se développer.
Il y a le point 5 qui me manque en tant qu’auto-entrepreneur. Je ne peux pas déduire mes frais réels. Je suis justement en train de regarder s’il n’est pas plus intéressant pour moi de changer de statut.
Mais sinon, beaucoup de bonheur.
il est vrai que de pouvoir gérer son temps comme on le souhaite et travailler d’où l’on veut est vraiment appréciable.
Ces points correspondent pour beaucoup à tous les freelances Florence. Je comprend ta démarche du coup.
Nous trouvons de la stabilité dans notre vie nomade. Tout dépend quelle définition nous donnons au mot « stabilité ». Que veux-tu dire par une vie stable pour l’adolescent ? Il vaut mieux ne pas être trop mobile ? Pardonne moi mon ignorance à ce sujet :p Ce sont de simples questions.
C’est normal de trouver de la stabilité, même dans une vie de nomades ;) Enfin, selon ma définition de ce mot… Tu as raison de le préciser, tout le monde n’a pas la même.
Toutes mes copines expats qui ont de grands enfants, des ados (en gros, à partir du collège) me disaient qu’à partir de cet âge l’enfant a besoin, effectivement d’être plus stable. Il se construit, il se projette dans l’avenir pour cela (il se demande où il va passer le bac, etc.) mais aussi, il a besoin de son groupe de copains qui lui permettent de s’affirmer.
Bien sûr, ce n’est pas parce qu’ils vont bouger qu’ils seront forcément mal dans leur peau, mais la stabilité les aide à bien se développer.
Et les ETC (Enfants de la Troisième Culture) ne s’en sortent pas trop mal non plus même s’ils ont, du fait de leur enfance particulière, une autre notion du monde.
Bref, ce qu’elles disaient, je commence à le sentir avec mon aîné en 5ème. C’était fou de le voir si heureux, en septembre, de faire sa rentrée scolaire au même endroit que l’année précédente (ce n’était plus arrivé pour lui depuis le CE1).
Merci pour le lien.
Et il ne faut pas oublier qu’un enfant, même quand on travaille dans un bureau ça pose des problèmes. On doit utiliser nos jours de repos pour ses gastro à lui. On doit faire coïncider les horaires d’école avec les horaires de boulot.
Alors non, ce n’est pas de tout repos de vivre sans école, mais je suis sure que les avantages et inconvénients professionnels s’équilibrent assez vite.
Sinon c’est trop bien de vivre sans réveil ! Je crois que c’est ce que je préfère.
Merci pour ce complément d’information Tiphanya. Comme quoi, que l’enfant soit scolarisé ou non il y a toujours un tas de choses à régler. Tout est une question d’organisation ensuite.
Ton lien avait toute sa place ici, ton article est vraiment intéressant.
Oui moi aussi j’ai jeté mon réveil :). Je me suis fait le plaisir de dormir entre 9 et 10h par nuit pendant la première année ! Mais je n’y arrive plus maintenant, je pense que j’avais du sommeil en retard à rattraper.
Salut Haydée,
Allez pour contrebalancer un peu, je vais donner quelques choses avantageuses qu’on peut faire en étant employé :
– profiter de son trajet domicile-travail pour faire de l’exercice, vélo ou marche
– prendre un peu de temps pour aller sur internet, et laisser des commentaires sur des blogs, tout en étant payé !
– ne pas se soucier des rentrées d’argent, quelque soit notre niveau de productivité ou de performance, on est payé à la fin du mois
– avoir une vie sociale assurée au moins par ses collègues
Bon j’ai l’impression que j’aurais du mal à trouver plus d’avantages que pour une vie nomade numérique…
En tout cas, ce que je me dis après la lecture de l’article, c’est qu’il faut prendre les choses en main, pas de place pour être fainéant dans la vie nomade car c’est nous qui faisons tout et qui assumons tout.
C’est la différence avec une vie assurée à tous les niveaux, sécurité de l’emploi, sécurité sociale, assurances… Mais ça reste des assurances qui peuvent s’envoler du jour au lendemain, et ce qui reste vraiment c’est nous même et ce qu’on peut faire.
Bien vu Rémi, c’est ce que je faisais ! Je profitais des trajets pour faire du vélo tous les jours et c’est ce qui manque sûrement le plus depuis que je suis nomade digital. Je faisait jusqu’à 25 km par jour.
Tu remercieras ta boîte pour le commentaire rémunéré !
Tu as raison sur l’ensemble, c’est une vie plus sécurisé encore que, on ne peut être sûr de rien comme tu le dis si bien. Que deviendront les boulots d’hier si le nomadisme digital se développe à vitesse grand V dans les années à venir ?
Salut Haydée,
Encore un article qui donne très envie. Je suis séduit par 15 points. Par contre il y en a un qui est dangereux à mon sens qui est de se lever le matin quand on veut. Pour ma part et beaucoup de gens il me semble, c’est le matin que l’on est le plus efficace. Je pense donc qu’il ne faut pas prendre de mauvaises habitudes en se levant tard et en perdant ainsi les heures les plus productives.
Je ne dis pas qu’il faut se lever tard Julien, mais simplement de dormir à la hauteur de nos besoins. J’ai malheureusement trop souvent vécu l’inverse lorsque je devais me lever à des heures fixes. Il nous arrive tous de veiller tard pour des tas de raisons différentes comme une insomnie par exemple ou pour avoir dévoré un roman toute la nuit ou encore fait la fête. :)
Nous sommes productifs surtout lorsque nous nous sommes suffisamment reposé.
Votre article me fait un peu rêver ! Personnellement, je réussis jusqu’à aujourd’hui plutôt bien à associer ma vie professionnelle à ma vie de blogueuse. Il faut dire que grâce à mon blog sur le droit ( http://www.avocat-ligne.fr ) et ses actualités, j’apprends des choses qui me servent pour mon métier d’avocate et vice versa. De même, lorsqu’on possède un blog il faut suivre des règles de droit (citer ses sources, utiliser des photos libres de droit…). Et sachez que je trouve le temps de réaliser le point 3 malgré mon travail, je m’organise !
Vu la ligne éditoriale de ton blog, tu sembles suivre la voie du nomadisme digital Maeva, alors peut-être que d’ici quelques temps ce ne sera plus un rêve.
L’avantage de tenir un blog c’est qu’il faut toujours être à la page pour apporter quelque chose de nouveau à ses lecteurs.
Bon courage pour tes études. ;)
Salut Haydée,
Un an déjà, ca passe tres vite. Je vois que vous avez fait pas mal de chemin depuis avec Tony.
Pour ma part, je rajouterais les points suivants:
– avoir l’opportunité de se former en continu.
– ameliorer son anglais au fil des jours pour ceux qui suivent des sites anglophones.
– le devellopement personnel. J’ai remarqué que bloguer influait beaucoup sur la perception de soi meme. Un peu comme is le blog etait une extension de soi meme.
Ca aurait le merite d etre etudié.
Kevin
Un an et demi même Kevin depuis la vidéo :) à Bangkok.
Merci pour ces 3 points qui font totalement partie de la vie du nomade digital, mais un employé aussi a l’opportunité de se former et de se développer.
Je te l’accorde, le nomade digital n’a pas le choix (et tant mieux pour lui) !
Ces 16 choses que vous proposez peuvent se résumer en une seule à mon avis pour qu’elles soient toutes réalisables: être autonome et sans aucune contrainte.
En effet Jérome de « développement personnel », merci pour ce résumé en une phrase. C’est le principe même du nomade digital que je met en avant sur mon blog :).