13 Excellentes Raisons de Quitter son Job

Un homme dans une prison ouverte
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À Abidjan j’avais 5 chats.

Malgré notre grande maison, mes parents ont choisi de les laisser dehors toute la journée.

S’il y avait du danger ? Bien sûr !

Chiens errants, voitures, vélos, vilains garçons jeteurs de pierres.

Autant de choses pouvant tuer, mutiler ou blesser nos petites boules de poils.

Chat écrasé sur la route

Et pourtant, chaque soir, les matous rentraient défoulés, rodés au monde extérieur et heureux de retrouver leur chaleureuse demeure.

Ne sommes-nous pas comme eux ?

Tels des chats d’appartement, nous pouvons rester cloîtrés chez nous toute une vie sans jamais appréhender le monde qui nous entoure.

Et bien, il en va de même avec notre travail.

La pression sociale ne nous définit plus que par notre emploi.

Formatés par cette idée de vivre pour travailler, nous devenons de dociles petits soldats de l’économie. Mais le bon soldat aussi a besoin de se rebeller.

Surtout quand il s’agit de donner un sens à son existence :

« J’ai un job bien payé, mais mon âme est malheureuse… Ce n’est pas moi, ça ! D’autant plus que mon titre n’est que subjectif. Au fond je me sens inutile. »

Ah…

Il serait peut-être temps de quitter ton taf non ?

En 2010, j’ai lâché le monde des grosses entreprises.

J’ai beaucoup voyagé tout en travaillant en ligne.

J’ai télétravaillé en Argentine – premiers balbutiements.

J’ai vécu dans les Balkans où j’ai lancé mon business de stratégie de contenu… après des mois de travail.

À Taïwan, j’ai finalisé 1k1mois, mon cours en ligne pour tous ceux qui veulent convertir leurs compétences en 1000€/mois (et +) en parallèle de leur boulot. Et je l’ai officiellement lancé au Portugal.

Aujourd’hui, je vis confortablement de mes activités de content marketer, copywriter et formatrice en ligne. Je gère mon temps comme je le veux et je vois grandir ma fille.

Certes, tout lâcher demande un minimum de préparation et de temps. Mais que c’est bon à l’arrivée !

Ça te chauffe ? Ok !

Alors, commence par te rencarder…

Télécharge mon Guide des 105 idées de business en ligne de 2023 – c’est gratuit. Tu y trouveras les meilleures activités du Web à lancer dès aujourd’hui, avec des exemples concrets pour t’inspirer :

La stratégie est simple :

  • Tu choisis l’idée qui te convient dans le Guide
  • Tu commences ton business en parallèle de ton taf – pour plus de sécurité
  • Tu engranges des revenus complémentaires – tout en t’éclatant en dehors du salariat
  • Et tu passes à plein temps – quand tu gagnes plus qu’avec ton job actuel

C’est le futur garant de ton épanouissement dans le travail, mais surtout de ta liberté !

Tu as besoin de plus de motivation pour lancer la machine ?

Alors, voici 13 arguments qui t’aideront sûrement à sauter le pas.

1. Chaque matin, tu pars au travail à reculons

Tous les jours de ta misérable existence sont régis par cet impératif routinier.

Tu ne peux plus piffer tes collègues ni ton directeur. Tu en fais même une obsession telle que cela affecte ta santé et tes relations.

Et si ton angoisse était plutôt due à un profond ennui ? Signe que tu n’apprends plus.

Peut-être es-tu sur la pente descendante ou que ton ultime promotion t’a parachuté sur le poste inadéquat ?

Si comme l’explique le principe de Peter, chaque employé tend à s’élever à son niveau d’incompétence, tu persistes peut-être dans la mauvaise voie.

28-ans-2en1

Veux-tu que je te fasse un dessin ?

Après 3 ans de lycée et quelques années d’université pour travailler dans le domaine qui t’a été enseigné, comme 90% des gens tu finiras par te dire cette phrase fatale :

C’était les 45 ans les pires de ma vie…

Car la plupart des travailleurs n’aiment pas ce qu’ils font.

Et que fait-on de ce que l’on déteste ? On s’en débarrasse !

Comme la peur ; la peur de quitter son job face à un taux de chômage record.

La peur de se retrouver à la rue comme un misérable. Alors que préparer correctement son départ suffit à l’oublier (la peur).

2. Ton boulot ne satisfait plus tes besoins

Et selon Maslow tu en as pas mal :

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Sont-ils satisfaits ?

Côté physiologique et sécurité, sûrement.

À moins que tu sois payé au lance-pierre dans un atelier du Bangladesh.

De même avec le besoin d’appartenance, excepté pour les têtes de con reléguées au placard.

L’accomplissement de soi et l’estime des autres sont beaucoup plus difficiles à combler.

Pour ma part ils l’étaient tant que je disposais d’une liberté totale dans la gestion de mes tâches. J’automatisais tout ce que je pouvais au sein des entreprises pour me dégager du temps et faire autre chose.

Reconnue par mes pairs, ma créativité battait son plein jusqu’à l’arrivée fatale de la routine.

Mais j’ai aussi connu l’insatisfaction. À passer ma vie au turbin avec des personnes détestables, dans des usines à gaz bâillonnant ma créativité. Et dans ces cas là, je trouvais très vite une stratégie de sortie !

Tu bloques aux deux derniers paliers ? Pire, ça coince déjà au troisième ?

Commence dès maintenant à réaliser des choses en parallèle de ton taf ou casse-toi de ton entreprise.

Plus tu satisferas tes besoins, plus tu créeras les conditions idéales d’abondance pour ton avenir.

Tu me diras peut-être :

« Tout le monde n’a pas de tels besoins. »

Dire le contraire serait te résigner à accepter tes manques.

3. Ton boss te donne de l’urticaire

C’est fou le nombre de petits chefs prêts à t’écraser pour satisfaire leurs besoins d’estime.

Patron

Plus facile de dénigrer que de s’améliorer pour prouver sa valeur.

Ajoute à cela toutes leurs frustrations qu’ils te font payer, bien qu’elles soient identiques aux tiennes… et tu sais pourquoi, comme la majorité des employés, tu n’aimes pas ton patron.

Pester contre lui en famille et crier vengeance te soulage… mais pas ceux qui t’accompagnent.

Et ça te mine !

Car tu côtoies ton boss plusieurs heures par jour, voir même plus que ton conjoint et tes gamins.

En restant dans une telle relation, tu dépériras et plomberas ta smala. Alors, pas de petites vengeances ni de complaintes, pense à ta construction.

Et si tes relations inter-collègues sont identiques, c’est pareil.

4. Ta sécurité d’emploi est une chimère

Tu penses qu’en obtenant un job dans une grosse boîte tu grimperas les échelons et seras promus à ta juste valeur jusqu’à ta retraite. Prétention bien légitime avec tes 70 heures de boulot assidu par semaine.

Mais est-ce toujours d’actualité ?

J’ai un scoop pour toi : la sécurité d’emploi n’a jamais existé !

Et ça n’ira pas en s’améliorant avec la dégradation constante du marché du travail. Pas une semaine ne passe sans que de nouveaux plans sociaux de grandes entreprises ne soient annoncés.

Les PDG ont gardé les millions d’€ et ont viré des milliers de personnes pour délocaliser en Chine.

Tu as déjà entendu ce genre de propos non ? Dis merci aux plans de sauvegarde de l’emploi licenciements collectifs (aaaah la novlangue).

La sécurité d’emploi est un mythe, à moins de vouloir travailler pour la SNCF – et encore…

5. Tu as été remplacé

Substitué par les machines depuis des années, l’employé d’antan fait face à un autre problème : les services vendus par à-coups.

Quand un gourou du web comme Seth Godin nous dit :

Pourquoi engager des gens médiocres en CDI lorsqu’on peut engager des pointures temporairement ?

Tu crois qu’il est le seul à le penser ?

La technologie, le travail en ligne, le outsourcing, l’industrie du temporaire et la productivité remplacent tout doucement la classe moyenne.

Les jobs de la classe ouvrière d’il y a 30 ans n’existent déjà presque plus. Et le tien ? Ne risque-t-il pas également de disparaître ? Souviens-toi des années 2000.

Les patrons à gros cigares pleuraient :

Comment allons-nous faire pour nous débarrasser de tous nos poids morts ?

Pas de panique ! La crise de 2008 est là.

« Vous êtes viré et nous n’y pouvons rien, c’est l’économie. »

Peut-être, mais elle s’est redressée entre temps… Et où sont passés les jobs disparus ? Alors, imagine avec l’arnaque Co-Vide.

Mais si tu souhaites te secouer, c’est peut-être ta chance après tout.

L’homme ne bouge son cul qu’au pied du mur.

Alors, prenons ce mal pour un bien. Et puis de toute façon…

6. Les grandes corporations ne t’aiment pas

Toi qui t’es dédié des années, voir des décennies, à ton entreprise – crois-tu vraiment qu’elle aura de la reconnaissance pour toi ?

Les grandes entreprises te trompent. Ce sont des machines de guerre bien réglées cherchant « l’efficacité » perpétuelle pour engranger plus d’argent.

Ce témoignage m’a déchiré le cœur :

« Je dois me libérer !

Je travaille jour après jour comme un fou pour 3 patrons de merde. Je passe devant leur Porsche pendant qu’ils se vantent d’être géniaux parce qu’ils louent des vélos à leurs employés.

Leurs ingénieurs expérimentés, titulaires de Masters et de doctorats, sont moins payés que les branleurs des relations publiques et des ressources humaines, détenteurs au mieux d’un bac +2.

Les salaires sont si bas que leurs employés de 35 ans doivent vivre en colocations comme des étudiants.

Ils vantent leurs actions en bourse alors qu’ils se dévaluent chaque année… et nos salaires en pâtissent au passage.

Et le PDG dans tout ça ?

Il s’en fout il est riche.

Je ne suis pas né riche moi et tout ce que j’ai à offrir c’est mon doctorat et 50 publications dans des revues scientifiques. Même mon université ne reconnaît ni mon talent ni mon dur labeur…

Rahhhh ! Cela me donne envie de me tuer ! Je dois me libérer de cette situation inadmissible. »

Détruire tes aspirations profondes est une activité récurrente des grandes entreprises.

Elles créent un environnement dans lequel les gens feront tout pour de l’argent. Elles veulent être mises au-devant de la scène en cachant leurs éléments talentueux. Par une promotion peut-être ?

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Elles préfèrent briller en spoliant tes idées. Voler les idées… encore une belle activité de multinationale.

Ne gâche pas ta vie en travaillant pour des voleurs.

Après 2 ans dans une grosse firme, mon chef direct m’a fait une confidence : en 7 longues années, il n’a jamais été augmenté. Je suis partie aussi sec. J’ai du mal avec la vaseline.

J’étais pourtant bien avec tout le monde et j’aimais mon environnement de travail…

Et bien justement ! Tout est calculé pour que ça passe sans broncher.

Alterner est une meilleure option. Commence avec de petits projets en parallèle et tu te sentiras mieux, même au sein de ton entreprise. Mais n’y reste pas pour autant.

Quitte ton job avant que les grosses firmes ne te volent ta vie.

7. Ta retraite ? pfff…

Tu y crois encore ? Cotiser pour ses vieux jours c’était le bon vieux temps. L’inflation s’est fait un plaisir de tailler dans le gras avec les années – elle a bon dos l’inflation.

Sans compter les frais de gestion des banques sur ton plan épargne retraite.

Et puis quoi ?

Tu vas attendre de tirer profit d’un régime de retraite pour commencer à vivre ?

Vieux et délabré, tu auras travaillé des années sur un poste que tu n’aimes pas, et tout à coup tu auras 80 ans !

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Pas facile de profiter de tout à cet âge. Vérifie ton pacemaker avant de sauter en parachute. :)

Ta meilleure retraite c’est de la choisir toi-même.

Commence un projet et ne le lâche pas. Il n’y a pas d’âge pour monter un business.

Certains me diront :

« Mais je ne suis pas un entrepreneur. »

Tout le monde entreprend tous les jours. Et s’investir dans quelque chose de nouveau ne te demande pas non plus d’être un Mark Zuckerberg.

Tes initiatives, tes capacités à développer des idées et à rebondir face à l’échec suffisent. Essayer, commencer, se planter, c’est ça la véritable aventure de la vie !

8. L’argent ne justifie pas tout

« Dois-je accepter un boulot pour l’argent ou pour l’amour que je lui porte ? »

Je suis sûre que cette question t’a déjà traversé l’esprit.

Lama-Argent

L’argent c’est comme les croissants. En manger deux c’est génial ; même trois ou quatre feront l’affaire. Mais tu ne vas pas en avaler quinze. Chaque croissant supplémentaire ne te procurera pas plus de plaisir. En réalité, si tu devais tous les manger tu aurais sûrement envie de vomir.

Tout le monde veut être libre et tout le monde veut de l’argent pour obtenir cette liberté. Ainsi, ironiquement, notre culture nous apprend à devenir esclaves pour l’atteindre.

Esclave de ma liberté… Je suis perdue là !

Des études sérieuses prouvent qu’une hausse de salaire augmente ton niveau de bonheur de… 0 ! Voilà un début de réponse à notre questionnement.

Être enchaîné toute notre existence dans un zoo nous protège des vicissitudes de la vie, certes. Mais n’est-il pas plus intéressant de traverser la jungle pour profiter d’une vie d’aventures ?

De toute façon, plus on gagne plus on dépense : une nouvelle déco, un nouvel aspirateur ou une machine à laver chaque année. Pourquoi pas la dernière voiture de ta marque préférée tant que tu y es ? Et si tu pouvais voir ta maîtresse ou ton amant plus souvent…

En clair, la plupart des gens qui gagnent cet argent le mettent rarement de côté. Ton niveau de consommation augmente et tu te demandes en fin de mois :

« Mais où est parti tout mon argent ? »

Et c’est parti pour te torturer avec ta future augmentation de salaire qui n’arrivera peut-être jamais.

STOP ! Tu n’as pas l’impression de tourner en rond là ?

Quitte ton job avant de devenir un esclave des temps modernes.

Attendre ta prochaine augmentation ne t’amènera jamais à te libérer de l’anxiété des finances. Seuls le travail libre, l’imagination et la créativité t’aideront à te délivrer de ce rapport à l’argent biaisé par ton boulot.

9. L’abondance ne viendra jamais de ton job

Et on ne parle plus de fric là.

Quand tu te réveilles tous les jours avec cette motivation de réussir par et pour toi-même, tu soulèves des montagnes.

Quand tu prends plaisir à aider ceux qui t’entourent, même les gens que tu ne connais pas, c’est de la reconnaissance que tu obtiens. Et c’est bon pour l’estime ça.

N’est-ce pas Monsieur Maslow ?

Partage tes richesses avec joie, cela te sera rendu au centuple. C’est ça l’abondance. Pas facile à atteindre en restant enchaîné à un boulot qui te rebute avec toute sa panoplie :

  • Petit chef frustré
  • Augmentations de salaire fantôme
  • Fausse sécurité d’emploi
  • Hypocrisie de la retraite
  • Bride de ta créativité, et j’en passe…

Mais tu n’y peux rien ! Ce sont les mâchoires de l’économie qui te privent de cette abondance, et nécessité fait loi depuis plus de 100 ans. Difficile à comprendre pour nous qui baignons dedans depuis notre naissance, je te l’accorde.

Atteindre l’abondance c’est prendre conscience de ce mécanisme et sortir peu à peu de notre prison.

10. Tu es pris pour un « looser » dans ton entourage

Enfermé dans ton job depuis 2 ans tu es loin d’exploiter toutes tes capacités.

Quand on te demande ce que tu fais dans la vie, tu as honte de le dire… Ces années vont prendre de l’importance sur ton CV et le mot looser résonnera de plus en plus fort dans ta tête.

Voilà maintenant 5 ans que tu parles de tes projets à tes proches.

Et qu’en pensent-ils réellement ? Veux-tu vraiment le savoir ?

Demande-leur mais relativise les réponses hypocrites. Ou demande l’avis de personnes vraiment critiques. Tu sais, ces personnes qui disent tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

photo de groupe départ Simone
On a l’air de « loosers » ou pas ? ;) … Je m’ennuyais à mourir malgré mon sourire

Ne fais pas l’erreur de t’encroûter en laissant les années défiler.

Car plus il y en aura, plus ce sera difficile de partir. Et frustré à vie après 15 ans à te plaindre de ta boite, tu chercheras du réconfort dans les yeux de ton amour, espérant y découvrir le signe qu’il t’aime encore.

Mais 15 ans de frustrations ça use, l’étincelle disparaît et tu finis par dormir seul, sur la place bien délimitée de ton lit double. Comme un looser.

Tu veux une corde ?

11. Non ! Tu sens que tu vaux plus que tout ça

Te pendre ? Jamais !

Si tu as lu cet article en entier (sans pleurer), c’est évident que tu vaux mieux que ça. Alors, comment faire le premier pas ? Il te faut juste plus de responsabilités, mais pour cela il faut des opportunités.

Elles sont souvent limitées au sein des entreprises. Du coup, si tu souhaites élargir tes compétences, tu dois passer à autre chose. Ne perds pas ton temps à faire plaisir à des personnes qui ne te comprendront jamais.

Et puis sans défi l’ennui s’installe.

Planifie ton futur, c’est un premier pas. Ensuite seulement, démissionne ou pars à l’amiable. Tu ne peux pas juste partir en disant « fuck » à ton patron.

Prépare-toi comme un sportif de haut niveau. Les préparations mentales, physiques et émotionnelles sont indispensables. Alors, ne quitte pas ton ou ta chérie au même moment.

12. Tu as 1000 projets en tête (rédigés c’est mieux…)

N’attends pas pour les entamer !

Tu peux les commencer en parallèle de ton boulot.

C’est le cas de Tony, mon partenaire. Il s’est mis à gribouiller sur le blog, puis à écrire quelques articles. Les années passant, il s’est formé à Illustrator, Photoshop, Indesign ; au copywriting, à l’inbound et au content marketing.

Il a travaillé d’arrache-pied tous les soirs en rentrant du taf pour en arriver là. 

Le design et la création de contenus sont devenus ses nouveaux hobbies. Conjointement, un incroyable calme intérieur l’a envahi au boulot. Les plaintes des employés, les ultimatums de ses chefs et les usagers mécontents n’ont plus eu d’emprise sur lui.

Bizarre. ;)

Pose-Yoga-Patron
Euh… si tu pouvais éviter les crachats.

Une fois lancé, il ne pensait plus qu’à avancer.

En s’octroyant une année sabbatique et en travaillant pour ce qui le motive -e n devenant rédacteur, puis copywriter, puis content marketer et formateur en ligne avec moi.

Belle stratégie de sortie que d’ouvrir son esprit à tant de compétences avant de quitter son job. Sachant qu’aujourd’hui, la fonction publique est un lointain souvenir pour lui. Et il gagne aussi bien sa vie que moi.

Une stratégie de sortie c’est planifier avant de tout plaquer. Ce n’est pas parce que tu pars que tu vas réussir tout de suite, ce ne serait pas drôle autrement. Voilà pourquoi tu dois commencer ton activité en parallèle de ton taf.

Et fais-moi confiance, l’expérience arrivera plus vite que tu le crois…

13. Au bout de 6 mois, tu en auras appris autant qu’en 4 ans

Lire, entamer un projet, gagner en aptitudes et faire des erreurs, quoi de mieux pour apprendre.

Le tout est de garder l’esprit en ébullition en continuant d’apprendre perpétuellement.

Étudie, voyage (si tu le peux encore…), et deviens indépendant en ligne. Ton avenir se trouve peut-être là. En tout cas, l’avenir du travail s’y trouve en grande partie.

Tu devras appréhender des tonnes de nouvelles compétences ; assez pour remplir une vie. Et le paiement de ton premier client sera un moment magique. Comme si tu avais appris à créer de l’argent à partir de rien… Rien ? Non ! Ta valeur.

Et je sais de quoi je parle !

Ancienne contrôleuse de gestion, je me suis formée au web et j’ai commencé par webmaster, rédactrice et traductrice freelance d’un site reconnu. De travailleuse à domicile je suis vite passée à nomade digitale en vivant dans plus de 20 pays avec mon travail sous le bras.

C’est la somme de ce que j’ai appris ces dernières années qui me permet de vivre où je veux et comme je veux aujourd’hui, tout en t’aidant gratuitement à te lancer dans l’entrepreneuriat.

Simplement, le plus difficile reste le premier pas…

De nombreuses personnes lisent et apprennent beaucoup sans jamais passer à l’action.

Qui a dit que s’évader de prison était facile ?

Quitter-son-job-employe-en-prison

Il faut avoir de grosses couilles pour faire sa propre expérience, surtout si tu as un salaire confortable. Et à l’inverse de ces 13 excellentes raisons de quitter ton job…

Il y a tellement d’excuse pour éviter de le lâcher

Ouvrons les tiroirs…

  • J’attends l’opportunité mais c’est rare que la chance me tombe dessus.
  • Je n’ai pas de talent. (Dur…)
  • Je n’ai pas d’argent, je n’ai pas de relations et mes parents sont pauvres. Je ne peux donc pas entamer un business,
  • Et même si j’en commence un, je n’ai ni bureau ni clients, et de toute façon je suis trop timide pour appeler un client.
  • Je ne peux pas écrire un livre, je n’ai pas d’éditeur. Et que vont penser les gens ?
  • Je suis trop vieux maintenant.
  • OK, mais je veux bien faire de la création et je ne sais pas par où commencer…
  • J’ai des enfants !
  • Désolé, je pensais vraiment que mon boss était un gros con hier, mais aujourd’hui, ça va mieux. (Tu as pris la pilule bleue toi.)

À toutes ces paroles, je réponds :

« Je suis d’accord avec vous. »

Si tu te sens bien dans ton taf, cet article ne s’adresse pas à toi…

Mais si tu te reconnais dans mes paroles et que tu préfèrent rester dans une prison dont la porte est grande ouverte, je ne vais pas argumenter.

Tu es juste libres d’y rester.

Et si tu faisais une liste – le temps de te libérer ?

Mets-y chacun des projets que tu as en tête, cela t’aidera à sortir. Tu te souviens ? Préparer correctement son départ suffit à en oublier la peur.

Là, j’attends la remarque ultime :

« Mais je ne peux pas partir comme ça ! Qui va payer mes factures ? »

Je comprends bien. Mais personne ne te demande de partir maintenant, je parle de te préparer.

Avant de se taper un marathon, on court généralement 20 min par jour, puis 30, puis 1h, etc. Le tout est d’être régulier et de rester en forme. Et quand on le sent, on va plus loin.

Lorsque j’ai commencé à courir, je n’ai pas dépassé les 15 min la première fois. J’étais épuisée, tremblante. Mais j’ai continué. Maintenant je cours 1h trois fois par semaine. Et ça se voit !

Je suis aussi mannequin pour mon blog alors on ne se moque pas…
Je fais aussi mannequin pour mon blog alors, on ne se moque pas. ;)

Bref ! Trouve la stratégie de sortie qui te donnera l’opportunité de te réaliser.

Et cela commence par le fait de trouver l’idée qui te convient.

Alors, télécharge mon Guide des 105 meilleures idées de business en ligne à débuter en parallèle de ton job. Ne te casse pas la tête à chercher ailleurs, c’est la liste la plus complète et détaillée du Web francophone. Et toutes ces idées ont fait leurs preuves.

Entre ton prénom et ton mail pour récupérer ton Guide en PDF :

Dégotte l’idée qui se marie avec tes compétences et tes centres d’intérêt, démarre en parallèle de ton travail, et une fois que tu auras validé ton idée au point de gagner plus d’argent que tu n’en feras jamais avec ton job…

Profite de ton activité à plein temps !

Persiste, quitter son job n’est pas facile.

Après, si tu préfères travailler sur le modèle 9h-17h, gagner tes 50k€/mois avec 5 semaines de vacances par an, je ne te blâmerai pas.

Car finalement la seule prison dans laquelle nous sommes est notre propre esprit.

Alors, jusqu’à quand vas-tu rester enfermé ?

Signature d'Haydée Bouscasse

À propos de l'auteur

Formatrice | J’aide les particuliers à se lancer en indépendant puis à développer leur activité pour en vivre à temps complet -- et les freelances à se positionner, trouver des clients, vendre et décupler leur Chiffre d'Affaires.
Infopreneuse | J’implémente les stratégies inbound marketing aussi bien pour mes propres business que pour mes clients PME et solopreneurs.
Experte IA | Je fais gagner du temps (une tonne !) aux freelances et web-entrepreneurs grâce à ChatGPT et DALL-E.

Accessoirement passionnée par la langue monténégrine et accro à mon vélo.

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    1. Et ce n’est pas fini ! La gestion des politiques pendant et après l’épisode Covid va faire encore plus de mal aux petits entrepreneurs. Comme s’ils avaient besoin d’en rajouter…
      Je suis allée sur ton site pour voir qui tu étais, mais je n’ai pas trouvé de photo de toi sur ta page A propos. Juste un nom : Hung. Voilà un petit truc que tu pourrais ajouter sur ton site (très bien fait, en passant). ;)

  1. Bonjour,

    Un super article pour se motiver à quitter cette nouvelle forme d’esclavage, je n’aime pas le salariat alors que l’entrepreneuriat est un moyen sûr et certain (il n’y en a pas) pour s’en sortir.

    Dieu merci qu’il existe des moyens simples et moins coûteux pour démarrer sa propre entreprise et atteindre sa liberté financière.

    Je crois que ces raisons (quelques unes) feront sans doute parties de mon ébook que je suis en train de concevoir pour partager la même idée avec les gens qui sont à la recherche de nouvel emploi ou de new entreprises plus puissantes que là où ils sont actuellement!

    Encore une fois, merci beaucoup pour ton article.
    Je reviendrai souvent pour respirer à fond ici.

    Quel est le moyen que tu recommande le plus à quelqu’un qui se trouve déjà enfermé dans une entreprise de 70/semaine (peu importe)?

    Cordialement
    Mory

  2. Bonjour !

    Je viens de relire cet article pour la…Xième fois (10 ?) et il est toujours aussi parlant. L’un des commentaires citait la pilule du héros de Matrix, c’est marrant car moi depuis quelques temps je considère mon lieu de travail comme « la Matrice » avec moi dans le rôle de Keanu Reeves… (un des coachs dont je regarde souvent les vidéos parlait du « Mordor » (pour les non-initiés c’est l’antre du Mal dans « le seigneur des anneaux ») pour désigner le quartier de La Défense à Paris, là où il bossait comme consultant…). Et je te rejoins Haydée : la stratégie des petits pas, rien de tel pour se mettre en mouvement sans tout chambouler d’un coup ! (d’ailleurs ça me fait penser à une méthode en home organising : « fly lady », qui consiste à organiser son intérieur tout en intégrant progressivement de nouvelles façons de faire ou habitudes).

    Et pour ceux qui se demandent comment réussir à économiser avant de quitter leur job, vous avez la bloggeuse Marina Réaucreux de « L’accro du budget » qui donne plein de conseils et d’astuces, avec notamment un petit tableau Excel permettant de faire un point sur son budget, et sa technique de la « boule de neige » pour se débarrasser progressivement de ses crédits. Depuis que j’ai adopté son tableau (mis grâcieusement à disposition des visiteurs), j’ai appris à planifier mes achats et surtout cela m’a amenée à réfléchir à ma consommation…et par contre-coup à me demander « ai-je VRAIMENT besoin d’acheter ceci ou cela ? ». Elle propose aussi des formations pour apprendre à dépenser sans se ruiner et dans les témoignages j’ai vu un couple la remercier chaleureusement car ils avaient réussi à épargner en 2 mois plus de 1 000 euros alors que les personnes n’ont pas des salaires mirobolants ! Ce qui montre bien qu’avec une méthode adaptée, il est possible de réussir.

    A bientôt Haydée, là je retourne à mes p’tits cahiers (oui, oui, tu as bien lu, je planche pour moi…sur mon lieu de travail ! Mais quand celui-ci ne remplit pas tes journées et que tu dois faire 39h/semaine, faut bien trouver de quoi s’occuper ! Donc là j’applique sans le vouloir la méthode de Tony « comment dégager du temps pour s’occuper de son projet » ^^)

  3. Bonjour Haydée,
    Sauf erreur j’ai lu cet article sur « chèvre chaud » (travelplugin n’existait pas encore ou alors ça démarrait je ne sais plus) et je l’avais gardé bien au chaud dans un coin de ma tête. Son contenu me parle complètement et m’en rappelle d’autres de coachs qui partagent ton point de vue (d’ailleurs ces 2 coachs – Jordane d’Osez Briller et Sylvaine Pascual d’Ithaque Coaching – sont eux-mêmes des reconvertis professionnels et ont tous deux connu les « joies » du burn-out). Quand je lis et/ou découvre des personnes comme celles que je viens de citer (en plus de Tony et de toi) je me dis heureusement qu’elles existent pour prouver qu’une autre vision de la vie (et du monde du travail) est possible et pour encourager / rassurer / aider celles et ceux qui sont prêts à se bouger pour améliorer leur vie ou changer de métier / pays, etc… Vous êtes comme les héros de « A la poursuite de demain », continuez car vous êtes une source de motivation pour moi !

    1. Merci pour ton retour Alexandra,

      Chevrechaud.com est un site internet sans blog, je n’y publie donc pas d’article. « Les 13 raisons de quitter son job » a été publié sur slayne.fr en juin 2014 et n’a jamais bougé, tu es simplement revenu dessus une deuxième fois 4 ans plus tard.

      Nous nous attelons à transmettre notre expérience sur le temps en apportant un max de valeur à nos lecteurs à travers nos articles.

      Mais j’ai pu lire dans d’autres commentaires que tu comptais te lancer cette année ? Avant de faire ton Master en Août, comptes-tu déjà faire un premier pas dans l’entrepreneuriat malgré les obstacles (ton statut et la peur de te lancer) ?

  4. Vous vivez juste dans une société qui vous fait croire que vous avez besoin de choses pour être heureux,mais tout ce que vous avez besoin C est de votre famille ,des gens qui vous aiment,et de la première case de la pyramide qu il y a plus haut,si vous vivez en pleine nature dans une yourte, un tipi , une maison en bois,avec comme seul et unique travail quotidien de chercher eau et nourriture pour pouvoir répondre au besoin de la première case vous serez HEUREUX..TOUT SIMPLEMENT.

    1. Même si je suis d’accord avec toi Pierre, c’est plus facile à dire qu’à faire pour la majorité des gens aujourd’hui.

      Car cela implique d’avoir un terrain bien à soi, cultivable et avec de l’eau à proximité. Sachant que tu te heurteras toujours aux pouvoirs publiques qui te mettrons quelques bâtons dans les roues pour que tu restes dans le giron sa « légalité ». Et que tu devras payer ta part à la société (impôts, taxes, factures, etc.).

      Il faut donc avoir un minimum de moyens pour financer ce projet afin qu’il ne reste pas simplement une utopie. Et cela passe par des rentrées d’argent, aussi petites soient-elles.

  5. Bonjour,
    J’étais en train de lire cet article et en arrivant aux commentaires, je me suis rendu compte que j’en avais laissé un, il y a trois ans et… je n’en garde absolument pas de souvenirs. De mon commentaire, je veux dire. Pas de ton article.
    C’est drôle car à l’époque, je brandissais fièrement mon métier atypique et maintenant, je ne sais même pas si j’ai envie de continuer. Tu crois qu’on finit par se lasser de tout et qu’il faut constamment évoluer ?

    1. Oui Silecee, je me souviens t’avoir demandé si tu étais traductrice à l’époque.
      Je pense que tu réponds bien à ta question. Dans n’importe quel domaine, l’humain est fait pour évoluer. Et il en a besoin ! Sinon il finit par dépérir ou se lasser, comme cela est ton cas apparemment aujourd’hui. Peut-être as-tu fait le tour de ton boulot. Peut-être est-ce simplement la manière dont tu le pratiques ?

      Bref, nous devons nous réinventer régulièrement pour sentir cette satisfaction inhérente à une vie « riche ».

      Lorsque cela m’arrive, je pose toute ma vie sur la table, je pèse le pour et le contre puis je planifie des changements (à court et à long terme) en fonction. Se fixer des objectifs parfois plus simples que l’on ne l’imagine change déjà la perception de notre existence dans l’instant. Et puis, cela nous permet d’évoluer à notre rythme.

  6. Bonjour,
    Je viens de découvrir cet article car je suis ne pleine remise en question face à un boulot alimentaire de base dans la fonction publique mais qui me permet de nourrir mes enfants…
    J’ai 36 ans et je ne rentre pas non plus dans les cases…avec mon chef et les agents c’est la guerre atomique complète.
    Mon mari me dit : tu as l’ai libre, créative, motivée et très humaine, ça ne passe pas dans la fonction publique surtout à ton niveau (chef, femme, mère, enceinte…bref)
    Je quitte tout car ma santé part en live
    Merci pour cet article, je me sens soulagée
    Je vis en Nouvelle-Calédonie, donc je suivrai ton site en ligne.
    On envisage de partir en Australie pour faire une grande pause !
    et puis ensuite retour en France et construction de notre yourte avec le potager ! j’espère !
    Bizzzzzzzz
    Belles pensées
    Laetitia

    1. Salut à tous.

      Je suis de retour pour célébrer un anniversaire important.
      Cela fait trois ans que j’ai arrêter de travailler.

      Bon, mes procédures contre la france ne sont pas terminées, étant donner que je vise à créer un nouveau type de requête: La dissociation.

      Cette requête vise à couper tous les liens avec la france et en particulier avec le système social français, responsable de tous vos problèmes, y compris et surtout les problèmes de travail.

      Cette dissociation passe bien entendu par la case renier la nationalité française.

      Bref, je viens apporter mon témoignage pour expliquer à quel point il est bon de ne plus travailler.
      Grasse mat, dormir quand on veut, manger à sa faim et de la bonne nourriture, prendre le temps de regarder la mer et le coucher de soleil, se balader dans une méga ville que l’on aime, aller à la plage, s’adonner à l’art……….

      Et surtout, ne jamais remettre son plaisir à plus tard.

      Vous allez me dire mais tu nous nargue la petit.
      Pour être honnête oui un peu.

      Vous êtes responsables de la situation dans laquelle vous vous trouvez.

      Exemple pour notre amis Vega.
      Sans le système chiasse français, tu serais propriétaire d’un bien à 120 000 € (plus de loyer) et tu aurais 200 000 € en banque.
      La, au bout de 20 ans de cotisations, 500€ de retraite mensuel (et encore) t’attendent.
      Je te souhaite donc une mort rapide.
      Tu dis n’être pas matérialiste mais es tu heureux sans argent.
      La tu survis plus que tu ne vis, à la retraite tu ne survivra même plus.

      Mais ce point vous en êtes responsable, vous ne faites rien pour lutter contre ça car vous êtes des lâches.
      La répartition, c’est une escroquerie car vous payez pour tous les minables, les assistés et les détritus.
      Vous acceptez stoïquement de payer pour ces gens la, trouvant toutes les excuses du monde pour ne rien faire et en profitant de votre vision moisie de la solidarité pour essayer de m’entrainer dans votre chute.
      http://www.latribune.fr/technos-medias/imprimantes-3d-construire-une-maison-en-moins-de-24-heures-c-est-possible-654772.html
      Fort heureusement, je n’ai pas besoin de vous.
      Le socialisme, comme tous les système est un échec car il mets le travail au centre de la vie alors qu’il est nocif à l’existence et propice à l’esclavagisme et au parasitage.
      Je récolte une grande quantité de critiques mais votre rêve inavoué c’est de faire comme moi.

  7. Bonjour Haydée, Tony et l’ensemble des contributeurs :)

    Êtes-vous encore là pour répondre, vous ou d’autres…

    C’est pour la même raison que tout le monde que je me suis retrouvée sur cette page !

    Il y a à prendre et à laisser pour chacun-chacune et c’est bien ainsi.

    Pour ma part, j’ai fêté mes 40 ans en début d’année.
    J’ai un bac+2 qui m’a offert de nooooombreuses heures de secrétariat de direction.

    Après mes études dans une grande ville, j’y suis restée, 20 ans, pour travailler et ai toujours vécu dans un studio, car toujours payée au smic.

    Après 7 dernières années dans un service où les conditions de travail se sont dégradées +++ et des problèmes de santé graves, j’ai changé de ville pour rejoindre mon frère dans une plus petite. J’abrège mais j’ai mis plus de 2 ans pour trouver un poste plaisant tant j’avais peur de retomber dans un autre aussi glauque.

    Finalement j’ai trouvé des collègues sympas dans un environnement correct mais le poste, je m’y fais bien bien chi*r. Zéro perspective d’évolution, refus de mes demandes de temps partiel alors que d’autres à temps partiel voudraient être à temps plein ! Débile.

    Il y a 10 ans, j’avais pris une année sabbatique que j’ai vécu en Australie (Japon, Singapour, etc.). Personne ne m’a aidée financièrement, je n’avais que les économies d’un smic, quelques noël et anniversaires et travaillé sur place = à la portée de tous. La plus belle année de ma vie ! Sa chance, on la provoque.

    Aujourd’hui je veux quitter ce poste tout en assurant mes arrières. Je n’ai pas d’enfants et je vis avec peu, ne suis pas matérialiste, n’ai jamais eu de voiture… Je voudrais me consacrer à l’écriture. J’ai quelques prix littéraires, fait des séjours en résidence d’auteurs… mais rien qui rapporte le moindre euro. Comme le boulot me bouffe, je ne peux pas écrire de façon suivie. Je suis quelqu’un de réaliste et prudent, peut-être trop. Si je pourrais subvenir à mes besoins une année : ET APRÈS ? Ce n’est pas en un an (peut-être pas même en dix) que je vais écrire le best-seller qui assurera mes vieux jours ! Certains diront : « Pourquoi pas ? ». Ré-a-liste je vous dis !

    Je me torture les méninges à la façon Rubiks Cube et me donne un mois pour prendre une décision…

  8. Je viens de terminer de l’université. à mon avis, il est difficile de trouver un emploi que vous aimez. Parce que les employeurs exigent maintenant des qualifications élevées, les compétences et l’expérience.
    Je n’ai pas l ‘orientation pour mon avenir.

  9. Bonsoir, je suis tombée sur cet article que je trouve épatant. Mon employeur à mis fin à ma période d’essai et je suis dégoûtée, je n’aimais pas tellement ce travail c’était une sécurité financière le temps de reprendre mes études. En même temps je suis soulagée de finir dans moins de 24 h ce temps perdu, je vais reprendre tout ce que j’ai laissé en suspens. Merci pour cet article article il aide à relativiser.
    Amandine

  10. Pas grand chose à ajouter … tout y est …
    Pour ma part, ma prochaine vie, la vrai, devrait commencer dans 3 mois … une fois ma maison parisienne vendue, j’aurais 15 ans devant moi pour vivre simplement mais librement … aucun besoin particulier si ce n’est un toit pour dormir … peut être un fourgon aménagé à moins que ce soit juste le sac à dos … j’aurais la liberté de choisir sur quel projet je veux m’investir … projets qui seront « utiles » pour moi mais surtout pour préparer l’avenir de ma fille … je ne souhaite qu’elle grandisse dans un monde ou le travail est l’objectif de toute une vie … qu’elle travaille toute sa vie pour payer une maison si elle a un travail d’ailleurs … ce n’est pas mon idéal même si j’ai attendu 43 ans pour m’en apercevoir … c’est en étant mon propre patron et donc en ayant plus de temps libre que j’ai pu enfin me réveiller, j’ai pris la mauvaise pilule comme dirait Néo car depuis la vie me semble très difficile psychologiquement … on perd vraiment la tête de voir notre pauvre société et ce n’est pas nos politiques qui vont nous guider … J’ai hâte d’être à dans 3 mois …
    Encore merci pour cette article qui ne fait que confirmer que je vais dans la bonne direction …

  11. Bonsoir Hardée
    Je suis tombé sur ce site en recherchant sur google les choses a savoir avant de quitter son emploi. Votre article me confirme que j’ai pris la bonne decision de quitter mon emploi après 10 années de sacrifice.
    je suis juste entrain de me constituer un trésor de guerre (4/5 mois de salaires) avant de démissionner. entre temps le projet je le monte petit a petit
    Merci pour ce billet

    1. Merci à Google de t’avoir permis de lire cet article (qui m’est cher).
      Tu as bien raison d’assurer tes arrières avec plusieurs mois de salaire à l’avance ! Je donne systématiquement ce conseil à tous ceux qui souhaitent se lancer en indépendant.
      Bon courage pour la suite Emmanuel.
      Tiens-nous au jus.

    2. Je me permets de vous donner quelques opinions.
      Alors que l’ennui est une émotion banale, les chercheurs soulignent que l’ennui prolongé au travail est un signe d’avertissement que vous faites quelque chose que vous n’aimez pas et que vous voulez trouver quelque chose qui soit plus significatif. Lynn Taylor, un chercheur de carrière aux États-Unis, dit que si vous passez la majeure partie de votre journée à faire des achats sur Internet, à jouer ou à regarder votre montre en permanence, cela est un signe de préoccupation. Parfois, vous devez obtenir tout ce qui vous est assigné, rester avec un certain temps et espérer vous prouver que vous pouvez en faire plus. Cependant, si vous devez encore travailler pour ne pas profiter des compétences, il est temps de changer.

  12. Bonjour, j’ai découvert votre site par hasard, j’en suis heureux. Depuis trois semaines je suis en maladie pour un problème de marche et en traitement douloureux d’infiltration. L’entreprise dans laquelle je suis employé m’a envoyé un controle médical à sa demande après 2 semaines de maladie. Cela me donne une idée du climat de travail dans lequel je serais à mon retour.

    Après deux ans et demi dans l’entreprise je me suis investi avec beaucoup d’enthousiasme dans tous ce que j’entreprenais pour mon employeur, toujours ou presque à sa disposition, jusqu’à la gestion au cours de la semaine à mes heures libres de ses sites facebook avec des photos et des reportages en échange d’un carton de vin et d’un repas et de la communication en extérieur de mon lieu de travail.

    Cela me permet de découvrir le talent que j’ai en photographie et l’esprit de l’écriture mis en ligne m’apportait de la satisfaction.

    Dans deux jours je reprendrais certainement mon travail avec un boule au ventre car j’ai peur de l’accueil et du comportement de mes collègues.

    Mais l’idée de devenir un webmaster et de rafraichir mon site web existant, puis de vendre la création de produits dérivés cela me fait plaisir déjà.

  13. Bonjour,

    Je suis tombé sur votre article.
    Très réaliste malheureusement ; j’espere qu’il a été d’une utilité pour certains. Il n’y a rien de pire que de rester bloquer dans une situation qui nous rabaisse un peu plus chaque jours.

    Merci de votre article.

  14. Bonsoir Haydée,
    J’ai lu avec grand intérêt et ton articles et les différents échanges. chaque jour je trouve insupportable de continuer à travailler dans le stress et l’insatisfaction … je suis arrivée à l’étape préparer ma sortie :)
    Je rejoins l’avis de la plupart : c’est facile de s’enliser dans la zone de confort, salaire ‘stable », emploi ‘stable’, situation ‘stable’ … sans se rendre compte que c’est le meilleur moyen d’être malheureux et insatisfait …
    Je dois préparer mon départ, d’autant plus qu’ici – au Maroc – nous n’avons pas d’indemnités de chômage lol et en parallèle réfléchir à un projet :)
    Bonne continuation et merci encore pour cet article qui a trouvé écho en moi :)

  15. Bonjour,

    C’est tentant mais ce n’est pas évident. Quitter une certaine sécurité même si c’est pas toujours le paradis est une décision très difficile.

    Merci Haydée

    Max

    1. Tu as raison Max, il faut se préparer à sortir. Le mieux est de commencer un petit business en ligne à côté en travaillant 2h par jour pendant quelques temps, jusqu’à devenir indépendant. Cela peut mettre 6 mois, 1 an ou plus. Le principal est d’avancer. :)

  16. Un seul mot me vient à la lecture de ces articles effectivement « Excellent » ! Cà vous rebooste le moral pourquoi je suis pas tombée dessus plus tôt , je savais déjà tout ça mais j’avais juste besoin qu’on me le confirme pour avancer et foncer !

  17. Ca y est la lecture ce cet article m’a convaincu que je devais quitter mon job ! J’ai commencé une autre activité qui m’amuse bien pour le moment et qui me permets de développer ma créativité et ma soif d’indépendance. La prochaine étape va être de négocier mon départ et de transformer ma vie routiniere (9h-17h30) en challenge quotidien.
    J’en mourrai peut être , mais je tomberai le bras levé.

    1. Belle initiative Michel :)
      Fais en sorte d’avoir un petit revenu pour assurer tes arrières malgré tout. Enfin, j’imagine que tu y as pensé.
      Mais c’est courageux de te part.
      Bon courage

    2. Salut haydée
      on partage la même vision mais mois j’ai 36 ans et 3 enfants a ma charge et comme je suis locataire je pense le mieux c de me patienter 5 ans le temps de construire un plafond pour ma famille après j’investis pleinement a mes projets que je rêve ma question c’est de fixer les priorités a court et moyen terme que vous penser cher haydée.

  18. Là ou c’est réellement pervers c’est que lorsque l’on ne travail plus c’est pire … Et bien oui, de se retrouvé avec un loyer de 450 euros, la bouffe, le gasoil pour bouger, la taxe foncière… et sur les 1000 euros max de chaumage on se retrouve à ne rien faire chez soi … La marchandisation de l’ensemble des secteurs et la destruction des petites entreprises rend l’idéal de travail de plus en plus impossible … La torture ultime est d’être au banc de la société et de ne rien pourvoir y faire faute de moyen … Le système est fait de tel sorte que bientôt les gens demanderont à ne travailler rien que pour vivre et c’est précisément ce pour quoi le prolétariat à été créer …

    1. Bonsoir tout le monde j ai 44 ans et un salon de coiffure qui marche très bien depuis 15 ans et l impression d être adorée de mes clientes j ai donc le besoin d estime qui est comblé mais voila , j’ai l impression d être emprisonnée dans mon salon est ce à cause de ces 15 ans passés à tout donner à mes clientes et à etre éreintée enfin bref j ai besoin d arrêter , j ai toujours rêvé d être artiste peintre mais j ai peur de galèrer financièrement j ai proposé la semaine dernière à mon employé de lui donner mon salon et m embaucher pendant quelque temps pour ne pas me retrouver sans ressources suis je folle?

    2. Dur de te donner un conseil vu que je ne suis pas à ta place Hélène. Mais je ne sais pas si « donner » ton salon soit une si bonne idée. Tu pourrais le vendre pour t’assurer un pécule confortable pour quelques années et développer ton projet. Ou lâcher un peu de lest quelques temps en déléguant plus à l’employée dont tu parles, quitte à l’intégrer dans ton patrimoine histoire de faire tourner la boutique à deux pour te dégager du temps.
      Bref, les solutions ne doivent pas manquer lorsque tu as une affaire qui tourne entre les mains et que tu souhaites changer d’air.

      Dans tous les cas tu es loin d’être folle concernant ton idée de changement. Après 15 ans dans le même boulot, il est légitime de vouloir changer de crèmerie, euh… de salon de coiffure, pardon. :)

    3. Bonjour,
      J’ai bien lu vos commentaires.
      Vous etes tous jeunes ce qui explique votre enthousiasme et elan pour vivre selon vos valeurs!
      J’adhère bien sur a 100%
      BoDe façon a m »epanouir professsionnellement psychologiquement affectivemetn totut quoi
      J’aimerai bien voyager
      il y a aussi des lois pour nous congés sabbatique sans solde
      La culpabilité est cepandant mon frein principal
      je suis entourée de personnes agées pour qui c’est du domaine de l’impensable
      je vais me faire aider donc !
      Merci pour votre fougueet jeunesse

  19. j’avoue qu’en ce moment je me prépare a quitter mon job comme tu l’a bien expliqué dans ton article ( et avec de l’humour « je suis aussi mannequin pour mon blog alors on se moque pas.. » c’est trop tard je l’ai déjà fait O_o…jrigole :P ….en tout cas bravo pour ton article t’a résumé tout ce système d’esclavagisme moderne et silencieux qui ne bouffe pas que notre énergie et notre temps mais également notre vie…

  20. Bonjour Haydée,

    Il y a de ça quelques années, je lisais les témoignages de personnes qui ont plaqué boulot, sécurité, et horaire fixe, et je les enviais, parce qu’elles avait trouvé ce « truc », celui qui les a poussées à… partir, tout simplement.

    Après 5 ans d’études universitaires en architecture d’intérieur et Design mobilier, qui n’ont pas abouti à un diplôme malgré toute la bonne volonté du monde, j’ai abandonné.. et j’ai travaillé comme assistante administrative, 3 entreprises différentes mais toujours l’assistante administrative.

    Mes journées « passionnantes » se résume à dépoussiérer, classer, répondre au téléphone, envoyer des demandes de devis.. même mon diplôme initial de dessinateur ne m’a pas servie une seule fois. En tout, 8 ans en université pour finir assise derrière deux écrans d’ordinateur.
    cela ne fait que 23 jours que je suis à ce nouveau boulot, un cdd d’un mois qui sera renouvelé car je corresponds tout à fait au poste. et cela fait 23 jours que j’ai décidé de monter mon atelier de Design.

    Au premier jour, j’ai su que je ne voudrai plus jamais travailler pour les autres. Ce jour la m’a ouvert les yeux, et j’ai ressenti ce « truc », celui que j’enviais aux autres.
    une force insoupçonnable est née en moi, et j’ai vu tout ce qui était floue, sans contour, sans but, se dessiner clairement devant mes yeux.

    Financièrement j’ai de quoi commencer mon projet, ce n’est pas grand chose mais cela suffit comme début.
    Je me suis donnée jusque fin septembre pour démarrer officiellement, en attendant, le mercredi 01 juillet je serai libre, et j’irai chercher mes clients, contacter les fournisseurs, aménager mon bureau et atelier, acheter ma fourniture et outils de travail et commencer à travailler. Mais avant tout, j’irai chercher mon fils à la crèche, je lui dirai pardon de t’avoir laissé des journées de 10 heures, jusqu’à ce que tu en deviennes malade.

    Votre bulletin m’aide, dans tous les sens su terme. Car même si tout est tracé dans ma tête, je n’aurai jamais eu le courage de l’affronter en l’écrivant, c’était la dernière étape, la dernière brique (déformation professionnelle) à poser.

    Merci, à vous, et à tous ceux qui ont mis leur dernière brique…ou pas encore!

    1. A chaque jour une nouvelle brique Mamgab :)

      Je te souhaite que ton projet aboutisse. En tout cas, il a l’air de prendre forme.

      J’avoue qu’il aurait été dommage de gâcher autant de connaissances en restant à ton poste. Comme tu dis, il est temps d’être ton propre patron.
      Merci pour ton témoignage !

  21. Hello

    très bel article Haydée! j’ai sauté le pas il y a 6 mois en quittant la capitale pour m’installer au fin fond de l’orne. Mais je n’avais pas aussi bien préparé ce départ. Très vite le problème des finances est arrivé et ma recherche de reconversion personnelle a été un peu floue.

    je me reconnais totalement dans cet article car j’avais les mêmes ressentis je ne supportais plus les gens tout court, la foule etc.. besoin de m’isoler pour mieux me retrouver.

    les 6 mois post démission ont été une pente descendante vu que j’ai coupé tous mes contacts pendant plusieurs mois mais me voila en train de revenir plus épanouie car mes projets prennent forme et je me sens plus épanouie.

    en tout cas B-R-A-V-O !!

    1. Et bien apparemment, nous passons tous à peu près par les mêmes étapes Nancy ! Marre du train-train, marre des collègue, éloignement, isolement, erreur de débutant, et puis on remonte la pente ! Contente de te voir déjà à ce stade. Reviens vers nous pour nous parler de tes projets, et faire un peu de pub. J’aime connaître les projets des personnes qui construisent et se construisent.

  22. Merci Haydée … toujours aussi excellent tes articles !

    Toutes ces raisons font écho à mes expériences…Avant, j’avais toujours rêvé de gagner beaucoup d’argent, d’avoir de belles voitures de sport avec une grande maison … et tout ça sans me préoccuper du comment, sans penser que le sens était aussi voire plus important.

    Alors quitter son job, c’est super mais, à mon sens, ca n’est pas suffisant :-(
    Je l’ai fait et je n’y ai gagné que l’argent ! Finalement, et bien, pour moi, ça n’a pas « fonctionné »… j’avais besoin d’autre chose…
    Ce qui est cool c’est lorsque l’on prend conscience que l’on doit quitter son job pour faire ce qui est important pour soi, et surtout trouver du sens et de la valeur dans ce que l’on fait…
    Vous l’aurez compris, j’ai finalement arrêté de gagner beaucoup d’argent avec mon activité indépendante pour faire ce qui m’éclate , ce qui as du sens, ce qui apporte de la valeur aux autres :-)

    Alors, oui, pourquoi pas créer un monde professionnel avec des activités différentes qui ne sont pas contraintes par des « structures professionnelles » dépassées et un monde économique qui se dirige à grand pas vers une autre rive plus individuel et collectif, avec plus de sens et une vision de l’espace et du temps plus en ligne avec nos aspirations.

    Bon voyage à tous quelque soit votre chemin !

    1. Effectivement Laurent, quitter son job est une première étape pour ceux qui ne s’y épanouissent pas. Ce n’est donc pas suffisant. Et puis on ne doit pas quitter un taf « pourri » pour en faire un qui ne nous plaise pas plus. Ce serait dommage…

      Après, tout dépend de ce que tu attends de la vie. Si ce n’est que de l’argent, tu passeras obligatoirement à côté de choses essentielles. Cela me rappelle la réflexion du fondateur de Heineken : soit tu as beaucoup d’argent, soit tu as beaucoup d’amis, mais jamais les deux.

      Et si ce sont juste des valeurs qui manquent, à nous de nous les créer avec notre activité. C’est à mon sens le bon côté du travailleur indépendant.

  23. Déjà, je me dois de te remercier de répondre à mes commentaires, entre tes voyages, tes business, tu te consacres aussi à tes lecteurs et c’est une bonne qualité selon moi.
    Ton parcours n’a pas dû être évident, même encore aujourd’hui mais tu t’es pris en main avec l’aide de ton homme pour être enfin maître de ta vie.
    Je ne sais pas si je serais un nomade digitale comme vous, car c’est aussi remettre en question son mode de vie (j’aime voyager mais j’aime aussi rentrer chez moi) mais du moins tu envoies une première approche pour tes lecteurs et c’est pour ça que j’ai relis l’article plusieurs fois : retrouver l’harmonie avec soi-même et se libérer d’un poids.
    Mes collègues qui ont la 30ène se rendent compte qu’ils se sont trompés, ceux qui ont la 20ène sont comme moi et d’autres ont craqué et sont partis pour de bon, ou d’autres sont finalement revenus… Du coup, personne n’est épanoui, et on broie du noir entre nous. Et ce n’est pas comme ça qu’on avance ;)

    Quant à la question financière, je n’arrive plus à mettre de côté, avec les impôts sur le revenu, les impôts locaux c’est devenu compliqué. C’est une partie conséquente et un poids pour ma décision de partir. Est-ce un prétexte ou de la peur pour franchir le pas ? Je n’ai pas la réponse.

    Pour la prise de conscience à vrai dire, je l’ai depuis pas mal de temps, mais j’avance, je recule, j’avance et je recule et puis à un moment il faut prendre son propre chemin et non celui de la facilité.

    1. Etre nomade digital n’est pas le rêve de tout le monde. Ce que je comprends très bien.
      En tout cas je vois que tu es en pleine réflexion en ce moment et j’espère apporter une petite pierre à ton (futur) édifice.
      Bonne route et stop au cassage de dos. :)

  24. Merci pour cette chaleureuse réponse Haydée aussi rapide que pleine de bon sens. Et voilà aujourd’hui, j’ai su que je changeais d’équipe au boulot (depuis le début j’étais dans la même). Changement de planning, donc sorties et vacances prévues sont annulés.

    Mon sentiment de quitter ce travail a pris encore plus d’importance aujourd’hui avec ce changement d’équipe. Ce sont ce genre de signes qui font dire « stop, ça suffit, je dois passer à autre chose ». Les gens ne comprennent pas pourquoi je lâcherais un CDI pour ne rien faire ou pour trouver un autre travail… Suicidaire ? Pas vraiment. Après tout, j’en ai bavé pendant 5 ans à porter des bagages, j’ai bien le droit de voir d’autres horizons. Vaut mieux ça que de penser que dans 40 ans j’y serais encore.

    La routine n’apporte rien de bon. La motivation est à zéro, le lever à 6h30 pour aller sous la pluie et porter des bagages est une sensation désagréable, mais le pire de tout est de se sentir au point mort de sa vie (pitoyable dirais-je du haut de mes 25 ans, mais c’est la réalité pour beaucoup de jeunes).

    Je suis d’accord que je le changement apporte de nouvelles choses, je ne me suis jamais autant ennuyé qu’au cours de ces 5 dernières années au travail !

    Bravo à vous pour tous ces pays parcourus et ces business, je continue de parcourir avec attention Travel Plugin !

    1. Il y a 5 ans, j’ai perdu mon travail et j’ai quitté mon copain après 7 ans de vie commune.
      Je vivais dans un train train quotidien, ne voyant qu’un avenir dénué de sens :

      « métro, boulot, dodo – et puis après ? »

      J’étais paumée, mais pas sans espoir. Mon nouvel homme m’a accueilli chez lui, et avec le petit pécule que j’avais mis de côté j’ai décidé de me construire une vie, une vraie ! Et au passage, ne jamais revenir dans le monde du salariat.

      J’ai décidé de monter mes propres projets, mais il m’a fallu apprendre, apprendre et apprendre. Je me suis enfermée pour cela, mais chaque jour était une nouvelle victoire car j’y voyais de plus en plus clair. Mon homme a suivi ma voie. Il a quitté son travail il y a un an maintenant et nous voyageons et travaillons ensemble à présent.

      Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…

      Ahah… Et non, ce serait trop simple. Il a fallu casser des barrières, avancer sans trop savoir où aller, surmonter des échecs, rater certaines opérations, se faire arnaquer dans certains pays, ou par des clients qui ne payent pas, se chicaner tous les deux, bref, tout n’est pas rose et c’est encore dur aujourd’hui, mais je souhaite au monde entier de vivre de telles aventures.

      5 ans se sont passés depuis et pour rien au monde je ne changerai quoi que ce soit de mon passé.

      Où je veux en venir ?
      Je pense que c’est le moment pour toi Maxime !

      Mes concessions ont été de ne plus rien acheter, de tout vendre, de me consacrer corps et âmes à la construction d’une nouvelle vie. Et ce n’est que le début. Pour ton info j’ai 37 ans, et j’ai regretté de ne pas avoir eu cette prise de conscience durant ma 20aine. Contrairement à toi :)

  25. Bonjour Haydée, c’est de loin, l’un des meilleurs articles que j’ai lu depuis longtemps.

    J’ai eu 25 ans et je suis salarié en tant que bagagiste dans un aéroport depuis 5 ans. Le travail il y en a, l’ambiance s’est dégradée mais n’est pas si mauvaise, la paye suffit pour avoir un appartement, avoir sa voiture, payer ses factures et avoir quelques loisirs mais la santé se dégrade progressivement. Horaires décalés, mal au dos dû aux bagages, air irrespirable à proximité des moteurs de l’avion et surtout le travail est rébarbatif, lassant et fatiguant.
    J’ai peur de sauter le pas en quittant mon boulot mais je sais que la vie que je suis en train de mener n’est pas la mienne. Je suis démotivé, je me sens prisonnier de mon quotidien et même en vacances je n’arrive pas à me déconnecter, ni à chercher un autre travail.
    J’ai certes acquis une expérience professionnelle sans ayant de diplôme au départ mais je me cherche encore. J’ai envie de vivre, respirer à plein poumons et réfléchir à mon avenir sans avoir tous ces avis aux quotidiens et tous ces stéréotypes sur une vie que l’on doit tous menés comme de braves petits soldats.
    Ah si : j’aime mixer, partager ma passion pour la musique et en effet, comme vous internet est un outil puissant et tellement génial !

    Ma copine m’attend dans le sud et je ne pense qu’à la rejoindre mais ayant peu d’économies, ça me refroidi. Pour la retraite, je partage votre avis ; et à 70 ans profiterons-nous comme à 20-30-40 ans ?

    Mon commentaire est un peu long mais j’avais besoin d’écrire tout cela !
    Bien à vous

    1. Merci pour ce beau témoignage Maxime, tu ne fais que renforcer mes propos et ce n’est pas trop long au contraire. Tu as bien amené la chose en restant concis. Dans ton cas, pour le moment ne serait-ce que changer de travail et en trouver un dans le sud pour être proche de ta chère et tendre pourrait être un premier pas. Les changements apportent toujours de nouvelles idées. Et pour se faire il faudra faire quelques concessions. C’est souvent le problème auquel les gens sont confrontés. Ne voulant pas perdre un certain confort à un moment T, ils ne changent rien… Mais jusqu’à quand ?

      Je voyage dans les Balkans depuis l’année dernière (4 pays sur un an). Cela demande une réadaptation à chaque déménagement, des recherches, du travail. Parfois nous avons peur face à ces changements constants, parfois, nous n’aimons pas trop là où nous nous trouvons. Mais nous ne vivons jamais la lassitude.

      Bon courage, tu es jeune alors fonce. Plus on vieillit, plus c’est dur, mais je suis sûre que je ne t’apprend rien.

  26. Bonjour,
    J’ai testé plusieurs méthodes pour gagner de l’argent sur internet, mais les gains étaient très limités, heureusement j’ai testé le système Amazon, j’ai trouvé une formation vidéo qui m’a permis de gagner 2200 euros le premier mois en publiant que 100 ebooks.
    Le gain est à vie, plus je publie d’ebooks et plus je gagne, j’ai pas besoin de faire ni pub ni rien, car c’est Amazon qui s’occupe en lui versant une partie du prix de la vente comme commission.
    La formation est livrée avec plus de 600 000 ebooks, qui veut dire que les gains sont illimités.
    Voici le lien: http://revenumensuel.com/

  27. bravo! j’applaudis!
    cela me réconforte encore plus car je me suis envolée moi aussi… après quelques années de prison en grande Société!!!

  28. Le plus important est de se sentir prêt.
    Voir déjà de son œil qu’on est mangé par le système « entreprise ».
    En lisant cet article je ne découvre pas mais cela met un point à ce que je pense déjà. Le plus dure étant le plongeon dans le grand bain et ayant la sensation de savoir nager mais au moment de sauter en être pas si sure que ça :). L’argent n’est pas le facteur qui me motive le plus, mon « agent » motivant est de faire ce que j’aime… Demander autour de vous aux personnes en activités s’ils aiment leur travail actuel. Très Honnêtement j’en ai pas un seul….. et je ne veux pas ça de ma vie, devenir une personne qui a peur de perdre son travail et vivre avec le seul objectif de toucher une retraite fantôme. Je me projette souvent vieux sur une chaise qui balance pensant au passé (principale activité d’un retraité) et me dit est ce que je serais fière de moi dans 40 ans ? pas si sure……… des risques ? toutes les personnes que vous connaissez aussi bien les grandes de ce monde que vos amis les plus proche pour réussir, il y a le mot risque associé. Le tout étant le faire avec la meilleur intuition ! Bon courage à tous pour vos projets j’espère juste pouvoir réaliser les miens dans un avenir très proche :)

    1. Oui c’est risqué de se lancer Spoon ;)

      Je peux t’en parler… En ce moment, nous travaillons dur et les résultats arrivent doucement. Nous avons des contacts ici et là, mais nous ne sommes pas des commerciaux nés et c’est souvent la partie qui pèche chez les nouveaux entrepreneurs. Les clients ne viennent pas d’eux-mêmes, il faut aller les chercher. Du coup nous vivons avec peu, nous évitons toute dépense inutile pour être sûre de subvenir à nos besoins sur le long terme. La vie d’entrepreneur est un véritable parcours du combattant.

      Je ne sais pas ce que tu comptes faire et quels sont tes projets, mais je t’envoi un peu d’énergie de là où je vis actuellement, Belgrade !
      Un très bon week end, en te souhaitant d’être fier de toi dans 40 ans. :)

  29. Bonjour,
    Je viens de lire votre article et moi aussi j’ai tellement envie de sauter le pas, mais comme beaucoup j’ai peur de l’avenir ( crédit, enfant, etc…)je me sens tellement mal depuis quelques temps dans mon boulot, trop de stress, ma collègue avec qui je bosse depuis 13 ans ( qui est donc devenue mon amie )est en train de me planter un couteau dans le dos, je ne supporte plus cette situation et je suis en train de me rendre malade, j’ai juste envie de vomir le matin en allant au travail. Je pense que je vais prendre le temps de préparer un projet ( j’adore les enfants et la psychologie) donc pourquoi pas une formation… En tout cas merci pour votre article, ça fait du bien de pas se sentir seule.. Bon courage à vous pour la suite

    1. Bon courage Marie,

      Et comme je te comprend.
      Je te souhaite de prendre ton courage à deux mains pour avancer sur ton idée de projet.

  30. @Haydée : effectivement au moins j’ai retrouvé le sourire du moins par moment il s’ efface mais ça n’est que temporaire, heureusement que j’ai le soutien de ma famille.

    @Nadia : c’est exactement ça quand la santé commence à devenir fragile il faut savoir penser à soi. Certes ça ne va pas être simple pour aucune de nous mais au moins on pourra prendre du recul aujourd’hui pour mieux repartir demain.

    Je vous tiendrez au courant de mes avancées j’espère que toi aussi tu pourras nous donner de tes nouvelles :)

    A bientôt

    1. Oui Abby je donnerai aussi de mes nouvelles. On va garder espoir pour toutes les 2.
      Bon week-end à toi et à Haydée.

  31. J’ai quitté un cdi après la période d’essai il y a quelques mois, ce n’était pas ce que je voulais faire, mais surtout le directeur était trop spéciale (en 1 an il y a 5 départs dans son entreprise).

    Aujourd’hui je suis toujours sans emploi et regrette mon choix du fait que je n’ai pas attendu de planifier mon départ ni chercher ailleurs avant d’agir… ma santé se dégrader de jour en jour :/
    Dommage que je ne suis pas tombée sur cet article plus tôt j’aurai attendu encore un peu surtout que j’ai un loyer à payer et peu d’expérience :(

    1. Ah oui dommage Abby,

      Avec les temps qui courent, il vaut mieux assurer ses arrières.
      J’espère que vous allez pouvoir rebondir, il va falloir faire de gros efforts, mais c’est un mal pour un bien.
      Bon courage

    2. Bonjour Abby,
      J’ai moi aussi envoyé ma lettre de démission la semaine dernière avec demande de réduction de préavis pour un départ le 30 avril. Je suis en arrêt maladie depuis le 1er mars. Tout le monde me dit que je suis folle de démissionner alors que je n’ai rien derrière mais ma santé ne permet pas de rechercher un emploi dans l’immediat. Je n’aurai bientôt plus de revenus mais je me sens libre dans ma tête. Il va sans dire que je suis inquiète pour mon avenir et celle de ma famille car je suis seule à faire bouillir la marmite mais je garde espoir de retrouver quelque chose d’ici cet été. Tiens bon Abby. Ne te décourage surtout pas. Tu es une personne forte et volontaire. Donne nous de tes nouvelles ici dès que tu le peux.

  32. Merci pour vos messages Marjorie et Domi. Je me dis que dans le domaine privé les choses peuvent toujours s’arranger. Par contre, au niveau du boulot, je ne pourrai pas transformer ma boule de nerfs de chef, de surcroît totalement bordélique dans son travail, en une personne calme, zen et organisée. Je considère déjà le travail salarié comme une prison (je sais que je vais faire hurler les sans-emploi qui me liront mais c’est mon ressenti, je n’y peux rien), alors si en + on travaille dans de mauvaises conditions 10h par jour, c’est carrément invivable. Je vais essayer de faire les choses en douceur Domi mais pas sûr que j’y arrive. Quand le corps lâche, c’est déjà too late malheureusement.

  33. Merci encore une fois à tous les 3. Me suis plusieurs fois demandé : si j’avais eu 2 filles, aurais-je été aussi dévouée ? Je m’explique : je suis d’origine maghrébine et peut-être ai-je reproduit, inconsciemment, le schéma de ma mère et de mes grand-mères qui ont toujours été plus tolérantes avec leurs fils qu’avec leurs filles. En ce qui me concerne, j’ai toujours ressenti une nette différence entre moi, l’aînée, et mes 2 frères. Il y a peut-être un truc à creuser là. Pour en revenir à la souffrance au travail, je devais reprendre le travail aujourd’hui 23 février après une semaine de repos et depuis hier soir j’ai le dos bloqué et un mal de ventre terrible. Je ne suis pas allée au boulot aujourd’hui donc. Je crains que mon départ de la société ne soit imminent. ça me fout une trouille bleue car je n’ai rien derrière, juste un peu de sous de côté, mais là c’est une question de survie. Je suis pétrifiée à l’idée de travailler de nouveau avec ma chef. Dommage mais la vie est ainsi faite. Je vais prendre un peu de temps pour me remettre d’aplomb and smell the flowers.

    1. Nadia, je pense que tu as raison quand tu parles de culture maghrébine. Il en est de même aussi je crois en Italie : le garçon est roi, et la mère le place avant les filles. Cela me met hors de moi ! Donc en effet, sûrement que tu as été imprégnée malgré toi par ta culture d’origine : la femme fait tout à la maison, même si elle travaille. Alors que l’homme, s’il travaille (et le tien ne travaille pas et en plus tu le nourris !), n’a plus rien à faire en rentrant. Il y a des exceptions (mon beau-frère notamment, qui est une perle), mais c’est encore à développer.
      Merci pour ton témoignage, tiens-nous au courant de ton évolution ! Et visualise la situation que tu aimerais, comme si tu y étais déjà, chaque jour. L’Univers conspirera à t’amener vers ce que tu veux ;)

    2. Nadia, tu en as « plein le dos » et ton dos le fait savoir.

      Je me dis que tu peux peut-être planifier ton changement de vie « dans la douceur ».
      Un peu comme on planifie un voyage.
      L’idée est non seulement de la faire dans de meilleures conditions mais aussi d’apporter une part de rêve dans ton quotidien.
      Car préparer un voyage (ou une reconversion) c’est déjà partir un peu ;o)

  34. Merci Tony et Domi pour vos remarques qui m’aident beaucoup. Oui Tony j’étais effectivement en train de faire les courses :-). Domi et Tony depuis que je suis jeune, j’ai toujours eu tendance à être au service des autres, donc à fortiori au service (totalement dévoué) de mes 2 gaillards depuis qu’ils sont petits. Finalement j’aurais du faire des études pour devenir assistante sociale, plutôt qu’assistante de direction. De plus, comme le dit Domi, c’est vrai que je suis hyper-active mais parce que j.ai toujours du me débrouiller seule, donc c’est devenu une seconde nature chez moi de m’occuper de tout sans trop protester. En même temps, je suis gênée de devoir protester car pour moi, c’est une évidence de devoir aider une femme qui bosse 10h par jour et qui subvient seule aux besoins de la famille. Mais c’est décidé, je vais donner un grand coup de pied dans la fourmilière d’ici peu, tant du point de vue privé que professionnel. Merci Tony pour tes conseils précieux. Je vous embrasse très fort tous les 2.

    1. J’espère vraiment que tu réussira dans tes entreprises Nadia et tout mon cœur t’accompagne pour te donner du courage.
      Avec Domi et Haydée, ça fait 3 supporters. :)
      Grosses bises à toi !

    2. Bravo Nadia. Tony a vraiment bien parlé ! Je n’ai pas osé intervenir pour dire que l’attitude de ton mari me choquait grandement, et que ça fait macho du siècle dernier. J’avais peur de m’énerver dans mes propos, car je ne supporte pas l’attitude machiste, même si je ne suis pas très objective. Je suis contente si tu peux remettre en cause tout cela, pour ton bien-être. On est derrière toi !

  35. @Tony
    Tu as raison …sauf que, mais il est difficile d’avoir des certitudes, Nadia semble faire partie de ces personnes qui se rendent indispensables et qui se plaignent ensuite de la passivité de leur entourage.
    Je ne dis pas cela pour critiquer mais surtout pour que Nadia s’en rende compte (si elle est dans cette topologie).
    J’ai connu plusieurs personnes ainsi et c’est pourquoi j’interviens « à contre-courant », tant la cause féminine m’est chère.
    Il y a des personnes hyperactives, en général à très fort tempérament (il semble que ce soit le cas), qui veulent tout régenter, tout organiser, tout en se plaignant de leur entourage.
    Ce qui est d’ailleurs très compliqué pour leurs proches qui ne peuvent rien faire car ça ne sera forcément pas « aussi bien » et qui se voient reprocher de ne rien faire.
    La situation parfaite pour la création de névroses.
    Si Nadia est « bien payée » ,comme elle le dit, elle a des compétences qui doivent lui permettre de régler sa vie privée aussi bien que sa vie au boulot.
    Alors ou est le « Vrai » problème ? …

    1. J’approuve à 100 % ton analyse Domi. Je connais également très bien ce phénomène et te concède que c’est une possibilité que je n’ai pas évoqué dans le cas de Nadia.
      Je ne peux ajouter davantage tant tu l’as bien décrit. Reste à notre chère protagoniste à savoir où elle se situe dans nos paroles et à faire les bons choix pour être plus heureuse.

      La balle est dans ton camp Nadia.
      Mais vu l’heure tu dois être en train de faire les courses là. ;)

  36. Merci Haydée pour tes encouragements. Concernant les tâches ménagères, j’ai beau déléguer, rien n’est fait quand je rentre le soir. Par conséquent je préfère faire les choses moi-même que de m’énerver une énième fois, ce qui use la santé. Concernant mes projets, je vais d’abord commencer par lister mes compétences, parler couramment l’anglais entre autres, ainsi que mes passions, cinéma, littérature, savons parfumés etc…ensuite réfléchir à une idée de « business ». Penser à tout ça, c’est déjà se sentir vivre un peu. Je vais continuer à lire tes articles qui me donnent du baume au cœur. Rien n’est impossible, même à 50 ans. Je sais que je prends beaucoup de risques mais entre ça et m’étioler lentement mais sûrement, je préfère la 1ère solution. Bon courage à toi et à tous ceux qui ont sauté le pas pour vivre en accord avec leurs aspirations. Cheers.

    1. Salut Nadia,
      Je n’ai pas l’habitude d’intervenir dans les commentaires entre Haydée et ses lecteurs, mais ton témoignage me chauffe un peu quant à l’implication de tes « hommes » dans votre vie quotidienne.

      Je suis un homme et je trouve désolant que gente masculine puisse encore se comporter comme au siècle dernier. La femme était alors la pierre angulaire de la famille au domicile et s’occupait de la vie quot tandis que l’homme trimait pour ramener l’argent du ménage ou s’occupait de ses champs. Ainsi, il mettait les pieds sous la table en rentrant de son dur labeur.

      Ces temps sont révolus depuis belle lurette et notre société patriarcale de merde continue de conforter les hommes dans ce sens alors que plus rien ne motive cela. Tout le monde a un boulot maintenant.
      Mais peut-être que les femmes laissent également trop faire par habitude de cet état de fait.

      Un conseil : ne fais plus le ménage, ni la bouffe, ni la lessive pendant quelques mois et laisse-les se démerder. Ton mec est au chômage ! Il peut largement te soulager de certaines de ces tâches. Et quand bien même il travaillerait, ce serait pareil. Tu travailles toi aussi. L’égalité commence ici.
      Et ne culpabilise pas aux premières remarques de ces feignasses s’il te plaît.

      Si tu tiens réellement à t’émanciper de l’esclavagisme du travail, commence par le faire sous ton propre toit avant ton boulot. Et de toute façon, dis-toi bien que si tu commences à t’investir dans un business en tant qu’entrepreneuse, tu n’auras plus le temps d’assister ta petite famille sous peine de ne pas dégager assez de temps pour réussir.

      Désolé d’être si direct et loin de moi l’envie de te donner des leçons de vie, mais cette situation est tellement récurrente dans nos sociétés « civilisées » que je me devais de réagir.

  37. Bonjour,
    Merci Haydee pour cet excellent article. J’ai 50 ans aujourd’hui même et ça fait un moment que j’etouffe dans ma vie et particulièrement dans mon travail. Je suis bien payée et je subviens aux besoins de mes 2 fils majeurs et de mon compagnon au chômage non indemnisé. Mais ceci évidemment a un prix : des horaires à rallonge, déjeuner en 1 quart d’heure sur un coin du bureau, ma chef, boule de nerfs qui m’appelle 25 fois par jour, qui me bouffe mon énergie. Certes j’ai 3 bouches à nourrir mais je me sens trop mal et j’en ai assez de rentrer le soir crevée, stressée et de finir ma journée à 23h après avoir fait les courses, le dîner et fait tourner des machines. Je compte quitter mon boulot fin août après avoir mis si possible l’equivalent de 4 mois de salaire de côté. D’ici là, je vais réfléchir à ce que je pourrais faire. Au pire je tenterai l’interim le temps de me retourner. Bref je vais prendre les devants avant qu’il ne soit trop tard pour moi.J’ai l’impression d’etre en prison. Je sais que je mets la sécurité de mes enfants en jeu mais c’est ça ou mourir à petit feu. Je veux être LIBRE. Passer 12h par jour au travail et dans les transports franciliens, je n’appelle pas ça VIVRE.

    1. J’avoue que ta situation ne mérite qu’une belle évasion Nadia.

      Mais apprend aussi à déléguer, si tu nourris 3 + 1 bouches, laisse les hommes aux courses et à la machine à laver :) sinon, en effet, tu vas mourir de surmenage.

      La petite chef stressée ne doit pas mieux vivre sa situation que toi. Donc elle s’en prend à qui elle peut. Je ne l’excuse en rien, mais je vois dans ta description un environnement qui n’est pas adapté à ce que l’on recherche dans la vie : le bonheur.
      C’est même bien l’inverse et comme tu le mentionnes, ce n’est pas vivre. Courage et patience ! Ces 4 mois passeront vite. Je te souhaite de trouver un projet qui te convient mieux.

  38. Bonjour Cat,
    Merci de ton partage, je me suis abonnée à ta page Facebook, même si je ne mange pas de produits laitiers et que j’évite le gluten, je suis un régime végétalien à 80%.
    Je pense que ton idée est porteuse et on sent la passion chez toi.
    J’espère qu’on te répondra bien vite et qu’on te donnera les bons conseils ;)
    Belle semaine
    Marjorie

    1. Merci pour ta réponse rapide ! Ton concept de blog est top, c’est pourquoi je m’y suis arrêtée !

      La sœur de l’une de mes amies est intolérante au gluten donc je me suis mise à essayer des recettes dont celles des cookies : farine de riz et poudre d’amandes. Je les ai trouvé presque meilleurs que ma recette originale :)

      La cuisine c’est plaisir et partage et pour ça il faut s’adapter aux autres.
      Bonne journée !

  39. Bonne année à tous.

    Alors des chiffres du chômages qui explosent, de la galère pour tous le monde, des hausses d’impôts, un système oppressif au possible et un président plus impopulaire (ça va être dur).

    Moi j’ai arrêté de bosser, libre à vous de faire pareil en vous limitant et en faisant des bons choix.

    Je vous souhaite de mettre fin à la dictature nationale socialiste des bons à rien et des assistés, c’est la seule chose qui vous sauvera.

    Mes bonnes résolutions:
    J’abandonne l’idée de vous sauver, vous ne le méritez pas.

  40. Bonjour Madame,

    je ne connais pas votre nom mais j’ai lu tout votre article. pour l’instant je suis complètement perdu mais j’ai jamais connu une héroine pareille.

    je vous en remercie du fond du coeur même si je ne suis pas encore l’homme que je voudrais être…

    en tout cas bravo je me souviendrais pour toujours de cette sagesse et j’espère pouvoir l’honorer.

    bravo encore et bonne continuation

    ou comme chez les pirates bon vent!

    1. Je ne sais pas si je suis une héroïne, mais une personne qui va de l’avant, oui sûrement.
      Bon vent Mario et merci pour votre compliment et de suivre le blog. :)

    2. Bonsoir à tous,

      Je dois dire que votre article m’a fait sourire parce que je me suis reconnue dans certains points !
      Je n’ai que 26 ans et pourtant ma vie professionnelle ne me plaît pas ! C’est vrai que j’ai fait 5 ans d’études et qu’au départ c’était pour avoir un boulot stable et pouvoir évoluer professionnellement mais aujourd’hui, je me rends compte que l’argent ne fait pas tout : ça paye les factures mais pas le bonheur ! Aujourd’hui, plus on a de responsabilités, plus il faut tirer une croix sur sa vie perso et ses loisirs…je trouve ça triste, surtout que je n’aspire à ça !

      Pour info, j’ai fait toutes mes études post Bac en apprentissage. J’ai vraiment eu un déclic lors de ma dernière année d’études : j’ai dû payer près de 2000 euros d’impôts alors que je ne touchais que 1200 € bruts avec un loyer à 750 € !
      En fait, 2 ans auparavant j’avais été intérimaire en Marketing donc avec des revenus beaucoup plus importants. Sauf que toutes mes économies avaient disparus…non pas dans le shopping mais pour les aléas du direct (frais en tous genres !). Ne voulant pas contracter de crédit, j’ai dû bosser 20h par week-end et ce pendant plus d’un an !
      Entre les cours, les partiels, mon mémoire, mon contrat d’apprentissage et mon travail le week-end, autant dire que je n’avais du temps pour plus grand chose…juste à ré-approvisionner un trou dans mon compte pour le voir ré-apparaître quelques semaines plus tard !

      Pour moi ça n’a duré que 1 an 1/2 mais c’était de trop, surtout que pour d’autres, ce « calvaire » dure des années. Et puis je me suis mise à repenser à un projet que j’ai toujours eu dans un coin de ma tête mais je me suis toujours dit que ce n’était pas raisonnable de me lancer dans ce genre d’aventure. Je suis passionnée par la cuisine et plus particulièrement par la pâtisserie !

      Quand je reçois du monde, je prends un plaisir fou à cuisiner ! On m’a souvent demandé des photos de ce que je savais faire…et puis j’ai eu l’idée d’un site internet et d’une Page Facebook, des façons ludiques et attractives de mettre en lumière ses « créations ». A terme, j’aimerais me mettre en statut pro et proposer mes « créations » au public. Le seul hic c’est qu’un tel projet nécessite un investissement dans des cuisines professionnelles et je n’ai pas ce capital !

      Je suis jeune cadre en Marketing…mais en CDD et vous savez quoi ?! Je n’ai plus envie de rester mais je suis partagée entre rester par sécurité et partir pour vivre mon nouveau projet mais sans aucune garantie ! J’ai commencé à rédiger un business plan il y a plusieurs mois mais l’investissement m’effraie et j’ai peur de regretter mon départ car ce travail m’assure au moins un revenu…
      Et puis, j’ai envie de prendre des risques, quitte à replonger dans la précarité car comme vous l’avez si bien dit « 13. Au bout de 6 mois, vous aurez appris autant qu’en 4 ans ». En espérant que cette fois-ci, le chiffre 13 soit un porte-bonheur. Si je pars, je prévois de faire un CAP Pâtisserie pour parfaire ma technique.
      J’espère que ces longues lignes ne vous auront pas trop ennuyées…

      Quelqu’un aurait-il d’autres conseils à me donner pour ce type de projet ? Je suis preneuse ;-)

      Pour ceux qui aiment la pâtisserie, je vous invite à aller visiter ma Page Facebook – Lady Gâteaux

      Bonne soirée

  41. J’ai un scoop : pas besoin de trimer au Bangladesh pour être payé au lance-pierre (d’autant plus que cet honorable privilège doit être réservé aux bengalis. En France aussi, on trouve plein de boites sympas qui payent avec des cacahuètes. Avec un SMIC, on va pas ben loin ma ptite dame.

    Allez, demain je quitte mon job. Ah mince, je suis déjà sans emploi …

    1. Je confirme Sebaroudeur ! Le SMIC ne nous permet pas d’aller bien loin. Par contre quand je vois nos amis Albanais ne gagnant pas plus de 150€ par mois, leur situation n’est pas à envier. Sans compter qu’ici à Elbasan, le taux de chômage est record : 60% de la population dans une ville de 80 000 habitants.

      Tu as quitté ton emploi ? :) Tu dois avoir pleins de projets en route alors :)

  42. Salut !

    Très sympa le blog, je viens de le découvrir via MrMondialisation avec cet article qui me correspond assez bien !

    J’allais même le partager sur FB mais j’ai réalisé que c’était ptet pas la meilleure idée de la journée : dans mes contacts y’a ma famille et si mes parents voient sur mon mur « 13 raisons de quitter son job » sachant que je suis fonctionnaire et qu’on est en pleine période de crise / chômage, c’est l’infarctus assuré !

    C’est avec beaucoup d’admiration que je lis tes articles car tourner la page comme tu l’as fait et mener la vie que tu mènes aujourd’hui implique de nombreux sacrifices et beaucoup de courage !

    Je ne vais pas m’étaler sur mon boulot et encore moins m’en plaindre car j’ai la chance d’en avoir un et je sais que beaucoup de gens aimeraient être à ma place. Puis, je suis entouré de râleurs et ça me gonfle de les entendre se plaindre toute la journée, donc je vais pas faire comme eux ^^

    Comparé à mes précédents boulots, celui-ci est même le plus intéressant sur de nombreux aspects : il m’a beaucoup appris, je vois beaucoup de gens intéressants sans être cloitré toute la journée dans un bureau et enfin, j’ai la chance de bien m’entendre avec ma hiérarchie.

    Ma seule ennemie c’est la routine, qui a fini par s’installer. Plus les années passent, et plus je pense à tourner le dos à ce système « métro boulot dodo » (dans mon cas c’est « voiture boulot dodo » mais ça rime pas…), qui fait de nous les « petits soldats de l’économie » pour reprendre ton expression et dans lequel on s’enferme.

    Donc je profite de mon salaire pour mettre de coté tout ce que je peux, et pour voyager de temps en temps jusqu’au jour où je déciderai enfin de partir sans billet de retour ! je sais que ce choix ne plaira pas à tout le monde, mais tant pis : on n’a qu’une seule vie, et je compte bien profiter de la mienne avant de le plus pouvoir le faire.

    Je n’ai pas de blog mais comme j’aime bien partager, à la place voici une vidéo d’une de mes chansons préférées : https://www.youtube.com/watch?v=b2MoGaC44O0 (elle a rien à voir avec le sujet, c’est juste parce que j’adore : )

    Peut-être aurons nous l’occasion de nous rencontrer lors d’un voyage, les pays d’Europe sont mes destinations favorites.

    Et si t’as besoins de conseils en php / css ou autre, n’hésite pas, ce sera avec plaisir !

    Bonne chance, et au plaisir de te lire !

    Flo

    1. Quoi tu n’as pas partagé mon article :p
      Je déconne bien sûr Flo !

      D’ailleurs vraiment désolée pour cette réponse tardive et merci pour l’intérêt tout nouveau que tu portes à mon blog. J’en suis ravie.

      Ah oui ces râleurs nous les avons tous connus, je l’ai été moi-même et se supporter en train de se plaindre, c’est encore plus dur à vrai dire…

      Pour ma part, c’est surtout la routine qui m’a fait changer chaque fois, je trouvais toujours un intérêt, quel que soit le travail que j’exerçais, mais je changeais trop souvent de corps de métier avant de décider de me séparer de ce système. Mais bon qui sait peut-être qu’un jour j’y retournerai ! Enfin, j’en doute car avec un tel article en ligne, plus aucune grande entreprise ne voudra m’embaucher :)

      Vois-je dans ton commentaire une décision future pointer le bout de son nez ? Tu songes donc malgré ton taf sympa a éventuellement partir ave un billet « aller simple » ?
      Dans ce cas je te le souhaite, mais attention à la santé de tes parents, ils ne méritent pas l’infarctus !

      Peut-être que nos routes se croiseront un de ces 4, avec plaisir.
      Merci pour la chanson (et les encouragements), c’est très émouvant.

  43. Bonjour Haydée!

    Merci pour cet article: c’est drole de reconnaitre là son ancienne vie au caractère près!
    De mon coté, j’ai sauté le pas il y a 3 mois maintenant, quitté mon job de cadre et lancé mon auto-entreprise de photographe-reporter-voyageur-réveur-bloggeur (!), à suivre sur http://www.howimetmyearth.com ou sur la fanpage FB How I Met My Earth!

    Au plaisir de te lire, ou de se croiser à l’autre bout du monde ;)

    Florian Wild

    1. Bien heureuse de voir des gens comme toi Florian !
      J’espère que tout fonctionnera comme voulu. Bravo pour ce premier pas, 3 mois c’est déjà bien !

      Au plaisir !

  44. Aïe, mon commentaire ne va pas plaire… ça s’adresse tout de même à des cadres ce truc… parce que pour une pauvresse comme moi avec 900 euros par mois pour vivre… dur de quitter le seul taff que j’ai trouvé et qui me permet à peine de manger à ma faim tous les jours… Moi je ne rêve que de rentrer dans l’entreprise… Le stress du patron tyran … je connais, enfin disons que cela ne m’a jamais atteinte parce que quand on connait les vraies difficultés, pécuniaires notamment, la pression que ton patron essaie de mettre sur ses salariés… bah ça te fait marrer… moi en tout cas. Et pourtant j’en ai connu des sales c…. des petits chefs qui te reproche des trucs que tu n’as pas fait et qui s’approprient tes initiatives… Je me suis vue quitter des boulots souvent, à cause de l’ambiance, de la bêtise d’un patron…mais toujours des cdd, jamais de cdi… j’ai fait des formations, j’ai eu des projets… mais lorsque tu n’as plus un rond le 10 du mois… il faut bien se rendre à l’évidence… Sans économies les banques ne suivent pas, quant à la famille (les aînés) si elle te quémande de quoi manger en fin de mois… tu n’as pas vraiment le choix : faut aller trimer, trouver le premier job ouvrier, courber l’échine pour 1150 euros nets par mois. Et hop, tu souries, cette fois t’as réussis à payer tes factures… Ah bah, oui, on peut vivre avec moins, enfin vous surtout, parce que moi… moins ça voudrait dire la rue vous voyez… Tout est une question d’échelle. L’épanouissement de chacun est à souhaiter bien sûr… mais quand on vit déjà de peu… les possibilités sont moindres. Je ne vous cacherais pas que quand je lis « quittez votre job ! » … je me dis : faites-le, et il y aura peut être une place à prendre !! Et puis un travail où l’un se sent mal sera peut être pour un autre une opportunité… un jeu de chaises musicales en somme. Oui, quittez votre job, ainsi je finirai peut être par en trouver un avec un salaire correct…

    1. En fait si il me plaît ton commentaire Ecumeuse !

      Tu as raison, l’article s’adresse en effet aux cadres en particulier. Ceux qui ont le plus de chance de mettre de l’argent de côté. Mais cela n’empêche pas aux autres également de s’y mettre, en admettant que cela mettra plus de temps.

      Et le conseil principal que je transmet ici est de se construire par l’intermédiaire d’un projet propre afin d’éviter de travailler toute sa vie pour quelqu’un d’autre.

      Bien sûr c’est un choix. L’article s’adresse donc aux personnes qui souhaitent sauter le pas.

      Quand je te lis en effet, tu n’es pas concerné, mais ce qui t’interpelle, ce sont toutes ces opportunités suite à leur départ.

      Je peux voir que tu t’es barré de ton travail dès que tu en avais ras le bol donc dans un sens tu comprends mes réactions et conseils.

      Dans tous les cas, ton témoignage est intéressant. Je n’avais pas imaginé qu’on puisse lire l’article avec ce regard. Merci

    2. @ Ecumeuse,

      A moi aussi il me plait bien.

      Il reflète la mentalité française à la perfection.

      Attentisme, aucune remise en question, se plaindre sans arrêt.

      Étant donné qu’un poste qui se libère ne veut pas forcément dire qu’il sera pour toi.

      Étant donné que les postes à faibles salaires sont très demandés car se raréfiant à cause de la mécanisation (et ça c’est bien car les robots, contrairement aux humains, augmentent mon niveau de vie).

      Le fait de voir les gens comme toi galérer, va peut être faire prendre conscience de notre sur nombre.

      C’est plutôt mal parti car ce sont les gens comme toi qui font des mômes, et qui comptent sur les gens comme moi ensuite pour les élever.

      Étant donné que ce système social moisi et ce national socialisme pourri vont bien finir par se casser la gueule, faute de gens pour payer (car nous on se tire et on vous envoie vous faire f..tre).

      Mon petit conseil le voici:

      Cherche plutôt à savoir pourquoi tu ne trouves pas de travail qui te correspond.

      Histoire de te mettre sur la voix, des gens comme toi, il y en a des millions, or c’est la rareté qui fait la valeur que ce soit d’une chose ou d’un individu.

    3. @ Leman Russ, Moi aussi je reconnais bien là, la mentalité de celui qui a eu de la chance dans la vie et su et pu saisir toutes les opportunités pour réussir. Une bonne mentalité de capitaliste de droite… Je n’ai même pas à t’applaudir tu as sûrement fait moins d’efforts que tous ceux qui se cassent le dos dans les usines pour fabriquer ta bouffe ! Et qui a le toupet de m’insulter en plus ! Et pour mes mômes ne t’inquiètes pas parmi mes disgrâces je peux compter aussi sur la stérilité. Expliques-moi comment je fais avec mes 900 euros par moi pour me libérer du patronat ! Perso il ne me reste que l’écriture, mais c’est un projet à très long terme, et écrire demande (pour moi en tout cas) d’avoir une certaine stabilité sécurité financière. Moi aussi avec mes faibles revenus j’ai fait un choix de vie différent mais qui ne se situe pas sur le plan professionnel. Figure-toi que je fais déjà mon possible notamment pour m’éviter de vivre dans des conditions exécrables qu’impliquent la vie des grandes agglomérations. Ce qui me mets particulièrement en colère c’est qu’à te lire les faibles revenus sont une minorité… mais ouvre les yeux sur le monde et tu verras surtout si tu voyages que les pauvres sont l’écrasante majorité ! Autrement dis, tu claironnes pauvres : disparaissez ! et le must : ne faites pas d’enfants ! Sache que moi aussi j’ai fait un choix de vie original ou en tout cas différent qui me permet de faire ce que j’aime et de m’évader tous les week-end …. Je vis sur un voilier et j’en profite plutôt bien ! Alors côté rareté je crois que je suis servie. Tu constateras que je ne m’abaisse pas à t’insulter, moi ! Alors, oui casse-toi le pays n’a pas besoin de gens comme toi. Par contre tu seras bien content de faire valoir tes droits à la retraite quand ce sera l’heure… Ce qui me chagrine c’est que si je parviens à réaliser mon objectif de voyage et que tu voyages aussi je risque de te rencontrer… cela dit je serait ravie d’une joute verbale en face à face. Je viens de recevoir un livre aujourd’hui qui se nomme  » La violence des riches »… ton commentaire me donnes encore plus envie de le lire !

  45. Superbe article Haydée !

    Ça sent le vécu … Oui, il est plus que temps de se lancer, où que ce soit, avec qui que ce soit ! Et si c’est seul, et bien cela favorisera d’autant plus les rencontres !!! Le partage est essentiel aujourd’hui. L’entraide, ça ne se vend pas, ça n’a pas de prix. Et c’est pour cela que c’est précieux. Allons vers nous et allons vers les autres ! Un jour, peut-être que le monde se rétablira …

    1. Je suis bien d’accord avec l’idée de partage que tu évoques Linda.
      Le monde individualiste dans lequel nous nous enfonçons un peu plus chaque jour nous éloigne de notre côté « humain ».
      Internet est un très bon outil d’entraide, utilisons-le ! Bien sûr il y a bien d’autres manières, mais comme c’est mon dada, j’aime le mettre en avant.

      Tu as choisi de faire tes grands changements seule pour éviter d’être influencée dans tes décisions, je te dis « chapeau » car cela demande beaucoup de courage.

      Si le monde se rétablira un jour ou pas ? Piouffff, c’est un sujet à grand débat. :p

    2. @Linda

      Totalement d’accord, en France on te prend tellement que tu perds toute envie de donner.

      Et quelle fierté de sortir quelqu’un de l’embarras, surtout si tu lui trouves un job mais c’est difficile partout en ce moment.

      Ton enthousiasme fait plaisir à voir.

      N’hésites pas, fonce, tu n’as rien à perdre et tout à gagner.

      Des centaines de milliers l’ont fait avant toi et crois-moi ce n’est que du bonheur.

      Le monde n’a pas besoin de se rétablir, là où je suis, je ne tombe que sur des gens exceptionnels, et tous d’une manière différente.

      Tu te feras un réseau de connaissances très rapidement.
      Ces connaissances deviendront des amis.

      Bon ok je suis dans le plus beau pays du monde alors c’est un peu plus facile.

  46. En voici une autre de bonne raison

    http://www.lefigaro.fr/impots/2013/11/20/05003-20131120ARTFIG00341-la-france-championne-d-europe-des-charges-sociales-pesant-sur-les-entreprises.php

    Ils ont oublié la csg crds de 8 % donc au total les charges pèsent sur 68 % du salaire au réel en moyenne.

    Lorsque comme moi, on se situe dans la tranche à 41 % et que son taux moyen d’imposition est de 29 %, les charges pèsent 75 % de mon salaire sans compter l’ISF et le fait que la csg crds sont plus élevés sur les revenus du patrimoine.

    Les personnes plus talentueuses qui sont dans la tranche à 75 %…………………..

    Si je devais transmettre à un héritier : Oups je suis dans la tranche à 45 % en ligne directe après avoir travaillé toute ma vie pour 25 % de mon salaire………..
    Et si encore on avait quelque chose en échange, je ne sais pas moi, des gens souriants, du soleil, pas de stress, la mer, de la bonne nourriture, un bon système de retraite, une jolie maison, une police et une Justice, moins de criminels et de bons à rien……………….

    La raison principale donc : Vous êtes dans un pays de merde et vous êtes ses esclaves.

    Ce n’est pas quitter son job c’est quitter le pays, comme tous les gens d’avenir qui sont très nombreux à penser que les conditions de travail et de vie sont nettement meilleures et sans comparaison avec la france.
    Pour information, la sixième ville de France c’est……….. Londres, 300 000 français y vivent déjà et pour la plupart, des coiffeurs, serruriers, boulangers, artisans, artistes…… On est bien loin du stéréotype du banquier de la City

  47. J’ai tout largué cette année. Reste un truc: quand on a des enfants, on est tenu par l’école. Les trimballer n’est pas une bonne chose et la loi ne le permet pas comme ça d’un coup de baguette magique. Mais pourquoi pas commencer par les vacances d’été à voyager…

    1. @Fanny,

      Les enfants, ça peut être un plus pour l’immigration dans certains pays, comme au Canada ou il y a un mécanisme de points si je ne m’abuse.

      Après, la Liberté, c’est de ne pas en avoir, là on est pas ennuyé.

      Maintenant tu as compris pourquoi je n’en veux pas.

      En revanche en france, c’est un gros plus mais toi au moins tu les élève, tu ne fais pas comme certain qui disent à la police quand elle appelle:

      « Non mais gardez le ».

      Je vais à contre courant parce que je réfléchit, quand je serais installé si je tombe vraiment sur la bonne, on verra.

  48. Pour la retraite, 1 000 € par mois pendant 30 ans et pas 42.5, cela fait 800 000 € à 4.5 % d’intérêts.

    Les fonds de placements type fonds euros augmentent les intérêts quand il y a beaucoup de monde qui souscrit donc 4.5 c’est amplement possible.

    1 000 € par mois c’est ce que paye un smicard en charges.

    Donc en fait, sans la sécu, quelqu’un qui commencerait à travailler à 25 ans, s’arrêterait à 55 ans avec 200 000 € pour un bien immobilier et 600 000 € pour vivre.

    600 000 € à 4.5 % ça fait 27 000 € par ans, soit 2 250 € par mois.

    Et là, se mettre en couple cela devient intéressant parce que du coup, ça fait un bien à 400 000 € et 1 200 000 € de capital donc largement de quoi vivre et en plus ça fait une jolie somme à transmettre à ses héritiers.

    Plutôt pas mal pour un petit employé non ?

    1 000 € c’est pour un smicard mais dans mon cas c’était 5 000 € par mois de charges…….

    Faites le calcul……….

  49. PS: Si tu vas en Roumanie, Surveilles bien ton homme parce que les roumaines ressemblent à cette demoiselle là pour leur grande majorité.

    http://www.youtube.com/watch?v=Od-6uzcLGqw

    Et en plus quand un gars leur plais elles ne font pas de simagrées, elles foncent.

    Tu vas dans le pays des plus belles femmes du monde quasis parfaites alors attention à toi parce que c’est pire que la Hongrie.

    1. J’y cours alors Leman, j’aime les belles femmes, c’est beau, je ne suis pas du tout une jalouse ! Et mon homme, il m’aime et nous les admirerons ensemble même. S’il doit partir avec une roumaine, c’est qu’il devait le faire. Mais bon heureusement il n’a pas une queue à la place du cerveau. ;)

  50. Salut Haydée,

    Comme manifestement tu m’a invité à participer (ça ressemblait beaucoup à une invitation), je vais donc le faire.

    Je n’ai pas lu toutes les interventions mais le sujet est fort intéressant.

    Pour commencer, je me présente, j’ai 37 ans, je vais quitter la france et donc mon job (quand mon patron aura la gentillesse de me licencier et ce n’est pas gagné).

    J’ai cessé toute forme d’activité professionnelle et je n’exercerai plus de métier sauf si je m’ennuie.

    Paradoxalement, ce que j’ai le plus de mal à quitter c’est mon travail car je l’ai aimé et je bossait dans les assurances comme salarié d’une grande compagnie.

    Je travaillais parfois jusqu’à 23 h et mon record c’est 2h du mat.
    Je me rappellerais toujours la fois où le directeur, mon manager et moi nous nous sommes fait gentiment prier par la sécurité de rentrer chez nous…………

    Tes conclusions sont dures, mais elles ne concerne pas la majorité des gens.
    J’ai vu la misère du monde dans mon job et j’ai vu beaucoup de petits patrons qui ne se payaient pas pour payer les employés.

    J’ai vu des gens admirables étouffés par un système social pourri, injuste et répugnant.

    Certes il y a des petits chefs débiles et frustrés mais il y a beaucoup de gens biens aussi.

    Pour information, la france est un des pays où on travaille le moins, où il y a le plus d’absentéisme, le plus de fraude dans ce domaine surtout chez les fonctionnaires, alors ne vous peignez pas trop quand même.

    Ce qui ne va pas c’est la sécu pourrie car sans elle LES SALAIRES DOUBLERAIENT.

    Je pense que je serais resté car à 10 000 € par mois tu réfléchit avant de te barrer de ton job
    , surtout quand il te plais.

    Simplement, comme la différence entre ceux qui travaillent et ceux qui glande rien est mince, logiquement les gens vont au travail à reculons, pas parce que cela ne leur plais pas mais parce qu’ils savent qu’ils se font enfler et qu’ils bossent pour entretenir tout un tas de bons à rien qui te narguent au bistro pendant que toi tu bosse.

    Les plus stupides sont ceux qui ne veulent pas voir et qui sont la mauvaise foi incarnée.

    Vous le savez en plus qu’a la retraite vous n’aurez rien et que vous allez finir dans le caniveau.
    Comme mon voisin, dans l’ascenseur.

    « bonsoir, alors vous repartez, vous venez à peine d’emménager »

    « Oui je me barre de ce pays surtaxé, avec trop de charges sociales qui bouffent la moitié du salaire et l’isf de merde. »

    « Oui remarquez, c’est une solution. »

    « Je vous souhaite bonne chance, vous allez en avoir besoin »

    « Ne vous inquiétez pas ça va aller (petit sourire narquois) »

    « Et à vos enfants aussi »

    (petit sourire à disparu)

    Oui je sais c’est méchant, je suis une teigne mais je ne supporte pas la mauvaise fois.

    1. Salut Leman,

      Cela fait un moment que tu me parles de ton départ de France pour l’Italie, mais depuis je croyais que tu étais déjà parti ?
      Donc si tu penses que’on peut oublier la retraire, quelles sont les solutions selon toi ? Que vas-tu faire concrètement en Italie ? Tu as monté ta boîte me semble-t-il ?
      Peut-être que tu pourrai apporter pas mal d’éléments sur une vie meilleure dans les commentaires de cet article. Mais je ne t’oblige pas non plus à raconter ta vie. :)
      Fais comme tu le sens si cela peut aider les gens à sortir d’un travail qu’ils n’aiment pas.

    2. Je ne suis pas encore parti et je vais me porter acquéreur d’un Burger King aux États-Unis lorsque ma situation sera stabilisée en Italie, c’est plus pour le confort maxi et la Lamborghini.

      Je ne crée pas de boite, je suis rentier car très doué avec l’argent.

      Cependant, je sent que je vais craquer et me payer cette voiture quand même au lieu de me payer le Burger King.

      La solution pour améliorer vos conditions de travail :

      Bousiller la sécu en demandant l’application des directive européennes.

      Et pour cela, il faut faire comme lui a dis : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohandas_Karamchand_Gandhi: grève générale contre cette escroquerie.

      Ce n’est pas le travail la source du problème, c’est le contexte.

      Le fait de doubler le salaire, ça résous tous les problèmes car, même un job qui ne te conviens pas à 100 % tu vas le garder.

      Pour ce qui est de diminuer la quantité de travail, il n’y a qu’une seule solution : La limitation du nombre.

      Moi même, j’aurais du continuer à bosser si j’avais eu un gamin car je n’aurais jamais pu capitaliser.

      La, je me suis fait ma retraite tous seul comme un grand. Et à 37 ans.

  51. Merci pour cet article très intéressant, très critique et très dur, mais aussi très réaliste. On passe environ 8 à 10h par jour au travail, et être épanoui au travail est donc très important. De nombreux critères comme le salaire, le climat social, la reconnaissance, la stimulation intellectuelle, etc. sont des éléments importants dans le choix de son métier/poste. Il vaut mieux parfois partir et recommencer dans une autre entreprise ou monter sa boite plutôt que de rester à suffoquer dans son boulot. Bravo aux courageux qui ont eu l’audace de prendre cette décision de démissionner, dans un contexte économique actuel difficile.

    1. Salut Laura de Offres d’emploi,

      Tu fais bien de relever la question du contexte économique difficile : j’ai lu récemment que depuis 2008, année de la crise annoncée, que les femmes en particulier depuis cette période ont remonté leurs manches pour créer leurs entreprises. Elles seraient passées de 43% à 56% et ont donc dépassé les hommes à ce niveau.

      Serait-ce par responsabilité naturelle ? Ou par émancipation de la femme accélérée tout simplement ?

      En tout cas, une crise qui servira certainement à contrebalancer la société patriarcale dans laquelle nous sommes toujours.

  52. Bonjour à tous,

    Pendant 25 ans j’ai exercé un métier qui me passionnait. Je n’ai jamais compté mes heures et mes enfants jouaient autour de moi quand le soir et le week-end, à la maison je travaillais sur la table de la salle à manger !
    Je jonglais avec mon mari sur nos emplois du temps, pour que nous nous déplacions jamais en même temps. J’avais une logistique à toute épreuve pour gérer nos 4 enfants et être sûre de pouvoir aller travailler quand ils étaient malades.
    Mes employeurs ont toujours pu compter sur moi ainsi que les associations où j’étais bénévole.
    Nous avions une maison dans un lotissement avec plein d’amis, de bons salaires, nous étions heureux quoi !!…… Nous avions la vie que nous rêvions.

    Et puis un jour, je me suis rendu compte que j’avais très peu de souvenirs sur l’enfance de mes premiers « bébés ».
    Que mon fils ainé allait quitter la maison et que tout ce que je voulais faire avec lui ne se ferait pas et que ce même chemin allait se reproduire avec mes 3 autres enfants.
    Que je n’avais jamais les promotions promises et que je travaillais pour des personnes qui ne méritaient pas que je m’épuise pour eux.
    Que plus je faisais et plus il fallait en faire.
    Que plus je reprenais le boulot après les vacances et plus c’était difficile de reprendre.
    Que plus je vieillissais et plus j’avais peur de l’avenir. Moi, qui était tellement sûre de moi et de mes choix.
    Mais cette vie était la mienne et devait continuer à me plaire puisque je l’avais bâti non ?

    Quand mon corps a compris que ma tête ne voulait rien faire pour arrêter cet engrenage, il a dit STOP!! Et comme « j’en avais plein le dos », il s’est bloqué !!!
    Alors enfin, j’ai commencé à réfléchir sur quoi faire comme métier mais c’était difficile puisque j’adorais celui que j’exerçais depuis si longtemps.

    Le déclic s’est produit en août 2011, en plein Paris où j’étais en déplacement, 2 jours après être rentrée du camping où nous étions partis en vacances. « Et si on achetait un camping », moi qui rêvais d’en avoir un depuis plus de 10 ans.
    J’ai appelé mon frère et ma belle-sœur et on a décidé de tenter cette nouvelle vie ensemble.

    On a mis nos maison et appartement en vente.
    On a essayé d’expliquer à nos amis et parents pourquoi on faisait ça: très peu ont réellement compris qu’on voulait sauver notre peau et qu’on prenait le risque de quitter une vie tranquille pour l’inconnu….
    Je peux vous dire qu’on a pas dormi « sur nos 2 oreilles » pendant 18 mois et que tous les jours on se disait « MAIS QU’EST-CE QU’ON A FAIT ? ».

    Au jour d’aujourd’hui, nous finissons notre 3e saison dans un chouette camping en Isère.
    La vie n’est pas un long fleuve tranquille et je n’ai pas forcément plus de temps à consacrer à mes enfants!
    Mes horaires sont pires que dans la « vie d’avant », mais chaque jour, je lève mes enfants et je suis là quand ils rentrent de l’école. Je les vois enfin grandir.
    On se paie une misère mais on a quitté la société de consommation avec toutes ses tentations.
    La vie n’est pas simple mais c’est le bonheur.
    Quand nos cernes se voient de loin (!), certains de nos amis nous demandent régulièrement si on ne regrette pas notre décision et d’autres se disent qu’on ne tiendra pas….. mais on est toujours là et on pense déjà à la saison prochaine !

    Cette vie est la nôtre. Nous l’avons décidé seuls avec notre expérience d’adulte. On est devenu maître de notre bateau et de notre vie.
    On ne s’est pas ce que nous réserve l’avenir mais en tout cas, on se le construit.

    C’est pas facile mais ça vaut le coup ! Tentez-le et dîtes-vous bien que rien n’est jamais trop tard. N’écoutez pas les « mauvaises langues » qui souvent sont ceux qui n’osent pas faire ce pas. Il ne faut pas les condamner mais continuer à avancer.

    Bon courage à tous ceux et celles qui veulent faire ce changement de vie.

    1. Salut Véronique,

      Désolée de répondre si tard mais j’ai bougé dans 2 pays depuis ton commentaire avant de m’installer enfin près de Sofia en Bulgarie pour quelques mois.

      Merci pour ce témoignage poignant et qui a mon avis parle à beaucoup de gens.
      Tu arriveras à convaincre certaines personnes, je l’espère, par contre tout le monde n’est pas près de mettre sa paye à la poubelle !

      Moi oui ! Et je ne regrette rien, même si je vis plus frugalement, parallèlement, je trouve ma vie bien plus riche.

      En 3 mois j’ai fait la Hongrie et la Bulgarie, là où je m’installe jusque la fin de l’année pour travailler sur mes projets. En même temps je découvre une culture, un pays, je vis actuellement dans une petite maison dans un grand jardin rempli d’arbres fruitier, de légumes et de 22 ruches et avec un couple Bulgare (eux ils ont la grande maison) !

      Mes projets avancent et en même temps, je rencontre une nouvelle culture, je ne peux plus imaginer ma vie autrement.

      En Janvier avec mon homme, nous envisageons de partir pour Prague ou Bucarest, nous n’avons pas encore fait notre choix, mais chaque fois, c’est la nouveauté qui nous attend. et pendant ce temps nous continuons à travailler sur le net, donc de n’importe où, comme le prône notre blog.

      Bravo pour ton changement de vie, nous savons tous que c’est un passage difficile, mais c’est ainsi que nous nous sentons accomplis. Et ça se sent énormément dans tes mots ! Merci

  53. OUfffff!!! Tellement d’accord… Dernièrement j’étais militaire et j’ai quitté mon emploi sans en avoir un autre… depuis 6 juin je suis sans emploi et je passe mes journées à lire sur les blogue voyage. Je prévoie partir en Asie mi-oct avec l’argent qui me reste… J’ai envie de me faire un blog mais je n’ai pas l’impression de connaître assez ça!!!!!!! Peut-être après mon long voyage l’année prochaine qui sais ? ;)! Merci énormément pour tous tes conseils et ton Ebook ;)!!! xxx

    1. Salut Allysson,

      Tu as pris ton courage à deux mains en quittant ton travail. Si tu as suffisamment d’argent pour prendre le temps de réfléchir et/ou partir sur la route, fais donc. :)

      Mais attention au facteur temps.

      Il peut parfois te filer entre les mains sans que tu ne t’en rendes compte. Je te conseille alors de ne pas attendre trop longtemps voir même de t’y mettre tout de suite. Créer un blog de A à Z demande du travail et de la persévérance.

      Sans pratique pas d’apprentissage, et cela a été dur pour nous tous. Bon courage à toi et bon voyage en Asie !

  54. Bonjour Haydée,

    L’article est très intéressant, et également tous les commentaires que je viens de lire.

    Cependant, je trouve que l’article voit le monde du travail de façon un peu trop négative, il y a des choses qui se passent bien dans certaines entreprises, je suis ingénieur dans une PME de 100 personnes, et je trouve que mon entreprise a une gestion assez humaine des salariés et les dirigeants se rendent compte qu’il faut que les gens se sentent mieux, ils mettent en place des formations pour améliorer la communication, la gestion des conflits… C’est pas extraordinaire mais c’est déjà bien.
    Personnellement, je ne suis pas très passionné par mon travail, mais j’ai un certains nombres de collègues qui sont très bien dans cette entreprise car leur métier correspond à ce qu’ils aiment.

    Je me dis que ce n’est peut être pas du monde du travail qu’il faut sortir mais d’une situation qui n’est pas adaptée à soi même (c’est vrai que c’est sans doute le cas de la majorité des salariés).

    Malgré tout, je me reconnais dans pas mal de points, c’est d’ailleurs pour ça que j’envisage très prochainement de prendre une année sabbatique pour voyager. J’espère que 1000 projets auront germés dans ma tête quand je rentrerais !

    Bonne continuation !

    1. Bonjour Rémi,

      C’est vrai j’y vais fort :) mais notez que je parle des grands groupes dans mon article. Donc quelque part nous sommes d’accord. Et je suis bien consciente que beaucoup de gens, même si c’est dur parfois, sont contents de leur travail.

      Je l’ai été moi-même (dans un grand groupe en plus), mais je suis partie pour d’autres raisons. L’ambiance était cool, l’argent coulait à flot lors des déplacements et même au sein de l’entreprise (café, jus d’orange, fruits gratuits tous les jours, une cantine de qualité, et j’en passe) mais aucun employé n’était augmenté sur les années. C’était la stratégie de l’entreprise.

      Partir était très difficile car il y a avait un confort certain, mais excusez-moi l’expression, j’avais l’impression « d’être tenu par les couilles ».

      Et cette sensation était très désagréable sur le temps. Vous baignez dans du coton, mais l’évolution était rare et l’augmentation de salaire inexistante.

      Dans tous les cas, merci pour votre commentaire constructif. Et vous avez raison, c’est bien d’une situation non-adaptée à notre personne qu’il faut fuir.

      Pour finir, contente pour vous et votre année sabbatique, vous vous êtes certainement donné les moyens, et c’est souvent le début d’une longue histoire.
      Bravo pour ce premier grand pas.
      A bientôt

  55. Salut Haydée,

    En une phrase : j’adore ton article ! Je l’ai lu plusieurs fois et à chaque fois, j’ai eu de plus en plus l’impression que tu l’avais écrit pour moi.

    Comme toi et beaucoup de tes lecteurs, je connais l’ennui profond au travail, malgré cinq années d’études de droit que l’on m’a vendues comme le sésame « qui ouvre toutes les portes ». Résultat : je traite à la chaîne des litiges compliqués, intéressants et rébarbatifs.

    Je me suis surtout retrouvée dans le point 10 (loser) : pour illustrer mon propos, je rencontre souvent en soirée des vieilles connaissances que je n’ai pas revues depuis longtemps. Eux : « Alors, tu as pu enfin changer de job, car la dernière fois qu’on s’est vu (il y a 1 an et demi), ton job ne te plaisait pas ». Moi : « Non j’y travaille encore…. » (rouge de honte). Eux : « Ah, désolé pour toi », et s’en vont.

    Je me suis aussi retrouvée dans les points 1, 2, 3 et 11. J’ai quand même la « chance » d’être en CDD qui prend fin bientôt et qui ne va pas se renouveler. J’ai l’intention de mettre à profit le temps qu’il me reste pour étoffer mon projet de reconversion puis de reprendre une formation dans un domaine spécifique (j’en reparlerai plus tard) dès la fin de mon contrat. J’espère que j’aurai d’ici là une belle histoire à raconter sur ton blog. Merci en tout cas d’avoir écrit ces lignes, je les ai découvertes de clics en clics, et ça fait vraiment du bien de ne pas se sentir seule… A bientôt et bonne continuation dans tes aventures !

    1. Salut So,

      Mais tu ne le sais pas encore, il a été écrit pour toi !
      Et pour les autres… Ahah

      Comme je connais bien ce que tu vis… J’ai d’ailleurs travaillé dans les litiges, c’était mon tout premier travail. J’étais « gestionnaire des litiges » chez Sony. C’est dans cette entreprise que j’ai compris le travail à la chaîne.

      Comme je m’ennuyais, j’ai décidé (tu me fais me rappeler des souvenirs lointains, tiens) non seulement de continuer à traiter mes litiges rébarbatifs, mais aussi de remettre en cause les procédures de travail entre les gestionnaires commerciaux, les litiges et les clients. Ce jour là j’ai compris quelque chose d’encore plus grave…

      « Ne surtout pas remettre en cause le travail déjà établi ! Attention !  »

      Là je me suis frottée à l’inertie stagnante des grandes entreprises.

      J’ai donc fait mes propositions de changements de procédures. Suite à cela, mon chef direct m’a envoyé un mail en me disant qu’il prendrait en compte ma requête.

      Crois-tu qu’il m’a répondu ? Bref…

      Je n’ai donc pas lâché l’affaire, et j’ai fait « ce qu’il ne faut pas faire » : Je l’ai squizé et j’ai pris RV avec son chef, mon N+2 donc.

      (donc si ton boss te donne de l’urticaire So, tu sais ce qu’il te reste à faire :))

      Celui-ci visiblement était bien plus responsable et m’a accueilli avec joie dans son bureau. J’ai été écouté et mieux encore, il a envoyé un mail à tous les services pour que mes décisions soient prises en compte. Le service commercial a évidemment contesté la demande du directeur financier (le N+2 en question). Manque de pot, ce dernier avait plus de pouvoir…

      Là je me sentais vivre ! Je sentais que je servais à quelque chose, mes besoins étaient comblés, quel bonheur !

      Par contre, il ne faut pas avoir peur d’être détesté dans ces moments par tous les autres employés. Tu innoves, et les gens n’aiment pas ça les gens qui cherchent à faire avancer le shmilblick. Mais le principale pour moi c’est que mes besoins d’accomplissement étaient comblés.

      Bref, si je récapitule, tu vas au boulot à reculons, tu n’es plus satisfaite, ton boss te donne de l’urticaire, tu te sens « looseuse », et tu vaux bien plus.
      Voilà de belles raisons pour te reconvertir ou monter ton propre projet. J’avoue que tu me mets l’eau à la bouche.

      Alors dépêche toi de le faire afin de ne plus nous faire attendre. Au boulot !

      Cela mettra du temps, te demandera de la patience, des galères, etc mais c’est de tous ces ingrédients que découlent le bonheur.

      Bon courage à toi So, je te soutiens virtuellement ;)

  56. Bonjour Jadah,

    Quel bonheur d’entendre dire que qu’il y a des pros d’Excel et qu’ils connaissent bien les macros et le VBA. Qu’est-ce que j’aurai aimé tomber sur une personne comme toi en entreprise.
    Mais non… j’ai du me former seule. Enfin presque il y avait toujours LE « gourou » au sein de l’entreprise qui se faisait (ou pas) harceler de questions.

    Ces fonctions sont indispensables à qui se retrouve confronté au logiciel quotidiennement.
    Un ami me disait toujours « comparaison n’est pas raison ». Il y a aura toujours meilleur que toi, et c’est tant mieux, car c’est grâce à ces personnes que tu peux encore évoluer aujourd’hui. Et j’imagine que les tutos que tu utilises sont faits par des pros et qu’ils n’hésitent pas à le dire.

    Si tu ne mets pas tes compétences en avant, personne ne le fera pour toi ! Et les personnes trop frileuses sont vus comme des faibles ou des incompétents même s’ils cartonnent par ailleurs. Il ne faut pas avoir peur de s’affirmer, cela ne veut pas dire que tu te vantes. Tu te positionnes tout simplement en tant qu’experte et c’est le cas non ?

    Alors fonce !

    Lorsque j’ai travaillé chez Cisco, je suis devenue officieusement la formatrice des analystes financiers. Tout simplement parce que je connaissais les macros et le VBA. Et j’ai fait le bonheur d’un grand nombre d’entre eux. Lorsque tu leur montres des méthodes qui font le travail à leur place, ils ne te voient pas comme une prétentieuse, mais comme une magicienne ! :)

    C’est là que j’en viens à nouveau sur les frustrations dont je parlais dans mon précédent commentaire. Si tu souhaites te vendre. Ne met pas en avant tes compétences (enfin si mais surtout) met en avant le résultat de tes méthodes d’experte.

    Fais une liste des soucis qu’ils peuvent rencontrer et écris une solution pour chacun d’entre eux.

    Quelques exemples rapides :

    1. Frustration : « A chaque fois que je vérifie mes chiffres il y a finalement toujours une erreur »
    Ma méthode n’en laisse passer aucune.
    Techniquement : Contrôles croisés

    2. Frustration : « Je passe 5h à saisir mes données »
    Ma méthode vous permet de les saisir en moins de 10 min.
    Techniquement : Créer une base brute logique et propre permettant l’exploitation des données en utilisant les tableaux croisés dynamiques (par exemple)

    3. Frustration : « Je dois élaborer 7 graphiques chaque jour pour mon chef pour ses présentations »
    Ma méthode, vous faite un seul graphique et les autres seront fait automatiquement
    Techniquement : Utilisation des macros et du VBA

    Sur ton site, tu parleras des frustrations et des méthodes et c’est au cours des formations que tu en viendras à la partie technique.

    Voilà le genre d’arguments que tu pourrais mettre en avant. Si tu veux te vendre, montre leur surtout ce qu’ils ont à gagner.
    C’est tout ce qui les importe de toute façon.

    Les tableaux sont rarement propres car les personnes sous-estiment les possibilités d’automatisation des tâches récurrentes. Ils ignorent qu’une base réfléchie et carré au départ peut servir à manipuler les chiffres autant qu’ils le souhaitent et leur sauver temps et erreur de calcul.

    Il faut les aider à changer leurs habitudes.

    J’espère t’avoir donné une première piste intéressante.

    Et je te souhaite du courage et beaucoup de réussite :)

    A bientôt

    Et si tu y arrives, n’hésites pas à en parler ici.
    Bonne semaine

  57. J’ai adoré cette article, qui m’a fait sourire de bout en bout. Pleins de bonnes raisons mais je vais retenir ça : Il faut avoir de grosses couilles pour faire sa propre expérience, surtout si vous avez un salaire confortable. Mais…

    Je crois que même avec 1000 euros (je gagne un peu plus de 2…) de plus je ne resterais pas, c’est un état d’esprit. Quand on y a gouté, c’est difficile d’en échapper. Une drogue à part entière.

    1. Salut Mike on the road,

      C’est une bonne chose à retenir ahah ;) puisque c’est tout l’inverse qui nous a été enseigné.

      Se déraciner totalement peut paraître irréaliste pour bon nombre de gens. Cela signifierai remettre en question toute son éducation pour faire sa propre expérience. Ce qui n’est pas une mince affaire.

      Je me souviens d’avoir lu cette phrase dans le livre « Les nourritures terrestres » de Gide alors qu’il partait pour un long voyage :

      « La première chose qu’il m’a fallu faire, c’est de désapprendre tout ce qu’on m’avait appris ».

      C’est de mémoire que je le cite, vous me pardonnerez si la phrase n’est pas tout à fait exacte.

      Wikipédia : L’aspect romanesque du livre se trouve dans la thématique du voyage et dans la reconstruction d’une vie hédoniste qui transgresse la morale traditionnelle.

      Mais tu as raison, une fois qu’on y a goûté on devient accroc !

  58. J’ai bien aimé cet article, c’est comme si mes pensées par rapport à mon poste actuel étaient écrites sur ce post.

    De toute façon, je me suis engagé à quitter mon job actuel à fin 2014 et je suis en route.

    1. Ahah Mokhtar,

      Aurai-je visé juste ? Ou est-ce tout simplement un véritable phénomène de société ce ras-le-bol généralisé ?

      Je crois qu’il y a un peu des deux. Sais-tu ce que tu vas faire lorsque tu auras quitter ton job ?

    2. Salut Haydée,

      Oui, je vois que de plus en plus de gens ont ras le bol de ce système de travail. Je crois personnellement que nous sommes en phases de grandes mutation sociales et économiques dans le monde.

      Pour ma prt je fais de l’afiiliation en ligne et aussi je maintient mon blog sur le business internet et le leadership.

      Nous sommes en quelques sorte les prophètes de la nouvelle vague de l’avenir :)

  59. bonjour
    Merci pour vos articles, vous tapez juste à chaque phrase et chaque dessin.
    Me concernant j’ai « plaqué » mon job pour de nombreuses raisons, et aujourd’hui (et depuis 2 ans) j’essaye de développer mon activité (guide accompagnateur et créateur de voyages en Corée du sud avec ma femme coréenne + freelance créateur de sites internet), c’est pas facile.
    Mais je pense qu’aujourd’hui en France trop d’entreprises gèrent leurs salariés comme de la simple mains d’œuvres, une fois que l’employé n’apporte plus assez il faut qu’il parte, pourtant tout le monde rêve devant les bureaux des starts up américaines, où les jeunes se promènent en roller, viennent en tongs aux bureaux etc…
    et ce sont les entreprises les plus rentables,
    alors le bonheur au boulot est compatible avec les exigences de rentabilités des beaux patrons français, si si c’est pas une blague.

    merci Haydée les gens comme vous, font évoluer le monde.
    J’espère à très vîte
    Maxence

    1. Salut Maxou,

      Merci pour ta remarque, j’essaye d’éviter les fioritures qui n’apportent pas de valeur ajoutée. Et si en plus je fais évoluer le monde alors j’ai tout gagné.

      C’est mon but en même temps :p

      Je suis bien d’accord, lorsque je travaillais dans les grandes entreprises, j’avais juste l’impression d’être un ouvrier à la chaîne, ce n’est pas ce que m’avait promis mon école !!

      Cadre moyen, je pouvais faire chaque tâche les yeux fermés tellement les systèmes d’informations cloisonnent l’ensemble et ne nous donnent plus aucune manœuvre.

      Et comme tu dis, dès qu’on a plus besoin de toi on te jette sans scrupule. Ce qu’il m’est arrivé en 2010. Je suis donc allée au prud’hommes, mais c’est à croire qu’il n’y a plus de personnel juridique au niveau de l’état car mon affaire est encore en cours et ce jusqu’en 2016 !

      Histoire à suivre…

      A bientôt Maxence

  60. Exactement l’article que j’avais besoin de lire ! Cet article, c’est un miroir de ce que je suis en ce moment.
    Je n’en peux plus de mon boulot, du manque de reconnaissance, de l’hypocrisie, de ce que ma chef me pousse à faire pour remplir ses objectifs à elle (et empocher les primes substantielles à la clé) au détriment de mes attentes. Mais ENFIN, j’ai décidé que 2014 serait l’année des changements ! J’ai commencé à perdre le poids accumulé depuis 5 ans par mes problèmes de thyroïde, je viens de me faire opérer d’un strabisme atypique handicapant, j’ai repris une thérapie, je suis accompagnée par une coach professionnelle, et surtout, guidée par ma coach, j’ai décidé de ressortir mon vieux projet professionnel de mon tiroir « je suis trop une mauviette incapable pour oser de toute façon ». Cette fois-ci, c’est décidé, je me lance. Je me donnerai le temps. 2014 ne sera pas l’année de l’accomplissement, mais l’année de l’initiative.
    Ma démotivation professionnelle m’empêche de me consacrer corps et âme à la définition précise et à la planification de mon projet. Mais je compte bien sur mes congés d’été pour me rebooster et profiter de travailler sur tout ça. Je ne suis plus heureuse dans mon travail. A bientôt 35 ans, je sais ENFIN ce qui me plait, ce que je veux faire, ce qui m’apporte de la satisfaction, et c’est à ça que je veux désormais me consacrer pleinement.
    Mais bon sang, ce que j’ai la trouille…!

    1. Salut Jadah,

      Cool si cette année est l’année du changement pour toi, n’oublie pas d’embarquer quelques personnes avec toi !

      Tu résumes parfaitement ce que je veux retranscrire par ton exemple. Et j’espère que tu te donneras tous les moyens pour parvenir à tes fins.

      Il serait même intéressant que tu viennes témoigner de ton changement de vie ici d’ici quelques mois (si cela te dit).

      De toute façon pour ma part, je continuerai à écrire des articles à ce sujet pour expliquer ce qui a marché et ce qui n’a pas marché en choisissant ce mode de vie de nomade digital. Il faut plus avoir peur de rester scotché dans un boulot qui ne nous plaît pas toute une vie plutôt que de tenter l’aventure !

      Nous avons le même âge, soutenons nous et au fait, c’est quoi ton projet exactement ?

    2. Merci de tes encouragements, Haydée.
      Mon projet n’a rien de transcendant, j’envisage de devenir consultante, formatrice et coach en bureautique, et plus particulièrement Excel. Mais je continue à douter : est-ce que je ne fais pas une erreur, est-ce que je vais pouvoir en vivre, comment je vais bien pouvoir réussir à me faire une clientèle, est-ce que je ne suis pas présomptueuse de prétendre avoir les compétences pour me lancer dans une telle activité…
      Mais comme je le disais, et comme tu le rappelles, je n’en peux plus de mon boulot actuel et je ne me vois qu’une seule porte de sortie. Je vais continuer à travailler à mon projet, en me faisant accompagner des bonnes personnes, en jouant la sécurité autant que faire se peut, et quand j’aurai une totale confiance et que je me sentirai prête, je sauterai le pas.
      On ne peut regretter que ce qu’on a fait, non ?!

    3. Salut Jadah,

      Pas mal cette idée de coach en bureautique. D’ailleurs je connais très bien Excel, j’ai formé plusieurs personnes sur les années et crois moi, les gens sont biens moins bons qu’ils le prétendent, alors si tu maîtrises, il n’y a pas de raison. Après il faut voir s’il y a de la demande.

      T’es-tu renseigné pour le moment ?

      Excel est souvent utilisé comme un tableau fait à la main sur un papier. C’est assez désespérant de voir les gens perdre autant de temps sur cet outil ultra puissant de calculs et d’automatisation. Et dans toutes les entreprises où j’ai été c’était la même.

      Comptes-tu monter un site pour vendre tes compétences ? En tout cas, si tu souhaites faire de la promo pour aider les gens, saches jouer sur leurs frustrations ! :p

    4. Salut Haydée,

      Quand je regarde des vidéos Excel, des tutoriels, des guides sur internet, j’arrive encore à apprendre des choses (et heureusement !). Néanmoins, et même si ça me coûte de le dire, parce que l’autopromotion et moi ça fait deux malheureusement, j’ai un niveau très avancé en Excel et en macros VBA. Le problème c’est que je suis toujours dans la comparaison, et je me dis qu’il y a meilleur que moi et que je ne fais pas le poids face à d’autres consultants expérimentés.

      Cela dit, comme tu le dis toi-même, le niveau des gens en Excel en entreprise est majoritairement très basique, c’est vrai. Quand je vois les questions ou les maladresses des gens avec qui je travaille… Et bien souvent, les tableaux ne sont même pas propres, l’alignement n’est pas uniforme dans tout le tableau, la police et les couleurs changent, même les bordures ne sont pas homogènes. Alors dès qu’il s’agit d’utiliser des fonctionnalités un peu avancées, ou même une formule qui dépasse la SOMME, il n’y a plus personne.
      Je devrais peut-être me rappeler ça plus souvent pour me conforter dans mon projet.

      Le besoin, il y en a, c’est sûr. Maintenant, effectivement, il faut le trouver ou faire comprendre aux gens qu’ils ont ce besoin. Et c’est bien là mon problème ! Mon projet est bien clair dans ma tête, je sais quels types de prestations je veux proposer (développement, formation, accompagnement…). Mais comment se vendre et se faire une clientèle, c’est là le plus gros point d’interrogation. Après une présentation pour futurs entrepreneurs à la CCI cette semaine, je dois prendre un rendez-vous avec un conseiller pour m’aider. Je pense commencer par de « petits » professionnels, comme des commerçants, qui pourraient avoir besoin de construire des tableaux de suivi de leurs ventes, ou d’approvisionnement de leurs stocks, par exemple.

      Je compte bien créer un site internet pour présenter mes services, que j’envisage d’ailleurs d’offrir à distance également, voire à l’international. J’en mourrais si je ne pouvais plus parler anglais au quotidien. J’ai déjà une idée de charte graphique en tête. A un moment, y’aura plus qu’à !

      Mais ma situation dans mon boulot actuel me maintient dans un état de pseudo-déprime qui m’empêche d’avancer au rythme que je souhaiterais. Peu importe, j’ai tellement besoin de sécurité que je ne veux pas non plus précipiter les choses : doucement mais sûrement. Ma maxime : tout vient à point à qui sait attendre.

      Je finirai par me lancer un jour, c’est sûr. Et là, je serai ravie de revenir partager mon expérience (positive ou non) sur ce site ! :)

  61. bonjour, article super, j’ai aussi quitté mon boulot pour ces raisons mais l’un de nous deux travaille encore pour un employeur… je m’interroge sur deux choses :
    – la globalisation de cette envie, serait-ce possible que chacun soit son propre employeur? où que tous partent à l’étranger? des pays vidés? des équipes ingérables car tous veulent être leur propre chef? sincèrement, je n’ai pas de réponse mais voilà, je ne suis pas sûre que ça soit le besoin et le sentiment de tous…
    – on peut aussi ne se trouver aucun talent créatif et/ou gestionnaire et donc vivre sans emploi ni dépendance de l’état en devenant le plus auto-suffisant possible
    voilà, des réfléxions en l’air…
    au fait, comment vit-on d’un blog? bonne route :)

    1. Salut Ju,

      Quand tu dis l’un de nous deux, tu parles de ta conjointe ?

      Le monde est fait de différence et je ne pense pas que tout le monde souhaite être son propre patron. Il y en a même, et je dirai que c’est une majorité, qui aiment qu’on leur dise ce qu’ils ont à faire… Je parle par expérience (déplaisante).

      Concernant l’autonomie, nous avons écrit un article à ce propos dans le blog, je ne sais pas si tu as eu l’occasion de le lire :

      https://slayne.fr/vivre-en-autonomie-france-realite/

      Là je crois qu’un paquet de gens souhaiteraient vivre dans ces conditions vu le succès incroyable de cet article (45 000 likes sur facebook tout de même)

      Pour ce qui est de vivre d’un blog, je t’invite à t’inscrire à la newsletter, mon guide gratuit t’aiguille dans ce sens, et puis tous les articles futurs aborderont ce thème qui est de monter ses business sur la route.

      A bientôt

  62. Merci, merci, merci.

    J’ai 27 ans je bosse dans un bureau et un taff que je n’aime pas depuis 6 ans et cette année après plus d’un an de réflexion et de préparation je quitte mon boulot je change de régions, je me ré forme a un métier utile manuel et qui me plait et j’ai un plan d’économie pour monter mon business.

    Cette article décrit parfaitement (en oubliant pas mal d’aspect aussi) les raisons qui m’ont pousser a mon choix.

    On nous a vendu travailler avec ses mains c’est mal c’est comme être éboueur ou balayeur de rue, faut faites des études et rester dans un bureau. Même les gens (je parle pour les hommes) « intelligent » qui peuvent faire bac + 74 finisse par ne pas se reconnaître dans le travail de bureau , on a plus de service militaire, pas de guerre , l’homme combattant a disparu surtout lorsqu’il est salarié.
    Se lancer en « autonome » qu’importe le métier (manuel ou intellectuelle ou les deux) redonne a un homme une partit du guerrier / aventurier qui est en lui, et permet je pense de combler la pyramide de malsow.

    J’étais comptable a la banque je vais devenir auto entrepreneur dans le bâtiment second œuvre rénovation/habillage intérieur et eco-rénovation, travail intellectuelle et manuel qui permet de gérer son œuvre de bout en bout avec la sensation d’accomplissement du travail fait sois même.

    1. Salut,

      Il n’y a pas plus grand bonheur que de travailler pour soi.
      Je suis arrivé à une conclusion: à quoi sert au juste les études universitaires?

      Selon une analyse des entrepreneurs au Cameroun, 70% des chefs d’entreprises ne sont pas allé à l’école. Mais sont propriétaire d’entreprises qui emploient des gens qui ont passé toute leur vie à l’école.

      Quel contraste!

      Pour ma part le choix est déjà fait et le processus vers la reconversion est en marche.

      Cordialement,

    2. Bonjour Louichton,

      Ca y est je suis installée à Budapest (alors désolée pour ce retard dans mes réponses) prête à confronter « la guerre » je déconne bien sûr mais je trouve ton image de l’homme combattant bien trouvée.

      C’est toute la différence entre être assisté et combattre la vie par soi-même.

      Bravo pour ton parcours, se reconvertir n’est pas toujours simple et ton exemple montre qu’on peut tous y parvenir.

      Et puis à force de ne pas se bouger on en devient irritable, nerveux, donc vive la part de travail manuel qu’on nous a retiré car elle est toute aussi nécessaire que la partie intellectuelle.

  63. « montez des bizness … » Rien que pour ça, son article me fait vomir ! Et elle a eu la chance de pouvoir effectuer des études en ayant une capacité intellectuelle donnée par l’ADN de ses parents. Tout le monde n’en a pas les moyens. Il faudra toujours des personnes pour nettoyer sa merde et réparer sa plomberie ( sans dénigration aucune de ces boulots, j’en fais un) !

    1. @goodplanet
      Pourquoi vous n’allez pas vomir sur des sites plus adaptés au déversement du surplus de haine qui vous habite ?

    2. Tu peux être plombier indépendant tu sais Elmer. Mais au delà de monter des business, je parle ici de se réaliser dans la vie. Faut-il encore avoir l’envie d’évoluer pour cela. Et je t’assure que l’ADN n’a rien à voir là dedans.

      Enfin, dommage que tu ne retiennes que cette phrase dans un article de 3 500 mots.

  64. Je suis tombé sur votre site par hasard… mais je me demande si c’est vraiment le hasard.
    Ce que vous dites, je l’ai en tête depuis tellement longtemps !
    Quelques lectures bouddhistes m’aident à tenir.
    Votre conseil qui consiste à sortir de la cage progressivement est une vrai révélation.
    Merci pour ce très bel article.

    1. Hasard ou pas, nous nous rejoignons sur ce que nous souhaitons devenir Domi.

      Si mes conseils peuvent t’aider un tant soit peu je ne peux espérer mieux.
      Sortir progressivement de ce piège c’est se donner les moyens en travaillant un peu chaque jour pour ses propres projets. C’est en vivant cette expérience au quotidien que Tony et moi nous permettons de prôner ces changements.

      Bon courage à toi et merci pour ce retour sympathique. :)

  65. Je n’ai jamais autant appris qu’en étant indépendant. Je suis pourtant passé par pas mal d’expériences professionnelles. J’ai lancé en tant que webmaster music-story.com, et j’ai appris énormément durant cette période de ma carrière. Mais quans je me suis retrouvé chez Atos (que ses employés appelaient également la « boucherie » ou bien le « goulag »), j’apprenais peu. Je suis bien plus expérimenté aujourd’hui avec 3 ans d’indépendance professionnelle qu’en tant que salarié. Voilà une excellente raison de quitter son boulot (tu en parles Haydée dans le point 13).

    Quand j’étais chez Atos (grosse SSI du CAC40, plus de 1500 informaticiens, j’ai bossé pour Orange, Carrefour, Auchan…), au bout de quelques mois, j’aimais bien regardé les petits nouveaux subir leur transformation. Imaginez les étudiants geek qui écoutent du métal et qui ont des longs cheveux, se transformer en petit employé de bureau tout sage, avec leur paye de 3000 euros, et cela, en quelques mois à peine. Je n’étais pas à ma place. J’avais l’impression que tout le monde avait la même vie, les mêmes sujets de conversation, le même destin. Une fois, à la cantine, des collègues se sont marrés pendant 5 minutes en apprenant qu’ils avaient été dans le même hôtel pour leur voyage de noce. Je crois que ce jour là, ça était la goutte d’eau qui a fait débordé le vase. Je ne voulais pas devenir comme tout le monde, « entrer dans le moule » comme on dit…

    Je me suis battu comme un acharné, parfois à la limite de l’indescence, pendant 9 mois pour obtenir une rupture conventionnel et j’y suis parvenu. J’ai créé mes activités sur internet, lancé mon blog Kalagan.fr, trouvé des clients, travaillé sur plusieurs projets, j’ai beaucoup voyagé, appris l’anglais et l’espagnol.

    Aujourd’hui, je me sens libre. Quitter mon boulot fut sûrement l’une des meilleurs décisions que j’ai pu prendre dans ma vie . J’y vais un peu fort, mais je le pense vraiment :)

    1. Tu n’y va pas fort à mon goût Kalagan. Tu décris bien cette fameuse vie toute tracée qui ne donne plus envie à personne. C’est comme si notre génération était là pour maintenir bêtement les fondations de l’ancienne.

      Et si nous changions tout ça ? De loin j’entends un grand « Oui ! » de la génération Y.

      Si la créativité et l’apprentissage en continu nous boostent et nous satisfont tous autant que nous sommes, a contrario je sens aujourd’hui une lassitude et une réelle envie de changer cette manière dépassée de voir le travail.
      La jeunesse est née avec un portable dans les mains, comment imaginer qu’elle veuille se scotcher dans un bureau à vie ?

      Un seul mot : MOBILITE !

      Et s’il faut venir avec des idées novatrices quitte à se faire critiquer, autant les partager largement. Peut-être que cela éveillera quelques consciences. Bien sûr, la route est longue. Surtout pour faire accepter certains concepts comme celui de Nomade Digital. N’est-ce pas cher collègue ? Un pionnier en la matière comme toi ne pourra qu’acquiescer.
      Qu’à cela ne tienne ! Je ferai tout pour toujours inciter les gens à changer les choses et à se changer eux-mêmes.

      Faire rêver c’est bien, faire avancer c’est mieux.

      Nous ne voulons plus de ce système, où l’on doit penser politiquement correct, mettre son costard cravate et s’encastrer gentiment dans l’échelon de la pyramide qui nous a été attribué.

      Même les jeunes métaleux aux cheveux longs sont transformés en soldats de l’économie ! D’ailleurs j’aime beaucoup cet exemple. Tu n’exagères pas du tout je trouve. Hihi !
      En tout cas, merci de soutenir mes propos. :)

    2. « Même les jeunes métaleux aux cheveux longs sont transformés en soldats de l’économie »
      Haha, bien dit !

      Quitter son job et bosser sur internet, c’est ausis un mode de vie différent qui se traduit en général par moins d’argent et moins de consommation. Il faut être conscient de cela, et c’est aussi pour cette raison que beaucoup de salariés, même malheureux (la tronche de certains de mes collègues à l’époque faisaient parfois peur à voir), se contentent de leur routine pour pouvoir s’acheter une voiture, faire un prêt immobilier, préparer sa retraite… En cela, je crois que le voyage permet de prendre conscience que le but de la vie est tout autre.

  66. Tu remarquera quand même que rester en France ce n’est pas une option possible, à moins de faire du black.
    En étant « légal » tout est fait pour que cela ne fonctionne pas, pour réduire l’ambition et inciter à la sous déclaration (black) dans le cadre de l’autoentrepreneur, le seul status qui se rapproche de quelque chose de correct, mais pourri par la mentalité française, donc plafond trop bas et pas indexé sur l’inflation depuis sa création, etc. Je ne vais pas faire la liste ce n’est pas mon but ici.

    Simplement, vous pouvez dire que votre expatriation vers les pays de l’Est c’est par gout du voyage ou du dépaysement, ça serait bien de reconnaître aussi que les conditions font que rester en France sans être salarié = mission quasi impossible, comme courir ton marathon avec un sac de 40 kilos sur le dos, alors qu’en t’expatriant tu peux le courir sans sac, comme tout le monde ou presque :-)

    1. Bonjour James,
      Je suis entièrement d’accord avec vous : la France est un pays qui tue ses entrepreneurs et ses employeurs (aucune idée pourquoi… une ancienne habitude de nos ancêtres aristocrates ?)
      Combien d’auto-entrepreneurs qui se sont fait baiser par un système d’URSSAF pas au point dans ses débuts (plein de témoignages ici : http://www.mercipourlechocolat.fr/2010/12/21/regime-auto-entrepreneur-acre-urssaf/
      Et ces entreprises pourtant motivées qui déposent le bilan, à cause de trop de taxes…
      Je suis de plus en plus en colère contre ce système qui fait tout en effet pour qu’on plonge, à moins de faire du black…. Quelle hypocrisie que ce système…
      J’ai discuté avec un indépendant qui tenait un camion mobile pour faire des kebab… Le pauvre s’efforçait de ne pas dépasser un certain CA, sinon un max de taxes lui tombait dessus et ça devenait tout simplement non viable… Du coup je n’ai pas racheté son affaire, inintéressant de s’échiner pour ramener à peine un SMIC ou un peu plus…
      Voilà pourquoi j’ai déclaré mon entreprise en Suisse : des taxes normales qui ne dépassent pas 30 %, pas de paperasses excessives, et surtout tu peux compter tes investissements et charges, moi je suis en déficit et je n’ai donc aucune charge. Alors qu’avec le statut d’AE, il m’aurait fallu payer 21% même en gagnant 50 €… Pas encourageant du tout…
      Les pays anglophones et notamment la Suisse encouragent les entrepreneurs, qui s’en sortent bien mieux….

    2. En voilà une bonne option que le régime Suisse Marjorie.

      Tu donne tout son sens à une question que l’on m’a posée dans une interview de Zevillage : http://zevillage.net/2014/04/08/de-blogueur-voyageur-nomade-digital/

      Je cite : « Ayant le projet de vivre à l’étranger, envisagez-vous d’y domicilier votre activité pour des raisons fiscales ? »

      Et à la lecture de l’article de Shalima, il y a de quoi être dégoûté. Merci pour l’info Suisse, je vais me renseigner. Surtout que les 21% dont tu parles sont passés à 25%…

    3. Bien vu James.
      C’est à travers mes réflexions et mon expérience que je montre un chemin. Je ne dis pas que c’est le meilleur mais c’est le mien.

      Ce que tu relèves est vrai, et ça rejoint les propos de mon article. A croire que tout est fait pour écraser notre créativité et nos essais d’entreprenariat, que ce soit au sein des grosses corporations ou en dehors.

      Indépendamment de mon gout très prononcé pour le voyage, oui, j’incite également les personnes à s’installer dans un pays étranger moins cher, surtout en début d’activité. D’où notre choix de point de chute pour notre entreprise « nomade » ; il n’est bien sûr pas anodin.

      Une pierre deux coup donc dans mon cas ! C’est un aspect dont on parle régulièrement entre nomades digitaux.

      Mais nous aurions même pu aller dans des pays beaucoup moins chers, ce que font un paquet de télétravailleurs en s’installant en Asie par exemple.

  67. Sur le papier c’est beau, mais en réalité c’est très difficile de franchir ce cap et tout plaqué quand on a fondé une famille.

    Je ne me vois pas quitter mon boulot qui m’apporte une sécurité financière et mettre en danger ma famille. Proche de chez moi j’ai également ma famille et ma belle famille, je viens d’avoir un projet immobilier, 2 merveilleux enfants… Difficile de partir vivre à l’étranger et devoir tout recommencer.

    Je suis d’accord sur beaucoup de points avec toi, mais ce genre de réflexions sont réservés à quelques catégories de personnes (peu d’attaches familiales, difficultés de trouver un job, pas encore d’enfants…)

    Je vais surement pas me faire des « amis » en ayant dit tout cela mais c’est ma façon de voir les choses (pour le moment….)

    Chris from Chrissand

    1. Chacun pèse le pour et le contre comme tu viens de le faire ici Chrissand, donc tu n’as pas tort.

      Il est clairement plus facile de trouver du temps lorsqu’on est célibataire, ou de partir sans scrupule quand rien ne nous retient ou encore de pouvoir avancer pendant les temps morts (s’ils existent) au sein de notre corporation.

      Disons que dans ton cas, les contraintes et les concessions sont importantes.

      Je ne pense pas que tu te fasses d’ennemis avec ce point de vue objectif.

  68. Salut Haydée,

    Je viens de voir ton invitation laissée sur ma page facebook et je me suis empressé de venir lire l’article.
    Je dois avouer que ton article est bien rédigé et touche les aspects de fond qui bloquent beaucoup de se lancer dans l’aventure.
    Je pense qu’il faut savoir partir au bon moment et commencer dès maintenant à préparer son départ.

    Cordialement,

    PS: J’ai planifié le partage de l’article pour ce samedi 14/06/2014. :)

    1. Bonjour Samuel,

      Je viens de voir ton partage, c’est très sympa ;)

      Pour rejoindre tes propos réfléchir, fouiner, noter, revoir sa copie met du temps et minimise les risques d’erreurs. Il faut donc bien partir au bon moment.

  69. J’ai effectivement quitté mon job en mars 2014, et je dois avouer que je n’ai jamais été aussi heureux et reconnaissant de ce qui m’arrive.

    Je peux me consacrer à temps plein à mes projets de voyage et d’écritures.

    J’ai simplement décidé de tout quitté pour vivre l’aventure et la partager à travers mon Blog.

    Je ne peux que vous encourager à quitter votre job (enfin, si vous avez un minimum d’argent de côté) et saisissez-vous d’un stylo et d’un cahier, et vous verrez à quel point votre vie va changer !

    1. Salut Karim,

      Nous sommes sur la même lancée à ce que je vois. Je suis bien d’accord avec toi, écrire change notre vie. Mais au delà de ça, écrire sur son blog, intégrer des communautés virtuelles, partager avec les autres blogueurs, les rencontrer en vrai et j’en passe sont également de belles formes d’épanouissement.

      Je n’avais pas la moindre idée de ce monde avant de me lancer ! J’adore.

      Merci Karim pour tes encouragements.

  70. Super article Haydée!
    Je me reconnais énormément dans le rôle du looser, explicité tant de fois dans le texte. Il ne me manque pas grand chose, je pense, pour me libérer de l’emprise capitaliste dans laquelle je me suis embourbé: certainement des couilles, et surement, un formattage (dans le sens IT) de mon approche trop rationnelle de la vie qui, je le conçois, m’empêche d’avancer (Réalité, quand tu nous tiens!). Vive l’escapade!
    Un grand Merci…
    Sinon Borneo, c’était top!
    Have a good one in East Europe!

    1. Merci Ripley

      Si tu sens que tu vaux mieux que ça, et je n’en ai aucun doute en te lisant, alors tu as toutes les raisons de te lancer. Le plus tôt sera le mieux.

      Les couilles, c’est juste le fait de se lancer contre l’avis de tous (amis, famille, collègues).
      Le formatage, c’est changer notre vision de la vie et du bonheur. Impératif pour éviter certains blocages.

      L’avantage c’est que rien n’est figé.

      J’ai mis beaucoup de temps avant de comprendre à quel point vivre et travailler pour soi était un cadeau inestimable de vie, car l’emprise du système corporatiste est ancrée en nous. Nous avons été éduqués ainsi. Et l’on nous créé tous les jours de nouveaux besoins pour nous y maintenir.

      Marjorie l’explique bien ; c’est vrai que l’on vit avec moins de moyens, au début en tout cas, mais l’on vit pour soi ! Et ça change tout.

      Je te souhaite de tout cœur ce « pas grand chose » dont tu as besoin pour cette libération. Et qui sait, une de tes futures escapades t’amènera vers une meilleure réalité.

      La Malaisie, il paraît qu’on mange bien là bas ! :P Tu me raconteras plus en détails à l’occasion.

  71. Bonjour !!

    Que de chemin parcouru depuis le début! Un seul mot : bravo !

    Je lis souvent vos articles, bon le voyage c’est pas ma tasse de thé, mais j’aime découvrir de nouvelles choses!

    Je te tire mon chapeau Haydée pour cet article, je m’y suis retrouvée de par ce que j’ai déjà accomplie, mais tu me rappel aussi que j’en ai encore d’autre à accomplir, comme je me donne les moyens forcément j’y arriverais, sinon je confirme que Tony dessinait au travail ;)

    Bon voyage dans les pays de l’est !
    A bientôt !

    1. Salut Lucie,

      Merci ! Nous partons d’ici quelques jours maintenant. Enfin !

      Je n’ai pas tout de suite compris que tu étais Lulu. Mais si tu es capable d’attester que Tony dessinait au travail alors je n’ai plus aucun doute. ;)

      N’était-ce pas un congé maternité qui t’a fait enchaîner ton changement de vie ?

      En tout cas tu as su profiter de ton départ, et c’est bien vu ! J’imagine qu’aujourd’hui tu encouragerais beaucoup de gens à le faire. Tu fais quoi maintenant ?

  72. Salut Haydée (dis-moi, c’est ton vrai prénom ou un pseudo ? )

    J’adore cet article, un de plus !

    J’aime ta vision sincère, originale et lucide, tu proposes ta vision en comprenant qu’on n’est pas tous, comme tu dis dans ton dernier commentaire, des entrepreneurs ou des voyageurs.

    Ceci dit, nous sommes dans une ère extraordinaire de changements au niveau du boulot traditionnel (CDI, métro boulot dodo), l’ère du 21e siècle sera je pense celle du voyage, de la mobilité, du travail à domicile, enfin toussa toussa.

    Notre place de travail peut vraiment être la planète entière, grâce à la technique et à cette période de développement personnel, de prise de conscience et de soi, d’écoute de soi.

    Pour ma part, j’ai négocié une rupture conventionnelle en novembre 2012, et pourtant j’avais un bon job pour la première fois de ma vie, avec belle Golf de fonction et tout. J’ai pris le risque d’acheter mon logement principal (c’est un contrainte, ok ok) à ce moment-là, car la prime de mon employeur me donnait un fond que je n’avais pas, et nous avons pu acheter juste avant que n’apparaissent sur mes relevés bancaires les versements pôle-emploi.

    Je suis assez prise de risque, calculé quand même, mais mon défaut c’est que je suis une très mauvaise gestionnaire financière, et ce depuis 15 ans. Je n’ai rien de côté et vis sur un gros découvert. Maintenant je sais ce qu’il faut faire mais je subis les conséquences de mes conneries, j’ai donc un budget plus que serré, mais quelle liberté de bosser chez moi, passionnément ! Je remercie la vie chaque jour pour ça. Reste à me focaliser sur mes objectifs avant la fin de mon chômage cet automne, sinon j’aurais fait tout ça pour rien, ou presque.

    Je m’interroge aussi pour une solution qui nous permettrait,mon couple et mon fils de 14 ans, de partir travailler dans le monde, je ne sais pas. Ça lui ferait une magnifique expérience. Je me tâte, j’hésite, je tergiverse, il y a l’apparte et son crédit, les animaux, bref de fausses questions peut-être.

    En tout cas, il faut suivre son cœur, prendre des risques mesurés en fonction de soi et de son tempérament, car la vie est courte et nous avons la formidable chance de vivre à cette ère incroyable d’ouverture totale au monde ;)

    A bientôt
    Marjorie

    1. Salut Marjorie,

      Encore désolée pour mes réponses tardives. Mon départ est imminent et le temps me manque un peu.

      Oui, Haydée est mon vrai prénom. Il est tiré du livre « Le Comte de Monte Cristo ». Sympa !

      Tu résumes à merveille le message que je souhaite transmettre. Nous sommes dans une époque qui nous permet largement de travailler à distance. Bien sûr, il faut être un minimum responsable car nous n’avons pas de patron au dessus de notre épaule pour nous booster ou nous orienter.

      En effet tu as pris des risques et c’est courageux ! Car les difficultés résident dans le fait que notre monde n’est toujours pas adapté aux travailleurs à domicile qui ne vivent que de leur talent. On ne nous rend pas la tâche facile. Espérons que ce ne soit qu’une phase de transition et que d’ici quelques années on nous incite à travailler de n’importe où grâce à des dispositifs et des aides.

      Même si je n’y crois pas trop malheureusement. Le dernières décennies nous prouvent le contraire.

      Et puis voir les gens s’épanouir dans leur travail et vivre « normalement » n’est pas dans l’intérêt de certains… Qui va acheter les produits de consommation inutiles si plus personne n’a besoin d’eux pour combler le vide de son existence ? :P

      Pour ton appartement tu as l’option de le louer si toutefois tu préfères voyager. Mais je pense que je ne t’apprends rien là.

  73. Bonjour,

    Article très complet et bien écrit !

    Tu parles de raisons de quitter son travail et d’excuses d’y rester.
    Est-ce que le fait de vouloir mettre sa famille à l’abri du besoin est une excuse ? Je pense plutôt que c’est une raison.
    Certes on pourrait faire n’importe quoi et décider de quitter son job car on s’ennuie mais malheureusement il y a des contraintes qui font qu’à un moment donné, la seule solution c’est d’attendre.
    Exemple : des enfants à charges, un crédit à rembourser… que faut-il faire ? quitter son job et risquer de mettre tout le monde en danger car on s’ennuie ?
    Heureusement qu’en France à on à système de protection social qui permet d’avoir un minimum de revenus lorsqu’on perd son travail mais partir signifierai aucune aide !
    Bref, je ne crois pas que ce soit si évident même si je suis tout à fait d’accord sur le principe.
    Par contre, prendre des risques OK, mais pas imposer ce risque à ceux qui sont sous notre responsabilité.

    A bientôt,
    Mathieu

    1. L’excuse ne réside pas dans le fait de vouloir mettre sa famille à l’abri Mathieu mais de s’en servir comme raison de notre inaction. De nombreuses familles voient leurs parents prendre des risques pour changer de vie ou de boulot. Mais ils le font avec précaution et se préparent d’avantage qu’un célibataire sans enfant.

      Au final ce n’est qu’une question de temps.

      Ne pas vivre sa vie et devenir aigri parce qu’on s’en sent esclave est un danger tout aussi grave pour le bon développement de soit et de sa famille.

      Parfois même pire !

      Alors que faire ? Rester malheureux en imaginant être bloqué à vie sous prétexte que l’on a des bouches à nourrir ou prendre des initiatives difficiles à planifier mais qui nous permettront un jour de sauter le pas ?

      Bien sûr, je ne reprocherai jamais aux personnes heureuses d’avoir une vie rangée de ne pas vouloir quitter leur boite.

      Le monde n’est pas fait que d’entrepreneurs ou de voyageurs. ;)

  74. Difficile de ne pas se retrouver dans ton très bon texte. Pour notre part, on est aussi assez atypiques, mais on a une magnifique vie. On a tout quitté en septembre 2012 pour voyager et faire du gardiennage partout où on le désire. Comme la terre est grande, on n’a fait que l’ Amérique Centrale… à la vitesse d’un escargot ;)

    1. Bonjour Marie France,

      Quel bel exemple ! Je viens de lire votre « A propos » et je retiens qu’il faut faire les choses pas à pas en se formant, puis planifier et enfin partir. Ce qui peut mettre un certain nombre d’années.

      Merci pour le petit mot sympa ;)

      2 ans déjà ! Connaissez vous la prochaine destination ?

  75. Bonjour Haydée,

    Même si je ne suis pas d’accord avec toi sur tout et si il y a quelques approximations (sur les problemes de retraite par exemple), je trouve que ton article va pousser tes lecteurs à réfléchir sur leur situation. Tous ne vont pas démissionner et suivre ton exemple mais je pense que se poser des questions est déjà une première étape très importante, un article comme le tien peut y contribuer.

    Je suis particulièrement d’accord avec toi sur une chose: se consacrer a quelque chose autre que son travail, quelque chose qu’on aime, est très important.. et qui sait pourra un jour ouvrir d’autres portes et vous apprendra en tout cas tout le temps quelques chose…. c’est dans cette philosophie que je tiens mon blog.

    Bonne chance en Hongrie, j’ai hate d’en apprendre plus sur tes projets…

    1. Tout le monde ne s’y mettra pas, c’est certain Amélie. Et ça me ferait drôlement bizarre que tous suivent mon exemple. :)

      Mais que penser de tous ceux qui n’ont ou n’auront pas le choix dans les années à venir ? En ces temps d’austérité les nécessités économiques sont reines et le facteur humain est souvent relégué au second plan.

      En scrutant le passé, je me pose souvent cette question :

      « Que nous réserve le futur ? »

      Perdant de plus en plus de pouvoir avec la disparition des privilèges, les aristocrates ont créé les petits commerces. Les plus prospères d’entre eux se sont transformés en grandes corporations, ont installé les machines et instauré le travail à la chaîne.

      Des chaînes humaines pensées pour que chacun soit facilement remplaçable. L’homme devenu rouage de la machine… Finalement, n’est-ce pas ce qui se passe encore aujourd’hui mais à un autre niveau ?

      L’important ici est, comme tu le dis, de sensibiliser tout le monde à cette façon de voir l’avenir au moins une fois dans son existence et de cogiter.

      Tant que l’esprit est en marche, les chances de passer à autre chose sont grandes.

      Et changer de boulot ouvre particulièrement l’esprit. Je m’en suis rendue compte à force de changer tout le temps de boite ; dès que la routine s’installait en fait.

      Je changeais de firme et j’apprenais toujours quelque chose de nouveau, dans un nouvel environnement ou dans un autre pays. Et si ça pouvait me faire passer la pilule de la dictature corporatiste, c’était parfait.

      Heureusement, il nous reste nos activités parallèles pour cela. Salvatrices tant que nous sommes bloqués dans nos prisons. Pressés de rentrer du boulot, nous nous adonnons frénétiquement à nos passions jusqu’au jour où elles prennent le pas sur notre labeur. Et là nous changeons !

      Tony à vécu cette frénésie au point de ne plus pouvoir s’arrêter de travailler sur ses passions.

      « Euh… chéri, on s’amuse quand ? » :) Lui ai-je dit parfois.

      Qu’à cela ne tienne ! Je me dédie entièrement à mes projets depuis 2 ans et toujours pas de routine en vue. Ce n’est pas facile tous les jours mais quel pied d’être libre !

      Je ne pouvais écrire cet article qu’avec mes tripes. Et si cela peut donner la possibilité à certains lecteurs de sauter le pas simplement parce qu’ils ont besoin d’une confirmation de ce qu’ils pensent déjà, mon objectif est atteint.

      En tout cas les projets arrivent bientôt. Keep in touch. ;)

  76. Bonjour,

    Chaque histoire est personnelle. Ma longue expérience du monde du travail me fait applaudir devant la qualité de cet article.

    Cet article a du fond, du sens, de la profondeur, de la qualité et met en évidence un questionnement que beaucoup de gens se pose sans pouvoir le formuler avec des mots aussi justes.

    Oui, la liberté est en nous !

    Mais encore faut-il vouloir voir les chaînes, se donner les moyens de les briser, avoir assez de force en soi pour y arriver, avoir déjà les bons outils pour les scier, être en bonne santé et je serais tentée d’ajouter ne pas se retrouver seul (e) à la tête d’une famille nombreuse et, et, etc……………………..et j’ajouterais avoir une définition identique à la vôtre du mot liberté.

    Je pourrais disserter longuement sur votre article. Car je songe aussi au sens de la liberté (philosophie) et des dispositions dont chacun d’entre nous dispose ou ne dispose pas.

    J’engage ci-dessous une réflexion :

    Partir d’un travail représente pour vous la liberté !

    Mais pour d’autres, partir d’une ville, d’un département, d’un pays pourrait signifier être en prison. Ils seraient prisonniers deux-mêmes certes mais aussi d’autres choses : appartenance fusionnelle à une famille (la leur), de leurs relations (amis), un village, un pays en l’occurrence les leurs.
    Ils auraient donc peur d’affronter un pays inconnu : langage, coutumes, mode vie et etc.. Ces gens-là seraient prisonniers d’eux-mêmes certes mais dans ce cas précis de tous ces inconnus qu’ils auraient à affronter. Ces gens-là ne partiront jamais et ne se considèrent pas du tout comme des prisonniers à partir du moment où tout ce qu’ils aiment se trouve regroupé. La prison serait alors l’ailleurs (l’inconnu).

    La notion de liberté n’a donc pas le même sens pour tous. Qu’en pensez-vous ?

    C’est ce que la vie m’a appris à moi personnellement et en rencontrant beaucoup de gens dans des milieux très différents du mien avec lesquels j’ai abordé le sens donné au mot liberté.

    J’aimerais bien que les internautes réagissent pour donner leurs points de vue.

    Pour ma part, je ne prétends pas détenir des vérités car je suis en accord total avec celles énoncées par Haydée et tous ceux qui ont parlé de leurs expériences personnelles. Par contre, je sais que pour d’autres ce mot a un envers différent.

    Très chaleureusement et bon courage pour tout ce que vous entreprenez.

    1. Désolée pour ma réponse tardive Monique. Je mets un point d’honneur à répondre de manière pertinente, du coup cela prend du temps. Mon départ imminent en plus ne m’aide pas à être assidu dans mes réponses ce mois-ci.

      Les mots justes, c’est bien là que se trouve la difficulté. Mais avec un peu de travail et de persévérance j’arrive à faire passer des messages qui me tiennent à cœur depuis longtemps. N’ayant sûrement pas autant d’expériences que vous dans ce monde de requins, votre approbation de mes propos est donc très importante pour moi.

      Certains doivent vivre une grande solitude, mais à vrai dire j’ai déjà ressenti le fait d’être prisonnière de moi-même. C’était en voyage long court.

      Psychologiquement j’étais très mal pour diverses raisons personnelles et j’ai été seule assez souvent. Malgré ma facilité à aborder les gens, j’ai vécu un isolement tel que j’ai eu du mal à m’adapter à ma nouvelle condition.

      Mais je me sens plus forte aujourd’hui du fait d’avoir vécu certaines étapes difficiles, et j’ai pris le temps de réfléchir sur moi-même et mon futur.

      Comme vous le dites si bien, toute liberté est subjective selon les attentes de chacun. Certains se sentiront bien à travers l’encadrement de leur entreprise ou de leur famille. Pour eux, être rassuré c’est avoir un boulot fixe et une vie « stable ». Certains se contenteront même de satisfaire uniquement les deux premiers étages de la pyramide de Maslow. Et comment les blâmer s’ils ont déjà eu par le passé de difficultés à se nourrir, se vêtir ou avoir des loisirs ?

      En réalité notre seule prison est celle de notre esprit.

  77. Suberbe article dont je vais garder le lien en référence ou bien m’en inspirer …

    Quitter son job c’est le rêve d’un tas de personnes qui ne le feront jamais !
    Même si cela semble risqué je pense que c’est a tenter, au moins tu n’aura jamais de regret
    de ne pas avoir essayé (Perso je suis adepte du « nul n’est capable de savoir si c’est possible avant d’avoir essayé! »)

    En fait, je crois que quand la coupe est pleine on se motive(pour le x raisons que tu indiques), on se dit que ça suffit ou bien on subit pour ne jamais rien faire ….
    Histoire de tempérament je n’en sais rien ! mais certains y passerons leur vie en se trouvant comme tu le dis pleins d’excuses :-(

    Mais je crois qu’il y a là-dessous tout de même une affaire d’égo aussi …
    se prouver que l’on peut y arriver, n’est-ce pas gratifiant et siiiiiiiiii BON!

    Perso je suis resté plus de 20 ans dans une boite pour du jour au lendemain me rendre compte que je m’enterrais vivant, et même me demander pourquoi je l’avais pas fait avant!
    Amicalement

    PS: Pour la photo où tu « prends la pose » info ou intox ? Le vélo il fait quoi derrière ? MDR

    1. Je t’en prie Franck, inspire-toi j’en serai ravie. Et bravo, tu t’en es sorti toi.

      C’est un témoignage important pour aider les autres à bouger. Tu confirmes qu’il faut au moins essayer.

      Comment comblerait-on nos besoins intérieurs sans cela ? Je remarque souvent que si j’ai fait une bonne semaine de travail je vis bien mon week-end. Quand j’ai trop glandé je peste.

      Grossièrement, ceux qui pestent sont ceux qui glandent. lol

      Pour la photo, tu as compris que je venais de courir ? En général j’évite en talons :p

      Le vélo de derrière c’est mon moyen de transport 0 carbone ! Pourquoi, il te plaît ?

    2. Essayé c’est un peu la base de la vie …si l’on essayé pas de marcher étant BB on ne marcherait pas ;-) la vie est faites d’essais plus ou moins récurrents, certains resteront sur les échecs d’autres pas.

      Même si ça choquera certains, je pense que glander est nécessaire de temps en temps, pour moi cela permet de laisse « décanter » certains trucs avant de reprendre un période d’activité dense et intense. (as-tu remarqué qu’en générale après ces périodes on est très efficace ?)

      Pour les talons (minuscules mdr) 1-0 ! pourtant j’ai 4 yeux ;-)
      Amicalement

  78. Hello Haydee !
    Ohhhhh que oui, cet article est topissime ! comment bien d’autres d’ailleurs!! ;-) et bien entendu je fais partie du lot qui en a eu carrément marre de bosser pour des abrutis tyrans-pervers et donc, les 2 dernières années, j’ai réussi à enchaîné 3 boulots.. au secours.. fin 2013, j’ai dis STOP. La santé et le bonheur avant tout! On a qu’une vie non ?

    Sais-tu que tu fais partie de 3% de la population qui osent vivre leur vie!? c’est peu einh??? c’est dramatique en fait qu’il n’y ait pas davantage de personnes qui ouvrent leurs yeux. Alors c’est clair que c’est pas « évident » tous les jours de croire en son rêve (surtout seule) et de pouvoir compter sur personne d’autre que toi ! Je continue à croire en « une autre vie possible » que le commun des mortels!

    Après 3 mois de formation personnelle sur le web, j’ai lancé mon blog voyage. Certes, c’est pas encore ça qui va me payer mes factures…. mais tant pis… pour l’instant, je fais avec et je continue d’avancer sur ce chemin…
    Le seul frein au moteur de mon côté est de « savoir ce que je veux vraiment pour la suite et aller dans cette direction » ! J’essaie de m’y atteler tous les jours mais les « toxiques » et les personnes qui ont peur pour toi ou qui ne comprennent simplement pas pourquoi tu bosses pas à la mine comme eux, sont toujours forts pour te saboter ton moral!

    Don’t worry! Je garde le cap !
    Biz de Suisse!
    Séverine

    1. 3 boulots, ce n’est pas interdit ça ? Quel courage !

      Je pensais qu’il n’y avait que les polonais pour enchaîner autant sans broncher. :P

      « Oser pour vivre sa vie ». C’est une phrase qui sonne aussi bizarrement à mes oreilles « qu’être esclave de ma liberté ».

      3% c’est peu. Nous sommes formatés de manière à avoir des vies semblables, donc sans caractère. Les soldats ont le même uniforme…et doivent penser la même chose.

      Une autre vie existe, je confirme. Et c’est celle que tu t’apprêtes à te créer.

      Monétiser son blog est possible avec le temps, tu vas donc dans la bonne direction. Mais pour gagner sa vie avec il faudra vendre tes services ou créer tes produits. Bref, monter ton business. Le blog est un très bon support de com’ pour ça.

      Et il y a aura toujours du monde pour te saboter le moral. Courage Séverine ! Comme on dit chez nous, ce qui ne tue pas rend fort.

    2. Bonsoir Séverine,

      Je suis entièrement d’accord avec vous sur la fin de votre réponse, le début aussi d’ailleurs.
      Ceux que vous appelez les toxiques, ceux qui inconsciemment ou pas d’ailleurs ne comprenne pas votre envie de liberté et vous sabotent le moral.
      Le plus étrange est que ce sont souvent des proches qui pensent leurs « conseils » bienveillants …

      J’espère que ça c’est bien passé pour vous. Merci.

      Simon.

  79. Superbe article encore une fois ! Je me suis reconnu dans plusieurs points.
    Vivre de sa passion est tellement plus enrichissant… et je ne parle pas d’argent.
    Tout a fait d’accord avec toi pour la retraite, et même si l’espérance de vie augmente, on passera juste 5 de plus à jouer à la belote sous cachetons ! Pas terrible terrible !
    Merci pour l’article et bonne continuation en Hongrie ;)

    1. Aurions-nous des points communs Frédo ? ;)

      J’ai eu droit à de bons salaires par le passé et j’en ai voulu très vite plus… Je me suis donc demandée pourquoi ? La réponse est simple. C’est la seule manière d’accepter cette routine imposée.

      La retraite… Je m’avance un peu sans ma boule de cristal mais mon impression que nous n’aurons rien se renforce chaque jour. Et si ce n’est pas nous ce seront nos enfants.
      Je crois que je vais apprendre à cultiver mes tomates, au moins je serai sûre d’avoir à manger.

      C’est toujours mieux que de bouffer des cachetons, très français comme truc ça.

      D’ailleurs la mort de Mr MDMA a chamboulé beaucoup de gens récemment. Impressionnant le nombre de posts que j’ai vu passer sur le net. Bon, il y a une différence entre Lexomil et MDMA me diras-tu. Oui, l’un est légal, l’autre non.

      En tout cas ce serait marrant de voir des papys prendre la pilule de l’amour. :)

  80. Cela faisait un moment que nous n’avions plus eu de nouvelles de nos lamas préférés mais là tu nous reviens en grande forme :).
    Il est certain que dans ce monde déshumanisé dont la connerie nous mène droit dans le mur il est devenu urgent de faire péter les barrières les unes derrières les autres, pour soi et pour une société meilleur.
    La décision je crois que je suis né avec ! Je n’ai jamais supporté devoir me plier aux règles de la société, je me sentais profondément humilier de devoir dépenser une énergie considérable pour obtenir des diplômes qui me seraient remis par un autre que je n’ai pas choisi, que je ne connais pas, dont je ne connais pas la valeur humaine…
    D’autant plus humilier de devoir ensuite pleurer pour un travail et dépendre toute ma vie d’un autre duquel devrait dépendre l’estime de soi et l’estime des autres.
    Cela pourquoi ? Pour passer sa vie à jouer un rôle ? LOL !!! Déjà petit je disais : plutôt mourir qu’entrer dans ce jeu minable !
    Arrêtons deux minutes de jouer, le résultat nous l’avons sous les yeux au quotidien. Une planète qui étouffe sous la charge de l’activité humaine et une économie qui est devenu incontrôlable et sur laquelle nos marionnettes d’élites n’ont plus la moindre maîtrise. Tout deux témoins du non sens de notre société et de l’état d’inconscience sans précédent que nous avons atteint.
    La voie de la Liberté spirituelle n’est pas la plus simple mais plus il y aura d’Éveillés prêt à prendre le risque de se casser les ailes plus vite l’humanité retrouvera la voie de la Vérité. Bien joué d’avoir osé ce style très rentre-dedans ;)

    1. Oui Bertrand, je suis en très grande forme en ce moment !

      Et je cours encore mes interminables 12 km ce soir, pfff dur. D’autant plus que j’ai perdu mon ipod, c’est donc sans musique que j’enchaîne les bornes depuis quelques semaines…

      Se résigner à travailler pour une grosse boîte toute sa vie peut effectivement être vécu comme une forme d’humiliation.

      C’est bien un rôle que chacun doit jouer pour s’intégrer à l’esprit corporatiste. Ceux qui le dénoncent passent souvent pour des guignols alors qu’au fond tous pensent la même chose. Mais il vaut mieux renier le mouton noir qui ose ouvrir sa gueule plutôt que de finir pestiféré comme lui.

      Ton commentaire résume assez bien certaines inepties de ce monde. J’approuve. Et ce ne sont pas les marionnettes de la classe politique qui pourront changer grand chose face aux patrons des grandes entreprises. Surtout quand ces derniers sont eux-mêmes impuissants devant les nécessités de l’économie. La voilà la vraie dirigeante de notre système.

      Plus je lis tes commentaires plus je comprends que tu ais choisi ce nom pour ton blog : Le braquet de la liberté, tu m’étonnes !

      Et bien continuons à prôner cette liberté ! Plus il y aura de personnes pour montrer l’exemple plus il sera banal d’être libre. Publier nos pensées nous met à nu comme je le mentionnais dans un autre article.

      J’avoue que cette franchise n’est pas toujours faite pour nous servir mais je m’y habitue et j’en suis même fière.

    2. Le nom Le braquet de la liberté n’a en effet pas été choisi à la légère. Même si aujourd’hui il y a Probike qui me freine dans mes ardeurs et m’oblige à une certaine retenue… J’ai quelques articles qui n’ont jamais été publiés pour cette raison mais il n’est pas impossible qu’ils sortent tout de même un jour :)

  81. Je me reconnais dans 9 points sur 13. Il me reste quelques jours et je serai enfin libre…Ce qui m’a fait prendre la décision de quitter mon job c’est une phrase que je répétais inconsciemment tout les soirs en rentrant à la maison : « Encore une journée de perdu… » J’ai pris la décision de quitter mon boulot il y a 3 mois et depuis je me sens beaucoup plus heureux, je stress beaucoup moins, je suis redevenu moi même.

    Pour ceux qui sont entrain ou qui souhaitent quitter leurs job, préparez bien votre départ pour ne revenir travailler dans quelques mois pour un patron et retomber dans « la vie d’avant ».

    Voici 2 conseils pour bien réussir votre départ.
    1- Préparez votre entourage à votre nouvelle vie. Sachez que la majorité des gens vont essayer de vous dissuader de quitter votre job, à vous de réussir à les convaincre que vous faites le bon choix.
    2- Économisez quelques mois de salaire pour pouvoir vous lancer dans votre nouveau projet. l’idéal serai 12 mois de salaire économisés, mais pour beaucoup de personnes c’est mission impossible (j’en fais partie). Je dirai que le minimum c’est 4 mois de salaires économisés, même si vous avez le droit au chômage.

    1. Bien résumé Tiago !

      Ce sont effectivement des journées de perdues à trimer. Enfin pour ceux qui n’aiment pas leur boulot bien entendu.

      Tes conseils complètent bien mon article, je confirme. Combien de fois m’a-t-on demandé pourquoi je ne cherchais pas un travail « normal » et pourquoi je m’adonnais à un « simple » blog ?

      La pression de l’entourage a une grande influence sur nos choix futurs. Surtout quand les résultats ne viennent pas tout de suite contrairement à l’entreprise où le salaire tombe tous les mois, que vous ayez un coup de mou ou pas.

      Les économies sont impératives !

      J’ai réussi à mettre les 12 mois de côté pour ma part. J’ai profité d’une période de chômage pour me former et monter mes projets. Bizarrement, les formations proposées par Pôle Emploi n’étaient pas très adaptées. :P J’ai préféré apprendre par moi-même.

  82. Je ne puis qu’applaudir!
    Pour ma part, la décision s’est faite en 1987!
    C’était peut être l’année du chat?
    EN tout cas l’occasion de rattraper ces rêves, et d’en construire beaucoup d’autres.
    L’occasion de vivre plusieurs vies aussi.
    Merci de cet article, Haydée.

    1. 1987 ! Mais tu as un grande longueur d’avance Tang !

      Et tu as raison en plus c’est bien l’année du chat ;)

      C’est vrai, sortir de son environnement nous invite à vivre plusieurs vies, en espérant qu’il nous en reste bien d’autres.

  83. Voilà un article que je partage complètement, puisque j’ai enfin osé quitté mon confort de cadre salarié dans un grand groupe, avec un salaire qui me permettait de vivre correctement, pour me jeter du haut de la falaise et tenter de voler de mes propres ailes avec mes petits bras musclés.
    Avec un incroyable sentiment de liberté, angoissante quand même quand il faut faire bouillir la marmite, mais li-bé-ra-tri-ce !
    Je vais partager cet article sur tous mes réseaux !

    1. Espérons que tes partages donnent envie de bouger à tes abonnés Sylvie. En tout cas c’est sympa de le faire.

      Ton site est vraiment très bien fait, il est beau, clair, avec un bon slogan et de très belles photos. En gros il est whaou ! :) En effet tu as dû user de tes petits muscles bien souvent pour en arriver là.

      Et ces moments d’angoisses… Aaaah ne m’en parle pas ! Je connais aussi. Mais quand viennent les doutes, je me rappelle que ce n’est pas pire que d’être angoisser toute ma vie dans un boulot qui ne me plaît pas.

      Merci de nous encourager sur la voie que tu as choisie.

  84. Ouh là si je fais lire cela à M.Papa… Il rêve de me rejoindre sur le site mais avec 2 gosses… difficile de se jeter à l’eau! Mais il y a des solutions qui existent pour éviter de prendre trop de risque (temps partiel ou année de congé pour création d’entreprise..) A voir pour la suite!
    En tout cas c’était plus simple qu’en on avait 25 ans! Là on avait déjà tout lacher pour faire ce que l’on aimait , à 40 ans, la réflexion dure plus longtemps! Surtout pour les 2 parents!

    1. Hihi !

      Mais si M. Papa te rejoint Sandrine, vous serez doublement compétent !

      Peut-être qu’il pourrait te rejoindre au fur et à mesure ? En rentrant le soir et travailler comme un acharné ;)

      Ok je déconne, avec des enfants, j’imagine que c’est assez contraignant.

      C’est plus facile pour les plus jeunes je te l’accorde, alors espérons que ces derniers prennent de la graine en lisant mon article !

  85. ça fait du bien de lire cet article Haydée, merci :) Juste une chose, tout ce que l’on fait n’est jamais perdu. J’ai appris plein de choses en entreprise. Ces formations et ce vécu, c’est ce qui m’a donné la force de voler de mes propres ailes.

    1. Salut Denis,

      Non bien sûr, tout apprentissage sert même 10 ans après.

      Le problème c’est que lorsque nous sommes trop bien installés dans le monde de l’entreprise, nous avons tendance à nous laisser aller et l’apprentissage est lent. Comme je le dis dans l’article, l’homme ne se bouge que par obligation.

      Mais comme tu dis, j’ai également beaucoup appris en entreprise, je ne le nierai jamais.

  86. Haydée, je reste toujours admiratif de tes articles emprunts de philosophie, d’humour et de bon sens. Tu nous ferais presque de la « semaine de 4h version Haydée » dans celui-ci !

    Après la casquette de coach traveler et coach blogueur, Travelplugin est sur le point de vêtir la casquette de coach en développement personnel ;-)

    En lisant ton article, j’entends cette petite voix qui résonne dans ma tête « Bastien, tu as bien fait de quitter ton cabinet ». Et même si les rentrées d’argent ne sont pas encore au rendez-vous, je ne me suis jamais senti aussi libre. Il suffit juste de travailler régulièrement et de s’armer de patience.

    « Enjoyer sa life » ! il n’y a que ça de vrai ! Eh si on peut faire en sorte que les gens qu’on aime enjoyent leur life aussi, alors ce n’est que du bonus.

    1. J’espère que tu me croiras Bastien mais je n’ai pas encore lu ce bouquin ! Ça me donne envie du coup.

      Je dirai que pour cet article j’ai porté les 3 casquettes. Tout se rejoint au fond. Sortir de son entreprise est une forme de voyage et voyager est une forme de développement personnel.

      Travailler par passion est une condition sine qua non de vie heureuse. Tout comme monter des projets, et de nos jours un projet sans blog est un projet sans com’. ;)

      Bref, je vis la même chose que toi et la patience est de mise dans notre situation, mais j’y crois, la persévérance paye toujours.

      Alors courage ! Et tenons-nous au courant de l’avancement de nos projets.

  87. Tellement vrai
    Tellement de choses que j’ai ressenties personnellement

    La décision a été prise il y a 4 ou 5 mois
    Les « détails » sont réglés

    Je largue les amarres dans une douzaine de jours !!!!!!
    LIIIBRE !!!

  88. Alors là, j’applaudis ! :)
    Je suis évidemment tout à fait d’accord avec cet article. J’ai moi-même choisi un métier atypique pour me libérer des entreprises et du poids de la société.
    Je ne supporte pas les gens qui se plaignent de leur travail sans réagir. Pour moi, on a toujours le choix (sauf cas particuliers, bien sûr, notamment niveau santé). A la base, c’est sans doute un manque d’estime de soi, mais si on ne tente jamais rien, comme tu le dis si bien, on finit par jeter sa vie par la fenêtre et par le regretter.
    Aujourd’hui, on a la chance d’avoir des formations à portée de main, de pouvoir partir à l’étranger relativement facilement… encore faut il oser sortir de sa zone de confort. Ce n’est pas facile. La réussite n’est pas garantie. Mais qu’est-ce qu’on se sent bien d’être libre !
    Merci pour cet article :)

    1. Merci Silecee, j’entends tes « claps » d’ici. :)
      Tu es traductrice freelance, c’est bien ça ?

      Je comprends ton exaspération face aux gens qui se plaignent. Bien sûr, cela dépend depuis combien de temps ils tournent en rond. Parfois même les plaintes sont justifiées. Mais comme on dit : les excuses sont faites pour s’en servir.

      Nous sommes nombreux à vouloir éviter les regrets mais combien sommes-nous à vraiment agir ?

      Tu expliques très bien la raison d’être de mon article. Pourquoi rester statique avec les possibilités qui s’offrent à nous aujourd’hui ? Difficile de se débarrasser de nos habitudes.
      La première fois que j’ai travaillé de chez moi remonte à 2007, il y a 7 ans ! Et nous avions déjà tout pour le faire. Alors attendons de voir la prochaine génération ; ce sera peut-être une normalité pour eux.

    2. Bonjour,

      Je n’ai qu’un mot à dire : FORMIDABLE.

      Je suis en train de prendre ce chemin en faisant une « rupture conventionnelle » dans mon entreprise.

      « Si tu ne maitrises pas ta vie, c’est la vie qui te maitrisera »……………………….

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